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Article 2 de la LRU2 encourageant les cours en anglais : après les "pour", les "contre" et les "nipournicontre" - MàJ le 10 juin 2013

lundi 10 juin 2013, par Mademoiselle de Scudéry

40 académiciens sabre au clair, 9 étrangers, 1 recteur, Antoine Compagnon, Claude Hagège…
A Turin, à Milan…
J-M Ayrault, 1er ministre…
Deux chercheur en physique des particules.
Un québécois

France – “La voie royale vers la médiocrité”

Christian Rioux, correspondant du quotidien québécois Le Devoir, sur l’enseignement en anglais à l’université. (Courrier International, 10 juin 2013)

Courrier internationalLe projet de loi qui facilite l’enseignement en anglais à l’université suscite un vif débat. C’est un sujet important ?
Christian Rioux – Très important. Il y avait déjà tout ce qu’il fallait dans la loi pour permettre à un professeur étranger d’enseigner dans une autre langue. Cette fois, il en va de la qualité de l’enseignement supérieur en France et de la capacité des chercheurs français à faire de la recherche dans la seule langue où ils excellent vraiment : le français. A qui fera-t-on croire qu’un professeur français enseignera aussi bien en anglais qu’en français ? On veut attirer les meilleurs étudiants du monde et on pense le faire en rabaissant la qualité des cours ! Enseigner en anglais en France, c’est la voie royale vers la médiocrité.

Quel est votre regard de Québécois sur le sujet ?
Cette loi sème le défaitisme dans toute la francophonie. Elle traite le français comme si c’était le suédois ou le néerlandais alors qu’il est la langue d’un bassin de 200 millions de personnes réparties sur tous les continents et la deuxième langue la plus traduite et enseignée dans le monde. Comment voulez-vous ensuite que les Québécois, les Sénégalais, les Roumains résistent à l’anglicisation galopante ? Ce sont eux que la France écarte ainsi d’un revers de la main. Quant aux meilleurs étudiants qui souhaitent étudier en anglais, croyez-moi, ils préféreront toujours l’original à sa pâle copie hexagonale.

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No all’inglese come lingua esclusiva
Il Tar ferma il Politecnico
Accolto il ricorso dei professori contrari alla svolta dell’università

Corriere della sera, Milano, Federica Cavadini, 24 maggio 2013
[…]
Il primo annuncio del rettore ingegnere Giovanni Azzone con l’allora ministro Francesco Profumo era stato all’inizio del 2012. « Lezioni solo in inglese entro due anni ». « Perché dobbiamo formare capitale umano di qualità in un contesto internazionale per rispondere alle esigenze delle imprese e a quelle degli studenti che chiedono di essere pronti per un mercato mondiale del lavoro », la motivazione del rettore. E aveva spiazzato molti, dentro e fuori dal Politecnico. Sull’esclusione dell’italiano subito un vivace dibattito. Voci diverse, dagli atenei all’Accademia della Crusca. Lo slancio forte, verso l’internazionalizzazione divideva i professori, anche in un ateneo che conta già oltre venti corsi di laurea e altrettanti dottorati in inglese. Il punto critico ? La scelta obbligata. Insegnare e imparare « esclusivamente » in una lingua diversa. Eliminare l’italiano. La svolta del Politecnico incide sulla libertà di insegnamento e sul diritto allo studio, si legge nella sentenza dei giudici amministrativi. Erano gli argomenti forti del partito contro. Un conto è conoscere una lingua straniera, altro è tenere lezioni ed esami. « Abbasserebbe la qualità della formazione », una delle obiezioni.
[…]
Ora è tutto fermo, si va avanti con il bilinguismo. Dopo il triennio resiste il doppio binario dei corsi nelle due lingue, per le magistrali e per i dottorati. « E ci auguriamo che gli organi di governo dell’ateneo decidano di non presentare appello », dicono i ricorrenti.

Non à l’anglais comme langue exclusive.
Le Tribunal Administratif arrête l’Institut polytechnique de Milan ; il admet le recours des professeurs opposés au virage de l’Université.
La première annonce du recteur-ingénieur Giovanni Azzone conjointement avec le ministre d’alors Francesco Profumo, avait eu lieu début 2012. «  Des cours en anglais d’ici deux ans ». « Parce que nous devons former un capital humain de qualité dans un contexte international pour répondre aux exigences des entreprises et à celles des étudiants qui demandent à être préparés à un marché international du travail » ; telle était la motivation du recteur. Et il en avait surpris plus d’un, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Institut polytechnique. Sur l’exclusion de l’italien : vif débat. Voix divergentes des universités à l’Académie. Ce fort élan vers l’internationalisation divisait les professeurs, y compris dans une université qui comptait déjà plus de vingt cours de licence et tout autant de doctorats en anglais. Point critique atteint ? Choix obligatoire. Enseigner et apprendre « exclusivement » dans une autre langue. Éliminer l’italien. Le virage de l’Institut a une incidence sur la liberté d’enseigner et sur le droit aux études peut-on lire dans l’arrêt des juges administratifs. C’était l’argument principal des anti. C’est une chose que de connaître une langue étrangère, c’en est une autre que de faire cours et de faire passer des examens. Une des objections : « Cela abaisserait la qualité de la formation ».
[…]
Maintenant, tout est arrêté ; on continue avec le bilinguisme. Pour une période de trois ans, la double voie des cours dans les deux langues est maintenue pour les normaliens et les doctorants. « Et nous espérons que les instances gouvernantes de l’université ne décideront pas de faire appel » disent les requérants.


