Accueil > Communiqués et textes des syndicats, coordinations, associations, sociétés (...) > Lettre-flash du SNES-UP n°38 : Formation des enseignants. Mettre un coup (...)
Lettre-flash du SNES-UP n°38 : Formation des enseignants. Mettre un coup d’arrêt à la politique gouvernementale (28 janvier 2010)
vendredi 29 janvier 2010, par
Syndicat National de l’Enseignement Supérieur – 78, rue du Faubourg Saint-Denis – 75010 – Paris
Tél. : 0144799610 – Fax : 0142462656 – Courriel : accueil@snesup.fr – Site web : www.snesup.fr
Dans le lourd dossier de la formation et du recrutement des enseignants, accéléré il y a plus d’un an et demi par le
Président de la République, le gouvernement a choisi délibérément de prendre de front toute la communauté
universitaire et éducative. Quasi unanimement, cette dernière a exprimé à de nombreuses reprises –notamment lors du
CNESER du 21 décembre– son rejet de cette réforme, aux incidences extrêmement dommageables pour les futurs
enseignants, leurs élèves, le système éducatif et la société tout entière. En engageant la dégradation de la formation
des enseignants, en imposant un bouleversement de l’offre de formation universitaire, en mettant en péril les IUFM et
des UFR – voire des petites universités – et en mettant en extinction, faute de postes, les concours de la fonction
publique, le gouvernement fait porter sur les universitaires les conséquences d’actes dont ils ne portent aucune
responsabilité.
Le SNESUP appelle tous les collègues, en concertation avec les étudiants, les stagiaires et les personnels des
universités à :
• exprimer leur opposition à cette réforme, notamment dans les conseils, à l’instar de la position des trois
conseils de Paris 8,
• refuser tout engagement collectif ou individuel dans son application, à commencer par l’élaboration de
maquettes,
• prendre toutes initiatives en ce sens, et les faire connaitre,
• prendre les contacts entre universités au niveau académique pour obtenir des positions communes,
• signer et faire signer massivement, bien au-delà des universitaires, la pétition « 100 000 voix pour la
formation ».
« Enseigner est un métier qui s’apprend ». La réforme gouvernementale dite de « masterisation » ne peut pas et ne
doit pas être appliquée.
La marche forcée imposée par le gouvernement est intolérable. Le SNESUP-FSU réaffirme son exigence du retrait de
cette réforme et de tous les textes publiés, afin d’ouvrir de véritables négociations pour une tout autre réforme. Il
défendra les principes suivants :
● le maintien du recrutement par des concours qui garantissent aux lauréats un poste effectif dans la fonction
publique d’Etat ;
● l’amélioration de la formation des enseignants et la reconnaissance de cette formation par un master ;
● le statut de fonctionnaire pour les personnels de l’éducation nationale ; le refus de toute forme de précarité ;
● une année de formation en alternance (1/3 enseignement ; 2/3 formation) pour tous les fonctionnaires
stagiaires ;
● la mise en place de pré-recrutements dès les années de licence.
Mettre un coup d’arrêt à la politique gouvernementale, nous devons tous nous y engager.
PARTICIPEZ MASSIVEMENT, LE 30 JANVIER A LA MANIFESTATION NATIONALE POUR LA DEFENSE DU SYSTEME EDUCATIF ET DE LA FORMATION DES ENSEIGNANTS, A L’INITIATIVE DE LA FSU
RENDEZ-VOUS ENSEIGNEMENT SUPERIEUR/RECHERCHE – 13 h 30
74, avenue Denfert-Rochereau, sous la banderole du SNESUP
VOTER ET FAIRE VOTER POUR LA LISTE SNESUP AU CTPU !
ENVOYER VOTRE VOTE CE WEEK-END
POUR QU’IL ARRIVE AVANT 12 H LE 4 FEVRIER AU MESR
Numéro 38 – 28 janvier 2010