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Valérie Pécresse n’est pas au bout de ses peines - C’est classe !, blog de V. Soulé, 4 février 2009
mercredi 4 mars 2009, par
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Valérie Pécresse serait-elle allée un peu vite en besogne ? Ce matin, AutonomeSup, l’un des quatre syndicats qui a participé aux négociations d’hier soir, a en tout cas douché l’optimisme officiel. Les discussions n’ont pas été aussi fructueuses que le ministère l’a laissé entendre, assène-t-il. Les participants se sont même quittés sur un désaccord sur un point clé, la promotion des enseignants-chercheurs.
"Ce communiqué dément les informations diffusées par certains media. Un second suivra sur l’ensemble des problèmes universitaires et la journée (de manifestations) du 5 mars à laquelle AutonomeSup participera" : reçu sur mon mail à 9 heures 10, le texte ramène à la dure réalité des négociations et des rapports de force. Pressé de conclure, le ministère aurait donc forcé le cours des choses ?
La suite du communiqué est on ne peut plus claire : "Les négociations avec le ministère sur la réécriture du décret statutaire se sont arrêtées hier soir vers minuit sur un constat de désaccord sur le problème des promotions (des enseignants-chercheurs)". Les universitaires mobilisés ne veulent pas qu’elles soient décidées par les présidents d’université, comme c’était écrit dans le projet initial.
"D’autres points ont fait l’objet de réserves de notre part", poursuit le communiqué, "AutonomeSup n’est pas satisfait du climat dans lequel les négociations ont été menées. Les discussions reprendront vendredi mais il n’est pas sûr du tout qu’elles aboutiront si le ministère persiste dans son attitude. AutonomeSup confirme sa volonté de modifier le texte de manière substantielle comme le souhaite l’immense majorité des universitaires".
AutonomeSup, qui se définit comme indépendant, est un syndicat classé plutôt à droite qui ne participe pas souvent à des actions. Il revendique parmi ses adhérents 20 à 25% des professeurs d’université et 10 à 15% des maîtres de conférences. Et se présente comme le troisième syndicat du supérieur.
Le premier, le Snesup-FSU avait préféré décliner l’invitation du ministère, jugeant le cadre des discussions "trop restreint".