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Un congrès sans fausse note à Poitiers - Baptiste Bize, La nouvelle république, 8 juin 2015
mardi 9 juin 2015, par
A force de parler doctorat, université, enseignement supérieur, recherche, ... à SLU on en oublie souvent d’aborder les thèmes essentiels.
Allez, on vous dit un petit mot du dernier congrès du PS pour tenter de nous rattraper.
Les socialistes poitevins se félicitent de la parfaite organisation du congrès de leur parti. Sur ce plan-là, au moins, tout le monde semble d’accord.
Une ombre au tableau ? Quelle ombre au tableau ? Les dirigeants socialistes poitevins qui viennent d’accueillir leurs camarades de la France entière durant trois jours au parc des expositions estiment que la charge du député frondeur d’Indre-et-Loire, Laurent Baumel, hier matin, n’est pas venue ternir le bilan de ce congrès du Parti socialiste qui devait être celui du rassemblement.
« Cette intervention de Laurent Baumel en fin de congrès était complètement à contretemps. Sur le ton, elle était décalée », juge Alain Claeys, le député-maire de Poitiers. « Je crois que l’on peut quand même dire qu’il y a eu un grand respect des uns et des autres pendant ce congrès. J’avais dit qu’il serait apaisé et il l’a été. »
Il faut dire que ce congrès de Poitiers était un peu le sien. Après La Marseillaise, après Bella Ciao, après que les derniers délégués avaient quitté la salle plénière, Alain Claeys était encore là avec son épouse, à discuter sur un coin de table. A faire durer le plaisir : « C’est vrai que je suis très ému d’accueillir ma famille politique ici. Je suis d’autant plus heureux que je n’entends que des louanges sur la beauté de la ville. Ayrault m’a dit que c’était un sans-faute. »
Son directeur de cabinet qui est aussi secrétaire de la section locale du PS de Poitiers, Mathias Aggoun, n’est pas étranger à ce succès. « Il n’y a pas eu de fausse note dans l’organisation de ce congrès ; les militants ont fait un travail extraordinaire », salue l’homme de confiance d’Alain Claeys qui fera d’ailleurs son entrée au bureau national en tant que membre du bureau des adhésions. « Au-delà des mots, ce sont les actes qui comptent et il ne manquera pas un socialiste derrière François Hollande en 2017 », ajoute-t-il.
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