Des cours en "globish" ? Non, merci

Tribune de Marco Zito (Physicien des particules) dans Le Monde, 29 mai.

Dans quelle langue dispenser les cours universitaires ? Le débat a été déclenché par une disposition du projet de loi Fioraso qui ouvre un peu plus les portes de l’université à l’anglais. Pour ses partisans, cela préparerait mieux les étudiants à travailler dans un monde globalisé où l’anglais est la langue courante. Cela permettrait aussi d’attirer plus d’étudiants en provenance des pays émergents, comme la Chine ou l’Inde, qui seraient aujourd’hui repoussés du fait de la barrière linguistique.
Je voudrais soutenir, ici, un point de vue opposé. Il ne s’agit pas de se retrancher derrière une défense aveugle du français à coup d’interdits (j’utilise moi-même au quotidien l’anglais dans ma vie de chercheur), mais de comprendre où cette évolution pourrait mener.
Un des arguments avancés en faveur de la nouvelle loi est le développement des coopérations internationales et européennes en particulier. Noble cause. Toutefois il ne s’agit pas de l’objectif principal de l’université qui reste celui de former des étudiants de ce pays, donc francophones. Si les étudiants ont du mal à s’adapter à l’anglais, c’est que leur formation initiale et leur pratique de cette langue devraient être renforcées, au niveau du cursus scolaire.
Y remédier au niveau universitaire n’est pas la bonne solution. Si l’enseignement universitaire en anglais devait se généraliser, cela constituerait un handicap supplémentaire pour ceux qui n’ont pas pu bénéficier d’un soutien extrascolaire (cours particuliers, voyages et séjours à l’étranger).
Cette évolution pourrait être favorable aux enfants d’une élite sociale qui sont déjà aujourd’hui majoritaires parmi les étudiants. Ceux qui n’en font pas partie, et ne maîtrisent que le français, resteraient derrière. Un pas de plus vers une société à deux vitesses, avec une élite globalisée, qui détient la richesse, le pouvoir et le savoir, qui pense la "pensée unique" et possède une langue globale.
Un deuxième argument qui me tient à cœur est celui de la langue. Derrière la proposition de l’anglais et même de sa version globalisée, le global english ou "globish", pour les cours universitaires, il y a une conception de la langue comme véhicule de communication neutre. Or c’est loin d’être le cas. On sait en philosophie que certains concepts, pensons à Hegel ou à Heidegger, sont difficilement traduisibles. Cela signifie qu’on ne pense pas le monde de la même façon en français ou en japonais. La langue permet d’appréhender la réalité à travers des concepts qui ont une épaisseur et une histoire. Loin d’être une faiblesse, c’est une richesse pour la recherche, y compris pour les sciences dures. Réduire la recherche au globish, c’est l’appauvrir.
Pendant presque un millier d’années, le latin était la langue du savoir et de l’université. A partir de la Renaissance, des intellectuels ont eu l’audace d’écrire dans les langues du peuple, par exemple en français ou en italien. Pensons à Rabelais, Montaigne ou Galilée. C’était s’adresser à de nouvelles classes sociales, rapprocher la culture, y compris celle scientifique, du peuple, la féconder par une circulation d’idées élargie.
Depuis, les sciences ont prospéré et avancé grâce à ces échanges, multiculturels et multilinguistiques. Le globish à l’université marquerait un retour en arrière de plusieurs siècles, avec une nouvelle fracture entre le savoir et la majorité de la population. La science et la société ont tout à y perdre.


Bid in France to Add Courses in English Raises Fear for Language

NewYorkTimes, 24 mai 2013

PARIS — The reaction was loud, swift and fierce this week to a proposed law that would require French universities to teach more of their courses in English, a measure that a well-known scholar had called a “suicidal project” that would lead to France’s sacrificing its language to “Americanization disguised as globalization.”
[…]
But the proposal has raised some eminent hackles. [1]
[…]


Français, gardez votre langue à l’université

Tribune dans Libération du 21 mai 2013, signée par des universitaires étrangers.

