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La course au grand emprunt est ouverte dans le supérieur - Véronique Soulé, Libéblog "C’est classe !", 6 mars 2011

mardi 8 mars 2011

Après l’autonomie, le Plan campus, le Plan licence, les "pôles" ou Pres, voici venu le temps du grand emprunt, avec ses Labex (laboratoires d’excellence), ses Idex (initiatives d’excellence), ses Equipex (équipements d’excellence), etc. Chacun affûte ses projets et veut croire en ses chances avec au bout du rêve, peut-être, des centaines de millions d’euros, et pourquoi pas même un milliard.

Jeudi matin, ils étaient douze venus présenter devant la presse leurs projets dans la course aux fonds du grand emprunt (rebaptisé Investissements d’avenir) : les responsables des 12 établissements formant le Pres (pôle de recherche et d’enseignement supérieur) baptisé "Hesam" (Hautes Etudes Sorbonne Arts et Métiers). Tous des hommes sauf une femme : Antoinette Le Normand, la directrice de l’Institut national d’histoire de l’art.

Hésam est le dernier né des Pres parisiens - les autres étant : Sorbonne Universités. Sorbonne Paris Cité et Paris Sciences et Lettres. Créé le 30 décembre dernier, il regroupe 9 membres fondateurs - Paris 1-Panthéon-Sorbonne (la seule université du Pres), Arts et métiers Paris Tech, le Cnam, l’Ecole français d’Extrême orient, l’EHESS, l’Ecole nationale des Chartes, l’EPHE, l’ESCP-Europe et l’ENSCI - ainsi que trois associés - l’Ena, l’Institut national d’histoire de l’art et l’Institut du patrimoine.

Au total, cela fait 55 000 étudiants, 4 300 enseignants-chercheurs et chercheurs, 93 unités de recherche classées A et A+, ou encore la moitié du potentiel du CNRS en SHS (sciences humaines et sociales). Un ensemble qui pèse lourd en termes de recherche, mais loin en termes d’effectifs étudiants de Sorbonne Paris Cité qui en affiche 120 000, pour 7 750 enseignants-chercheurs et chercheurs.

Le problème avec les Pres et les projets Labex, Idex et autres, c’est que c’est confus et très compliqué à expliquer. Les douze représentants d’Hésam, actuellement présidé par le président de Paris 1 Jean-Claude Colliard, ont donc fait de leur mieux pour rendre la chose intelligible, voire concrète.

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