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Colloque de la CPU : la rénovation de la licence au cœur des débats, EducPros, 13 mai 2011

vendredi 13 mai 2011, par Chabadabada

La CPU (Conférence des présidents d’université) s’est réunie à Toulouse du 11 au 13 mai 2011 pour son colloque annuel. Sur le thème "Une ambition pour la licence", la première journée de débats a notamment abordé la question de l’innovation pédagogique en premier cycle. Échos des échanges.

Alors que la licence fait l’objet d’une réflexion ministérielle (un comité d’orientation devrait rendre ses conclusions dans les prochaines semaines), la question du premier cycle figurait au cœur des débats du colloque annuel de la Conférence des présidents d’université, qui s’est déroulé du 11 au 13 mai à Toulouse. En séance plénière, dans l’après-midi du jeudi 12 mai, plusieurs orateurs ont développé le thème de l’innovation en licence.

Jean-Pierre Korolitski, inspecteur général, tout en expliquant les bienfaits de la mise en place du LMD (licence-master-docotrat), a estimé qu’il fallait aller encore plus loin. "Les établissements n’utilisent pas encore à plein les potentialités du LMD pour diversifier encore plus les formations et s’adapter à des publics différents", a-t-il déclaré. Les universités pourraient par exemple assouplir le rythme d’apprentissage pour les jeunes salariés ne pouvant étudier qu’à temps partiel. Surtout, Jean-Pierre Korolitski considère qu’il faut associer et motiver les enseignants comme les établissements dans cet effort d’innovation. Une façon de responsabiliser les universités serait, selon l’inspecteur général, d’en finir avec les habilitations périodiques de la licence. "Peut-on imaginer réellement qu’une université ne soit pas habilitée à délivrer une licence ?", a-t-il interrogé. Passer d’un système d’habilitation a posteriori serait une façon de "leur faire confiance et de les responsabiliser pour leur permettre d’innover plus".
Éclairage international

Andrée Sursock, senior adviser à l’EUA (Association des universités européennes), a apporté un éclairage international sur la question de l’innovation. Elle a, à son tour, souligné l’importance du rôle des enseignants-chercheurs. "Les universités étrangères les plus innovantes sont celles qui disposent d’un service universitaire de pédagogie solide", offrant des ressources documentaires, expertise ou possibilités de formation aux professeurs.

Expliquant que le repérage des bons enseignants passait par l’évaluation, la représentante de l’EUA est revenue sur la réticence des universitaires françaises en la matière. "Plutôt que de parler d’évaluation des enseignants, on préfère parler chez vous d’évaluation des enseignements", a-t-elle pointé.

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