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Amélie, étudiante recalée en master : « C’est une profonde injustice » - Camille Stromboni, Le Monde, 18 novembre 2018
samedi 17 novembre 2018, par
Le « droit à la poursuite d’études » ? Du pipeau…
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La déception est à la hauteur de la surprise. « Pour moi c’est mort, c’est vraiment fini », lâche Amélie, diplômée d’une licence de biologie à l’université Toulouse-III. L’étudiante de 24 ans n’a plus d’espoir pour intégrer un master en biodiversité ou en écologie, alors que plus de deux mois sont passés depuis la rentrée universitaire. Elle vient de plier bagage, direction la Franche-Comté chez ses parents, pour s’engager dans une « année blanche » qu’elle vit comme une « profonde injustice », alors qu’elle faisait « confiance au système ».
La sélection à l’entrée du master (ex-maîtrise), instaurée par une loi de décembre 2016 sous le quinquennat Hollande, est assortie d’un droit à la poursuite d’études. Chaque étudiant titulaire d’une licence, qui se retrouve sans formation à l’issue de ses candidatures en master, peut saisir le recteur d’académie, qui doit lui faire « au moins trois propositions d’admission », d’après les textes réglementaires.
Mais le recours d’Amélie devant le rectorat toulousain, déposé fin juin après avoir reçu les réponses négatives des six masters dans lesquels elle avait postulé, ne lui a permis d’obtenir aucune proposition d’admission. Malgré ses multiples relances au rectorat, à la mi-novembre, elle se retrouve toujours « sans fac ».
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