Le Parlement français examine ce jour un projet de loi qui risque de contribuer à l’expansion rapide de l’anglais comme vecteur principal d’enseignement dans le système universitaire français. Nous, qui décidons depuis la Chine, le Brésil, les Etats-Unis, l’Europe centrale, de l’envoi de nos étudiants en France, nous nous permettons de vous mettre en garde contre la disposition législative envisagée, présentée comme un remède miracle pour favoriser « l’attractivité » de vos universités auprès de nos étudiants.

Elle repose en fait sur une double erreur d’appréciation. La première porte sur les raisons qui conduisent des étudiants étrangers à faire le choix de la France. Pas plus que les touristes ne viennent chercher dans votre pays des Starbucks ou des McDonald’s, nos étudiants n’aspirent à recevoir en anglais, dans vos universités ou grandes écoles, une formation que, sans vouloir vous désobliger, vos partenaires anglophones sont mieux armés que vous pour dispenser. La mondialisation, qui provoque des phénomènes d’uniformisation, a cet effet paradoxal de faire de la diversité une valeur : ce que les meilleurs d’entre eux viennent chercher en France, la raison pour laquelle nous les y envoyons, c’est justement une autre façon de penser, une autre façon de voir le monde, un modèle culturel alternatif aux modèles anglo-saxons dominants. Nous avons impérativement besoin de cette autre voie. Or, cette différence est liée à la langue que vous parlez.
[…] Lire la suite ici
Emily Apter New York University, responsable de collection à Princeton University Press ; Izabela Aquino Bocayuva Directrice du Centre de philosophie, université de Rio de Janeiro ; Xiaoquan Chu Doyen de l’Institut des langues et de la littérature étrangère, université Fudan, Chine ; Jacques Lezra Department of Comparative Literature, New York University ; Michael Loriaux Professor of Political Science, Northwestern University ; Nobutaka Miura Professeur à l’université Chûo, Japon ; Myroslav Popovych Directeur de l’Institut de philosophie de l’Académie des sciences d’Ukraine ; Dumitru Topan Recteur de l’université de Craiova, Roumanie ; Fernando Santoro Directeur du programme de doctorat, université de Rio de Janeiro.


Take your pipette

Le canard enchaîné, 24 avril à lire ici.


Loi sur l’université : non au suicide linguistique de la France, oui au multilinguisme.
Michel GUILLOU, Recteur, le 7 mai 2013 dans le NouvelObs ici
Extrait : « Cela suffit, il faut dire non à l’article 2 du projet de loi Fioraso sur l’enseignement supérieur et la recherche, qui sera examiné fin mai par l’Assemblée nationale, et ce pour une raison simple : ce texte permet, sans le dire explicitement, en contournant la loi Toubon, de remplacer le français par l’anglais comme langue d’enseignement pour les étudiants français dans les universités. »


L’université française va-t-elle parler anglais ?

Libération, 12 avril 2013 à lire là.


« With friends like these, who needs enemies ? »,

Libération, 3 avril 2013, billet d’Antoine Compagnon.,


Refusons le sabordage du français

Claude Hagège, Le Monde, 26 avril 2013 (abonnés)

La France n’est certes que la source historique, et non la propriétaire exclusive de la langue française, que partagent avec elle, à travers le monde, les soixante-dix-sept États et gouvernements constituant ensemble l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Du moins jusqu’ici. Car le projet de loi Fioraso, qui veut imposer, en faveur de l’anglais, une très large extension des exceptions au principe du français langue de l’enseignement, des examens et des concours, pourrait avoir pour conséquence, du fait de la valeur symbolique d’un acte de sabordage du français par la France officielle elle-même, un doute croissant quant à la légitimité de la promotion de cette langue par les autres pays francophones. Heureusement, quelques espoirs subsistent : le directeur du Salon du livre du Beyrouth me disait, à la fin d’octobre 2009, en un français aussi classique que sa voix était sereine et teintée d’ironique mépris : « Laissez là vos alarmes : si la France torpille le français, d’autres pays seront toujours là pour le revigorer et galvaniser sa diffusion ! »

On se demande, pourtant, d’où peut bien venir, en France, cet acharnement contre la langue française. De la monarchie à la République, surtout aux heures les plus tragiques de cette dernière, tout illustre ce dicton : « C’est par sa langue que vit une nation. » Les dirigeants de la nation française sont-ils donc saisis d’une pulsion d’autodestruction ? A supposer que tel ne soit pas le cas, tout francophone lucide ne peut qu’adresser aux gens de pouvoir à Paris et aux intellectuels malvoyants qui les inspirent, le message suivant : « N’entendez-vous pas s’esclaffer les étudiants étrangers que votre exorbitante et naïve assurance prétend attirer dans vos universités et vos écoles par un enseignement en anglais, alors qu’il n’y est pas langue maternelle ? Ne voyez-vous pas que les mieux informés d’entre eux commencent à avoir pitié de votre dérisoire servilité face aux mécanismes du profit, et à se demander quelle déplorable aliénation vous torture, alors qu’ils respectaient jusqu’ici la culture et la langue françaises ? Allez-vous protéger enfin vos tympans contre les sirènes des universitaires liés par des conventions avec des établissements anglophones, et qui n’ont pas encore compris que c’est en utilisant le français qu’ils accroîtront le prestige de leurs travaux, et non en mordant le sol devant l’anglais ? »

