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Universités : un nouveau front budgétaire sur les contrats État-Région - Camille Stromboni, EducPros, 25 septembre 2014
vendredi 26 septembre 2014, par
L’inquiétude grandit. Après le budget 2015, ce sont les contrats État-Région qui font réagir les présidents d’université. En cause : les montants prévus pour l’enseignement supérieur et la recherche, jugés inacceptables.
A lire sur le site EducPros.
Nouveau cheval de bataille pour les universités : les contrats de projets État-Région. Après avoir dénoncé le manque de moyens promis aux facs pour 2015, la CPU (Conférence des présidents d’université) monte au créneau contre la baisse des montants destinés à l’enseignement supérieur et à la recherche dans les prochains CPER.
Les présidents tiennent pour "inacceptables en l’état ces propositions", écrivent-ils dans une tribune en date du 25 septembre 2014. L’État a communiqué aux régions les enveloppes pour 2015-2020, avec le plus souvent une diminution d’environ la moitié des sommes dépensées pour l’ESR lors du précédent contrat, évalue la Conférence. Objectif : ouvrir les négociations.
La Bretagne et les Pays de la Loire interpellent Manuel Valls
Les présidents des sept universités des régions Bretagne et Pays de la Loire ont également adressé une lettre au Premier ministre alertant des risques que font courir de telles baisses. "Les mandats de négociation provisoire pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation s’élèveraient à 50,4 M€ pour la Bretagne et à 37,3 M€ pour les Pays de la Loire, soit environ entre 25 et 30% de la contractualisation initiale du CPER 2007-2013", dénoncent-ils.
Des montants tellement faibles qu’ils ne permettront pas, selon eux, de maintenir le niveau d’équipement nécessaire à la production d’une recherche de qualité internationale, sans oublier que l’immobilier sera fortement impacté.
"Ces contraintes fragilisent clairement les équilibres financiers internes des établissements et rendent de plus en plus critique la construction des projets de budget 2015 des universités, après une année blanche d’investissement subie en 2014", soulignent-ils.
"L’avenir sacrifié"
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