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 Communiqué de la Coordination Nationale des Universités sur les déclarations de Valérie Pécresse devant l’Assemblée Nationale le mercredi 18 mars 2009  (21 mars 2009) 
				
				samedi 21 mars 2009, par
Samedi 21 mars 2009, 11h
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, a déclaré 
devant l’Assemblée Nationale le 18 mars « les premières victimes des blocages universitaires, 
ce sont les étudiants, et pour commencer les plus fragiles d’entre eux. Voilà pourquoi je 
condamne vigoureusement ces blocages et surtout les violences commises à certains endroits 
à l’encontre des personnels et les locaux universitaires J’attends de tous ceux qui aiment 
l’université et sont attachés à la réussite des étudiants qu’ils les condamnent à leur tour. »
La Coordination Nationale des Universités qui réunit tous les acteurs qui font vivre 
l’Université, assure de sa solidarité les étudiants inquiets et tient à les rassurer en ce qui 
concerne l’issue de leur année universitaire. Elle s’engage à étudier en temps utile les mesures 
nécessaires pour garantir une évaluation juste du second semestre universitaire.
La Coordination Nationale des Universités dénonce les mensonges répétés des deux ministres 
de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et de l’Education Nationale, de même 
qu’elle dénonce leur attitude de mépris et de provocation par des simulacres de négociations, 
et la répression violente de manifestations pacifiques.
La Coordination Nationale des Universités affirme aujourd’hui que X. Darcos et V  
Pécresse sont les seuls responsables des blocages dans les universités et qu’ils portent 
seuls la lourde responsabilité de la mise en danger de l’année universitaire pour les 
étudiants. Elle refuse tout chantage qui enfermerait les personnels et les étudiants dans 
le dilemme : sauver la promotion actuelle ou sauver les promotions à venir. Elle ne peut 
être tenue pour responsable d’une situation que nous subissons.
 
