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Répression anti-syndicale à l’École Normale Supérieure : levée immédiate des sanctions ! - Communiqué du SNCS (2 novembre 2011) suivi du communiqué du PCF du même jour

mercredi 2 novembre 2011, par Laurence

La direction de l’École normale supérieure a décidé de rendre exécutoires des sanctions disciplinaires (blâme, avertissements) contre des élèves fonctionnaires-stagiaires ayant soutenu la grève des personnels de ménage et de cuisine de l’ENS au cours de l’hiver et du printemps 2011.

À l’issue d’un mouvement victorieux contre la précarité dans l’enseignement supérieur et la recherche, le choix pris par la direction de l’ENS porte un nom : revanche sociale.

Après les entraves mises à la liberté d’expression (interdiction d’une rencontre avec Stéphane Hessel à l’ENS en janvier 2011), la régression dont cette direction porte le symbole se poursuit. À travers les sanctions notifiées aux élèves, elle vise à présent le libre exercice du droit syndical.

Le Syndicat national des chercheurs scientifiques (FSU) soutient les étudiants sanctionnés. Il exige la levée immédiate de toutes les sanctions et le respect strict du droit syndical à l’École normale supérieure.

Meudon, le 2 novembre 2011

LE PCF EXIGE L’ABANDON DES SANCTIONS CONTRE LES ÉLÈVES DE L’ENS

S’insurger contre le maintien dans la précarité de personnels de la fonction publique embauchés illégalement en CDD depuis des années est maintenant passible de sanctions !

La directrice de l’ENS (Ecole Normale Supérieure), Monique Canto, après avoir convoqué des Conseils de discipline à l’encontre d’élèves fonctionnaires stagiaires ayant participé au mouvement de lutte contre la précarité dans son établissement l’année dernière, persiste dans sa volonté de faire un exemple en prenant la responsabilité de les sanctionner.

Après la condamnation inique de Gérard Piel, élu communiste des Alpes-Maritimes, pour avoir tenté d’empêcher une expulsion locative, la criminalisation de la solidarité active des citoyens s’intensifie. Aujourd’hui c’est le droit syndical qui est mis à mal. Les propos stigmatisants de Nicolas Sarkozy sur les Roms, les sorties indécentes de Claude Guéant prouvent que l’exemple vient d’en haut. Quand est-ce que ces gens, perchés au plus haut des institutions françaises, cesseront de déshonorer la République en lui portant atteinte chaque jour ?

Le PCF exprime dès à présent sa totale solidarité avec les élèves sanctionnés et exige l’abandon pur et simple des poursuites à leur encontre.

Parti Communiste Français
Paris, le 2 novembre 2011.