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Les pistes de Chatel pour remplacer les profs absents - Libération, 20 janvier 2010

mercredi 20 janvier 2010, par Elie

article+vidéo - Le ministre de l’Education envisage, entre autres, « des partenariats avec Pôle emploi, en mobilisant ici ou là de jeunes retraités de l’Education nationale ou en travaillant avec des étudiants qui ne sont pas encore admis aux concours ».

Pour lire cet article sur le site de Libération.

Le ministre de l’Education nationale Luc Chatel a annoncé mercredi sur Europe 1 qu’il allait proposer trois pistes aux syndicats pour améliorer le système de remplacement des enseignants absents, en citant notamment la possibilité de « partenariats avec Pôle emploi ».

« Je vais travailler avec les organisations syndicales sur plusieurs pistes », a déclaré Luc Chatel, parlant d’« améliorer le système par trois moyens » : une plus grande « réactivité », une plus grande « souplesse » et la diversification du « vivier » des remplaçants.

« Aujourd’hui, on remplace trop lentement les professeurs absents », il y a « un délai de carence de 14 jours pendant lesquels le lycée doit se débrouiller avec un professeur absent » et « c’est seulement au bout de 14 jours que le rectorat intervient, il faut que dès le premier jour les autorités académiques soient mobilisés », a-t-il expliqué.

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Deuxième point, « si vous avez un manque de professeurs de mathématiques à Paris et que vous avez des professeurs de mathématiques disponibles à Créteil, et bien les professeurs de Créteil ne peuvent pas aller à Paris. Donc on va assouplir ce dispositif » entre académies, a-t-il ajouté.

« Troisième exemple : nous devons diversifier et enrichir notre vivier de remplacement, par exemple avec des partenariats avec Pôle emploi, en mobilisant ici ou là de jeunes retraités de l’Education nationale ou en travaillant avec des étudiants qui ne sont pas encore admis aux concours », a-t-il poursuivi.

Interrogé pour savoir si les difficultés de remplacement n’étaient pas une conséquence des suppressions de postes de professeurs, le ministre a répondu « non, ce n’est pas un problème nouveau, il est nettement antérieur à la question de la réduction des postes dans l’Education nationale ».

(Source AFP)