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Valérie Pécresse veut 400 heures de cours minimum en licence - Libération. "Il faut améliorer la qualité de la formation en licence" - Le Monde (11 janvier 2011)

mardi 11 janvier 2011, par Anneflo

- Lire aussi sur le site du MESR ou sur celui de SLU : la Nouvelle Licence, un diplôme pour l’emploi (discours de Valérie Pécresse, 17 décembre 2010).

- Pécresse veut 400 heures de cours minimum en licence - Libération (11 janvier 2011).

Valérie Pécresse propose que le diplôme de la licence à l’université, qui va faire l’objet d’un nouveau texte réglementaire après négociation, comporte « 400 heures de cours minimum » pour les étudiants.

« Il faut que la qualité de l’offre soit plus homogène. Sait-on qu’aujourd’hui que les horaires offerts en licence s’échelonnent de 250 à 500 heures d’une université à l’autre ? Pourquoi ne pas décider d’offrir partout un minimum de 400 heures de cours par an en licence ? », affirme la ministre de l’Enseignement supérieur, dans un entretien au Monde de l’Education de mercredi.

Le 17 décembre 2010, en annonçant sa volonté de « remettre à plat » l’arrêté de 2002 qui définit les contenus actuels de ce diplôme, et de le soumettre « à la concertation » auprès de la communauté universitaire, la ministre avait précisé que le nouveau texte pourrait comporter un seuil minimal d’heures de cours, sans toutefois donner de chiffre.

Un référentiel national

Pour lire la suite de l’article sur le site de Libé.

- Valérie Pécresse : "Il faut améliorer la qualité de la formation en licence", Le Monde (11 janvier 2011).

Pour lire cet article sur le site du Monde.

Reconduite au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche lors du remaniement de l’automne 2010, Valérie Pécresse annonce, dans un entretien au Monde, les sujets sur lesquels elle travaillera d’ici à 2012.

Fin 2010, l’équipe gouvernementale a été largement remaniée, vous êtes restée. Après la loi d’autonomie des universités, quelle mission vous fixez-vous pour l’enseignement supérieur d’ici à 2012 ?

Je me fixe trois objectifs avant 2012. Améliorer la qualité de la formation – principalement celle de la licence – , privilégier l’innovation et, enfin, renforcer l’attractivité internationale. Le tout en marchant vers notre objectif d’amener le plus rapidement possible un jeune sur deux à un diplôme du supérieur.

A quoi ressemblera donc votre "licence idéale" en 2012 ?

Depuis que je suis ministre, je travaille sur la licence. Dans un premier temps, j’ai laissé les acteurs agir seuls dans le cadre du plan de réussite. Désormais, nous devons généraliser ce qui se fait de bien dans les universités. Nous allons ouvrir une large concertation pour définir un référentiel national de la licence, rédiger un nouvel arrêté l’encadrant au niveau national. Je souhaite que toutes les licences offrent des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être.

Il faut que la qualité de l’offre soit plus homogène. Sait-on qu’aujourd’hui, les horaires offerts en licence s’échelonnent de 250 à 500 heures d’une université à l’autre. Pourquoi ne pas décider d’offrir partout un minimum de 400 heures de cours par an en licence ? Je veux également que la future licence mène plus facilement à l’emploi. C’est la raison pour laquelle les partenaires sociaux doivent venir discuter avec les universitaires. On peut réfléchir ensemble. Qu’est-ce qui nous empêche de proposer à des professionnels, à des salariés seniors, qui en ont envie, de venir jouer un rôle d’expert auprès des jeunes ?

Ce recadrage national des licences n’est-il pas un paradoxe à l’heure où 90 % des universités sont désormais autonomes ?

Nous avons besoin de ce référentiel pour se mettre d’accord sur les connaissances et les compétences acquises en licence et mieux les faire connaître. L’innovation pédagogique trouvera sa place à l’intérieur de ce cadre national. Ainsi, rien n’empêche une université de développer à l’intérieur du référentiel un diplôme bidisciplinaire, bilingue, voire même totalement pluridisciplinaire, sur le modèle des bachelors américains, ou une licence en trois ans et demi pour les étudiants les plus fragiles... Imaginons !

Propos recueillis par Maryline Baumard et Philippe Jacqué

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