Accueil > Revue de presse > Le gel des fermetures de classes, « écran de fumée » de Sarkozy (Marie Kostrz, (...)

Le gel des fermetures de classes, « écran de fumée » de Sarkozy (Marie Kostrz, Rue89, 22 juin 2011)

jeudi 23 juin 2011

L’Elysée promet qu’aucune classe de primaire ne sera fermée à la rentrée 2012, sans revenir sur les suppressions de postes.

Sarkozy l’a décidé : à la rentrée scolaire 2012, le nombre de classes fermées dans le primaire ne devrait pas excéder celui des classes ouvertes. Instits, parents d’élèves, élus et syndicats dénoncent une promesse irréalisable tant que la suppression d’un poste sur deux dans l’enseignement n’est pas remise en cause par l’Elysée.

Le communiqué de l’Elysée précise clairement que le rythme des suppressions de postes ne sera pas modifié :

« En 2012, il ne sera procédé, hors démographie, à aucune fermeture de classe d’école primaire. Cela ne signifie pas l’interruption de la règle dite du un sur deux (non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite) dans la fonction publique d’Etat, à laquelle les enseignants appartiennent. »

Une décision accueillie « avec satisfaction » par Jacques Pélissard, président de l’Association des maires de France (AMF). Dans un communiqué, le maire UMP de Lons-le-Saunier espère qu’une réflexion sur cette question sera engagée prochainement avec le ministère de l’Education nationale.

Pour Sébastien Sihr, secrétaire général du Syndicat national unitaire des instituteurs et des professeurs des écoles (SNUIPP-FSU), le Président pose là une « sacrée équation » :

« Il annonce le gel de fermeture de classe mais aucune augmentation des places au concours de professeurs des écoles.

Or, il ne sera pas possible de garder la même quantité de classes ouvertes si les départs à la retraite ne sont pas plus remplacés. »

Selon lui, du fait de la règle de non-remplacement, au 1er juillet 2012, environ 11 000 enseignants partiront à la retraite alors que seulement 3 000 postes sont disponibles lors du concours.

« Il est impossible de garder le même nombre de classes dans ces conditions. »

Quid des « postes invisibles » ?

Pour lire la suite ici et découvrir tous les liens…