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Communiqué de la Conférence des doyens des facultés et directeurs d’UFR de lettres, langues,arts, et sciences humaines et sociales (CDUL) (28 mai 2009)
mardi 2 juin 2009, par
La Conférence des doyens des facultés et directeurs d’UFR de lettres, langues,arts, et sciences humaines et sociales (CDUL) a accepté de siéger au sein de la commission Marois-Filâtre, chargée de faire des propositions nouvelles pour la réforme de la formation et du recrutement des enseignants. Les représentants de la conférence ont toutefois manifesté leurs doutes quant à la possibilité et à la pertinence d’aboutir à la conclusion du travail d’ici au 15 juillet.
La diffusion publique de nouveaux projets de décrets, soumis au CTP, renforce les réserves émises à l’origine par la CDUL, et paraît de nature à paralyser la commission et à rendre inutile la participation des conférences représentant les acteurs de la communauté universitaire.
La CDUL demande aux co-présidents de la commission d’obtenir du ministère le retrait sans délai de ces textes qui font obstacle au bon déroulement des travaux qu’ils sont chargés d’animer.
La CDUL s’associe à toutes les initiatives qui sont prises pour exiger le maintien d’une véritable formation professionnelle des enseignants.Elle demande à nouveau que les lauréats des concours 2010 bénéficient des mêmes conditions de formation après le concours que leurs prédécesseurs et qu’à compter de 2011, la formation des stagiaires soit améliorée et organisée sur la base d’une véritable alternance entre service en responsabilité et formation disciplinaire et professionnelle.
La CDUL demande également à nouveau que les conditions d’inscription aux concours 2010 demeurent identiques à celles d’aujourd’hui. Au titre de l’année transitoire, une circulaire ne saurait imposer que l’inscription à l’IUFM vaille également pour inscription en M1 par « convention avec une UFR » (Lettre du DGES du 14 mai). Dans l’attente d’un cadrage national de la formation des enseignants, qui s’avère nécessaire, un texte réglementaire ne paraît ni légitime ni efficace. Il appartient en effet aux seules universités de valider les contenus de formation reconnus au titre du master. Tout dispositif transitoire imposé dans la précipitation ne pourrait de plus que susciter de nouvelles réactions négatives conduisant à de nouveaux blocages.
28 mai 2009