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Dans les murs des universités

Votes, "grèves du zèle" et autres actions

vendredi 14 décembre 2007, par Laurence

[|Votes|]

-  mise en place d’un vote interne dans chaque université à l’attention de tous les personnels sur la question : « Etes-vous contre l’application de la loi LRU ? »
-  votes des départements et des sections (lorsque les UFR ne le peuvent ou ne le veulent) à pratiquer lors des réunions ordinaires (résultats relayés par le site SLU)

Empêcher les C.A. de voter les nouveaux statuts. La date butoir imposée par la loi pour déterminer le nombre de membres du CA (entre 20 et 30) et sa composition (répartition des postes entre les différentes catégories de personnels) est le 11 février. Cette date est à ne pas confondre (les présidents jouent parfois sur cette confusion) avec celle du 11 août qui concerne les élections au CA et constitue donc de facto la date butoir pour le reste des statuts. Tout en refusant de voter le reste des statuts, il peut être opportun en fonction des situations locales d’accepter de voter le nombre et la composition du CA (en cas de non-vote, la loi impose un CA à 20).
-  pour les commissions de préparation des nouveaux statuts ou au CA lui-même : demander le report à une date ultérieure du débat sur ces modifications statutaires. En cas de refus, demander un vote indicatif préalable sur l’opportunité du débat. En cas de refus, pratiquer le refus de vote de sorte que la majorité qualifiée ne soit pas atteinte.
-  jouer sur les délais de convocation et les quorums (parfois non respectés), en passant par les délégués étudiants si l’on n’a pas de sympathisant au CA.

Elections au CA : date butoir imposée par la loi, le 11 août 2008. Selon les situations
-  repousser l’échéance autant que possible
-  ne pas la repousser dans les cas où leur imminence est un moyen d’alerter et de mobiliser les collègues
-  dans un cas comme dans l’autre, proposer des « plate-formes électorales » aux listes en lice (leur imposer des propositions de limitation des effets de la LRU) et en cas d’insuccès présenter des listes alternatives.

[|Actions relevant de la « grève du zèle »|]

c’est-à-dire d’une application scrupuleuse de nos charges. Nous proposons ici deux lettres-types pour demande de texte et envoi de note au rectorat. Exemples :

-  demande systématique des textes de lois obligeant ou autorisant telle ou telle démarche.
Pour écrire au Rectorat de Paris, en particulier à la Chancellerie des Universités (envoi de notes en recommandé). Monsieur le Recteur de l’Académie de Paris,Chancellerie des Universités de Paris 47, rue des Ecoles 75230 Paris Cedex 05

-  envoi en recommandé des relevés de notes (ou des copies si elles sont anonymes) au seul Rectorat. À pratiquer avec discernement en tenant compte de la situation des étudiants qui ont parfois impérativement besoin que leur semestre soit validé immédiatement.

[|Actions universitaires diverses|]

-  refuser de pratiquer l’orientation consécutive à la pré-inscription obligatoire des étudiants prévue par la LRU.
- inviter (en collaboration avec SLR, praticien de la démarche) à une démission collective des directeurs d’UFR et d’équipes de recherche.
- concernant l’évaluation des laboratoires en cours : relayer nationalement nos protestations par une lettre aux experts de l’AERES pour expliquer notre désaccord avec les critères d’évaluation (car ces critères seront importants dans la modulation des services).