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Faire du classement européen des universités une référence pour la mobilité - communiqué du MESR, 23 octobre 2009
samedi 24 octobre 2009, par
Valérie Pécresse a fait un point sur l’avancement de la mise en place d‘un classement européen des universités, une des priorités portées par la France en matière d’enseignement supérieur lors de la Présidence de l’Union européenne. Ce classement prendra la forme d’une véritable cartographie des disciplines en Europe, conçue comme une aide aux étudiants pour leur choix d’inscription. Il doit devenir une référence dans le monde entier et supplanter par sa qualité et sa pertinence les classements actuels.
Communiqué sur le site du MESR
En effet, en choisissant de se doter de son propre classement des universités d’Europe et du monde entier, l’Union européenne entend assurer aux étudiants la garantie de la qualité des formations qu’ils suivent en dehors de leur pays d’origine. Ce classement devra être conçu comme une aide à la décision de mobilité des étudiants en offrant une information claire et objective sur l’offre de formations en Europe et dans le monde, et calibrée en fonction de leurs besoins individuels. Il deviendra un véritable moteur de la mobilité étudiante en Europe, mais aussi un outil pour les enseignants et les chercheurs.
La Commission européenne a lancé un appel d’offres, en novembre 2008, pour préparer d’ici à 2011 un premier classement des grandes universités européennes et mondiales. Ce classement "pilote" concernera quelques 150 institutions d’Europe, d’Asie, d’Australie et des Etats-Unis, pour des formations d’ingénieurs et de gestion d’entreprises. Dans chaque grand pays européen (Allemagne, France, Grande-Bretagne...), six établissements devront être classés, et un à trois dans les "petits" pays. Suite à cette expérimentation, et à partir des indicateurs élaborés et validés, la Commission envisage ensuite d’élargir le projet à d’autres formations et à un plus grand nombre d’établissements.
La Commission européenne a ainsi confié ce projet au Consortium CHERPA, le 2 juin dernier. Ce Consortium regroupe 7 entités européennes :
Cinq institutions leader en Europe :
The Centre for Higher Education Policy Studies (CHEPS) de l’université de Twente (Pays-Bas)
The Centre for Science and Technology Studies (C.W.TS.) de l’université de Leiden (Pays-Bas)
L’Université catholique de Louvain (Belgique)
L’Observatoire des Sciences et des Techniques (France)
Le CHE (Centrum für Hochschulentwicklung de Gütersloh), centre de recherches sur le développement du supérieur (Allemagne)
Deux entités spécialisées :
pour l’élaboration du classement en économie, l’European Foundation for Management Development (E.F.M.D.)
pour le classement des sciences de l’ingénieur, la Fédération Européenne d’Association Nationale d’Ingénieurs (FEANI).
Le réseau Cherpa devra mener une étude de faisabilité et prouver dans les deux ans, qu’un classement mondial est possible. Cette enquête bénéficie d’un budget à hauteur de 1,1 million d’euros.