Le français est depuis le XIIIe siècle une langue à vocation internationale, d’abord européenne, puis levantine, puis mondiale. Il est aujourd’hui la seule langue, avec l’anglais, qui soit présente sur les cinq continents. Chaque réunion de l’OIF montre que la promotion du français encourage celles de toutes les autres langues des pays membres. Madrid, Lisbonne-Brasilia, et maintenant Pékin dressent, face à la résistible domination de l’anglais, l’arme irrésistible de la diversité. Et c’est à ce moment même que la France, qui possède une longue antériorité historique dans l’illustration de sa langue, devrait sacrifier cette dernière aux pauvres pièges de l’argent ? !
Il est encore temps de réagir devant le burlesque en passe de devenir le consternant. Il est encore temps de se mobiliser avant qu’un projet de loi porteur du cancer ne soit proposé à la représentation nationale. Une partie grandissante du public bien informé est en train de se déprendre du vertige de l’américanisation déguisée en mondialisation. L’Académie française, elle aussi, dénonce un projet suicidaire.

Quant aux masses françaises, abreuvées de sous-culture américaine, elles ne manifestent aucun désir de substituer l’anglais au français dans l’enseignement en France. Ce sont donc les forces vivantes et majoritaires du pays que l’on insulte en plaçant l’anglais sur un piédestal dont il n’a que faire, surtout venant du gouvernement français. Battons-nous pour notre langue ! Car même si l’enjeu est aussi d’éviter, par solidarité civique, aux autorités de sombrer dans le grotesque en même temps que dans l’indignité, c’est de notre identité qu’il s’agit. Il n’est plus temps de clore nos paupières : nous sommes en guerre !


Circulaire relative à l’emploi de la langue française.

25 avril 2013

Résumé : Dans le cadre de la politique de modernisation de l’État, cette circulaire rappelle le cadre légal de l’emploi de la langue française par l’administration qui marque la volonté de maintenir le français comme élément de cohésion sociale et moyen de communication publique et internationale. Elle tend à se montrer vigilant sur l’application du cadre légal qui garantit l’usage du français sur notre territoire tout en se tenant prêt à accompagner les adaptations que pourraient justifier les évolutions économiques, sociales et technologiques de notre pays.

M. Jean-Marc AYRAULT, Premier ministre.
Télécharger le fichier complet ici

Domaine(s) : Affaires étrangères Agriculture et pêche Budget, fiscalité Collectivités territoriales Culture et communication Défense Écologie, développement durable Économie, finance, industrie Éducation, enseignement supérieur, recherche Fonction publique Immigration Intérieur Jeunesse, sports, vie associative Justice Outre-mer Petites et moyennes entreprises, commerce, artisanat, professions libérales Santé, solidarité Transports, équipement, logement, tourisme, mer Travail, emploi, formation professionnelle Administration Ville Pouvoirs publics.


Maintien du français en Facultés

Jacques Maillard, chercheur au CNRS en physique des particules, répond au collectif de six chercheurs scientifiques.

10 mai 2013
À lire intégralement ici dans le blog des lecteurs du Monde.

Les signataires de cette tribune qui sont en charge d’institutions dont l’activité est vitale pour l’avenir de notre pays ont bénéficié d’un enseignement de très haute qualité, dans leur langue maternelle, payé par la nation. Pourtant ils s’autorisent à participer à une attaque délibérée contre notre langue nationale, et arguent de leur position pour refuser aux étudiants d’aujourd’hui le droit à recevoir ce même enseignement dans leur langue, qui est celle de leur pays.

Ils prétendent que liberté serait laissée aux professeurs d’enseigner dans la langue nationale, alors même qu’ils savent très bien que les lois actuellement mises en place, et les traités européens, pourraient imposer, lorsque la dernière barrière ( la loi « Toubon » ) serait détruite, le passage au tout anglais.

Ils feignent d’ignorer que le premier but de l’université n’est pas de s’insérer dans un « prétendu marché international de l’éducation » mais de former des étudiants français, dont eux-mêmes, et les parents de ces étudiants et tous les Français, payent les études par leurs impôts. Ils omettent la motivation principale de maints étudiants étrangers, qui viennent en France pour sa culture, dont sa langue.[…]



[1Google trad : Mais la proposition a soulevé quelques hérisser éminents. !!!!