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Des présidences d’université soutiennent la "loi travail" en fermant leurs universités - 18 mars 2016
vendredi 18 mars 2016, par
Jeudi 17 mars vers 16h30 la présidence de l’UPMC par M. Chambaz a décrété la fermeture de la fac du site de Jussieu sans autre explication que les agents de la sécurité interdisant l’entrée des jeunes (les personnes plus âgées pouvaient, elles, rentrer sous condition d’un motif), annulant ainsi des dizaines de cours, d’examens, etc. Les étudiant-e-s ont été laissé-e-s dehors sans autre explication.
Il s’avère que puisque la fac de Paris 1 a été fermée le matin même de cette journée de mobilisation étudiante, la coordination régionale qui devait se réunir à Paris 1, avait finalement opté pour le site de Jussieu.
*Ainsi pour empêcher une centaine de délégué-e-s des AG des différentes facs et lycées de la région parisienne, M. Chambaz (le président de l’UPMC), sous doute en concertation avec le gouvernement ou la préfecture, a décidé de fermer tout le site. Il a de plus refusé de rencontrer la délégation des délégué-e-s des différentes AG de région parisienne.
Les président-e-s des université de Paris 1 (Sorbonne) et Paris 6 (Jussieu) apportent ainsi leur plein soutien à la loi travail et sont prêts à utiliser des moyens complètements démesuré et révoltants pour casser notre mouvement de contestation.
Quand à cela s’ajoute la fermeture de Tolbiac, les interventions violentes de la police à Rouen, à Lyon, contre des lycéen-ne-s, etc.
Ces méthodes sont inacceptables ! Le climat ambiant avec l’état d’urgence et les contre-réformes de plus en plus violentes devient suffocant.
Il n’y a qu’une solution : construisons une mobilisation massive, de toutes et tous, étudiant-e-s, salarié-e-s, chômeurs/ses, pour faire reculer le gouvernement sur la loi travail et sur l’état d’urgence.
Seule un grève massive bloquant l’économie pourra aboutir, faisons tout
pour la construire.
La présidence de l’UPMC doit banaliser les jours de mobilisation et
payer les salaires des travailleurs/ses en lutte.