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Geneviève Fioraso : "la recherche française ne bénéficie pas assez à notre industrie" - BFM Business, 16 août 2013

jeudi 22 août 2013

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche était invitée sur BFM Business ce vendredi 16 mars [???] pour réagir au classement des universités de Shanghai dans lequel les Françaises ne brillent pas.

La première université française à apparaître dans le classement de Shanghai, paru le jeudi 15 mars [re ???], est l’Université Pierre et Marie Curie, à la 37ème place. Viennent ensuite l’Ecole normale supérieure (71ème) et l’Ecole Polytechnique (211ème). Cette année encore, les Française ne brillent pas.

Rien d’étonnant pour la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sur BFM Business ce vendredi 16 août, puisque le classement s’effectue selon elle en fonction de "critères modelés pour les anglo-saxons, qui mettent en avant les petites universités de recherche très élitistes".

En France, rappelle la ministre, la recherche se partage entre universités et organismes de recherche. Et le classement de Shanghai ne prend en compte que les laboratoires communs entre les deux, ce qui est le cas pour la moitié seulement des activités de recherche en France. Ce qui veut dire que "50% des travaux de recherche en France est oublié dans le classement de Shanghai".

La France au quatrième rang mondial de la recherche

Geneviève Fioraso critique également le panel qu’utilise le classement de Shanghai. Il ne concerne que 500 universités sur les 17.000 que compte le monde. En France, "une partie des universités ne sont même pas répertoriées alors qu’elles sont des niches d’excellence".

Pour elle, "la France est un grand pays de recherche". "Nous sommes au quatrième rang mondial de la recherche en sciences et vie [1]", affirme-t-elle. Le CNRS est "le premier laboratoire du monde en termes de publication", souligne la ministre.

"Nous excellons dans tous ce qui concerne les nanotechnologies et biotechnologies, nous avons la meilleure école de mathématiques, dont les diplômés intéressent beaucoup les entreprises coréennes" [2], liste-t-elle. Seul bémol selon elle : "nous pêchons dans le transfert de notre recherche vers notre industrie et notre économie, qui n’en bénéficient pas assez".

À lire et relire encore ici, c’est trop beau ! [3]


[1junior ?

[2Encore les coréens, ceux qui lisent Proust en anglais ? ou ceux qui payent le mieux leurs chercheurs ?

[3Y’a même la télé