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L’université de Versailles Saint-Quentin a sombré dans l’affairisme - Lucie Delaporte - Mediapart -25 mars 2014

mercredi 26 mars 2014, par Chris

L’université de Versailles Saint-Quentin, aujourd’hui sous tutelle du rectorat et qui attend d’être fixée mardi 25 mars sur son budget, est en proie à une crise financière sans précédent. Les affaires personnelles de certains de ses dirigeants, dont la gestion a été sévèrement dénoncée par la Cour des comptes, ont, elles, prospéré.

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L’ancienne présidente de l’Université de Versailles Saint-Quentin est une femme dynamique. Tous les gens qui l’ont côtoyée – et même ceux qui ont eu à souffrir des méthodes autoritaires de celle qui dirigea l’établissement pendant dix ans – s’accordent au moins sur ce point. Mais le rapport très sévère de la Cour des comptes sur la gestion de l’université aujourd’hui sous tutelle rectorale, et qui attend d’être fixée mardi 25 mars sur son budget, n’a sans doute pas suffisamment examiné l’esprit entrepreneurial de Sylvie Faucheux.


Sylvie Faucheux ne faisait pas que présider la fondation Fondaterra. Créée et financée par GDF Suez, Vinci et EDF, cette fondation a fortement appuyé le partenariat public-privé (PPP) énergétique passé par l’université en 2011 avec… GDF Suez. Sylvie Faucheux animait aussi le think-tank dédié aux partenariats publics-privés universitaires, au sein du Club PPP – un lobby pro-PPP comme nous le révélions récemment. Celle qui fut candidate aux législatives en 2007 pour le PS est une femme pleine de ressources.


Manifestement, mener toutes ces activités tout en présidant une université de plus de 15 000 étudiants ne lui suffisait pas. Mediapart a ainsi découvert que Sylvie Faucheux et certains membres de la direction de l’université s’étaient aussi lancés, en toute discrétion, dans l’activité de conseil.


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