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Après le personnel et les enseignants, les étudiants de l’université Jean-Jaurès votent la grève - La Dépêche, 14 décembre 2017
dimanche 17 décembre 2017, par
Première journée de grève musclée, ce jeudi matin, pour les enseignants et le personnel de l’université Toulouse Jean-Jaurès, mobilisés contre la fusion prévue de l’université du Mirail avec Toulouse 3, l’INP, l’Institut national polytechnique et l’Insa, l’Institut national des sciences appliquées.
Les étudiants ont aussi voté ce jeudi en début d’après-midi la grève, à la quasi-unanimité. Ils étaient 600 à 700 à s’être déplacés à l’assemblée générale, selon Anna Trotzky, la représentante de Solidaires-Etudiant.e.s. "C’est la plus grosse assemblée générale de l’année", précise-t-elle. Ils décideront lundi lors d’une prochaine assemblée générale s’ils la reconduisent.
"Démission, démission !"
Après avoir voté hier la grève et une motion de défiance contre Daniel Lacroix, le président de l’Université, en exigeant sa démission, environ 250 personnes, selon les organisateurs, se sont donc réunies ce matin pour amplifier la mobilisation et porter en personne la motion de défiance à Daniel Lacroix. Un cortège s’est formé pour rejoindre le conseil documentaire, où siégeait le président de l’Université. Une délégation constituée des représentants de l’intersyndicale (FSU, CGT, Sud-Solidaires, FO, Unsa) et des représentants des étudiants (UET, Solidaires) a pénétré dans la salle, alors que la foule scandait "Démission, démission !"
Après voir lu à Daniel Lacroix la motion de défiance, ils lui ont remis le document en mains propres et lui ont demandé de le signer, ce qu’il a refusé. Puis, le reste des personnels a aussi fait son entrée dans la salle, et tour à tour, plusieurs personnes ont exprimé leurs griefs. "Tu t’es rendu indigne de tes fonctions, je te demande solennellement de démissionner", a lancé l’un, se présentant comme l’un des membres du conseil d’administration. "C’est pas si simple", proteste Daniel Lacroix. "M. le président, vous avez réussi par votre fellonie à faire se lever tous les personnels", reprend une autre personne. "Il faut juger les choses globalement", tente encore de reprendre Daniel Lacroix. "Trahison, démission !", scande à nouveau la foule.
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