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Communiqué de membres élus de la CFVU de l’université de Paris 3 - 8 juin 2018

vendredi 8 juin 2018, par Laurence

Ce 8 juin 2018 était prévue une séance de la CFVU au centre Censier en salle Las Vergnas à 8h30.

Nous avions réclamé le mercredi 6 juin, par envoi à la mailing list de la CFVU, une modification de l’ordre du jour, estimant que l’ordre du jour proposé n’était pas pertinent au regard des urgences et de la situation actuelle, tant au niveau local que national.
Nous avons proposé à la Commission, dès l’ouverture de la séance, que l’ordre du jour soit entièrement remplacé par un point unique, selon les modalités prévues à l’article 11 du règlement intérieur :

Fonctionnement de ParcourSup et conséquences de son application à Paris 3 :
- Critères adoptés par les Commissions d’examen des vœux
- Résultats des classements
- Fonctionnement des Commissions
- Classement par le rectorat des vœux de trois portails
- Premiers retours de ParcourSup
- Mise sous surveillance de Censier
- Gestion des résultats de la première session
- Organisation de la seconde session à distance

Ce changement d’ordre du jour a été voté par 10 voix contre 5 et une abstention, mais le règlement prévoyant une majorité des deux tiers pour un ajout à l’ordre du jour (soit 10,66 voix pour 16 votants), la proposition de nouvel ordre du jour n’a pas été adoptée.

En conséquence, nous avons décidé de quitter la séance, levant de fait le quorum. La séance prévue n’a donc pas pu se tenir.

Dans une université sous contrôle policier, où les devoirs sur table de première puis de seconde session ont été annulés (sans même que notre Commission ait été consultée), où les opérations de sélection de ParcourSup se sont déroulées dans la plus totale opacité, contribuant à un dispositif dont la faillite est aujourd’hui publique, où de nombreux enseignants, dont certain•e•s en grève, opèrent une rétention des notes et empêchent la tenue des jurys, il nous semble urgent de débattre et de délibérer en CFVU de ces questions.

En l’absence d’une délibération de la CFVU, il nous apparaît que les modalités de contrôle des connaissances et la charte de l’évaluation, qui ont été votées et n’ont pas été modifiées par la CFVU, sont censées s’appliquer aux épreuves de rattrapage.

Nos institutions n’ont de sens que si elles fonctionnent démocratiquement, dans un accès le plus complet et le plus transparent aux informations. La période actuelle inquiète par son autoritarisme et son absence de concertation.