Accueil > Communiqués et textes des syndicats, coordinations, associations, sociétés (...) > « Madame la Ministre, rendez les 4 millions d’euros à l’université Paul-Valéry (...)
« Madame la Ministre, rendez les 4 millions d’euros à l’université Paul-Valéry Montpellier 3 ! ». Lettre ouverte à Geneviève Fioraso, 27 octobre 2013.
dimanche 27 octobre 2013
La lettre est ouverte à signature ici.
Nous, personnels et étudiants de l’université Montpellier 3, manifestons depuis des semaines et de toutes les manières notre rejet des mesures envisagées par le conseil d’administration : fermeture du site de Béziers, sélection des bacheliers, diminution des enseignements, fin du financement des contrats doctoraux, gel des postes 2014... Nous demandons l’abandon de ces mesures.
Nous savons que cette situation ne découle pas d’un problème de gestion interne, mais directement d’une politique que vous avez choisi de poursuivre en maintenant toutes les dispositions de la L.R.U. voire en les aggravant. C’est cette politique qui explique notre déficit ainsi que ceux d’un grand nombre d’universités en France.
En conséquence, nous vous demandons de rendre à notre université les 4 millions de dotation qui manquent à son budget pour assurer ses missions et appelons nos collègues des autres universités à se joindre à cet appel.
Conscients qu’une simple rallonge budgétaire ne constitue qu’une mesure ponctuelle, nous estimons qu’il est grand temps d’arrêter une politique qui fait l’unanimité contre elle, d’abroger la L.R.U. et le Pacte recherche, ainsi que votre loi qui en est le prolongement. Nous réclamons une loi de programmation à la hauteur des besoins des universités et des organismes de recherche, y compris en termes d’emplois pour résorber la précarité.
Nous attendons une réponse de votre part concernant la restitution des 4 millions manquants. Ensuite, nous vous invitons à venir à notre rencontre à Montpellier pour débattre de l’avenir de notre université et plus largement de l’avenir du service public d’enseignement supérieur et de recherche.
Lettre ouverte soutenue par :
CGT UM3, CGT UM1, SNTRS CGT, Snesup-FSU UM3, Snesup-FSU UM2, SNCS-FSU, Snprees FO34, UNEF Montpellier, Solidaires étudiants 34, SUD Éducation UM2 et SUD Recherche EPST, le Collectif des Précaires de la Recherche de Montpellier.