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Gold Open Access : rétro-pédalage en Grande Bretagne - Colette Anné, site Sauvons La Recherche, le 10.09.2013

dimanche 15 septembre 2013

Il y a un an, le gouvernement britannique avait annoncé son choix et son soutien pour le passage de l’édition scientifique à l’open access gold, c’est à dire le système auteur-payeur (voir lien sur SLR).

Mais finalement c’est plus compliqué et le comité Business, Innovation and Skills Committee du parlement britannique publie aujourd’hui un rapport (voir lien sur SLR) qui appelle le gouvernement à revoir sa position exclusive en faveur du gold open access et de reconcidérer les avantages du green open access qui, rappelons-le, développe les archives ouvertes, parfois institutionnelles, soit de prépublications soit de publications après embargo (cette souplesse est nécessaire tant les modes de publications sont variables d’un domaine à l’autre).

Extrait : The Report recommends that :

- The Government take an active role in promoting standardisation and compliance across subject and institutional repositories [paragraph 25]
- RCUK reinstate and strengthen the immediate deposit mandate in its original policy and improve the monitoring and enforcement of mandated deposit [paragraph 31]
- The Government and RCUK revise their policies to place an upper limit of 6 month embargoes on STEM subject research and up to 12 month embargoes for HASS subject research [paragraph 50]
- The Government mitigate against the impact on universities of paying Article Processing Charges out of their own reserves [paragraph 64]
- If the preference for Gold is maintained, the Government and RCUK should amend their policies so that APCs are only paid to publishers of pure Gold rather than hybrid journals to eliminate the risk of double-dipping [paragraph 77]

Il semble donc que l’annonce faite il y a un an n’a pas entraîné le basculement universel en faveur du gold open access et les universités sont confrontées à la difficulté prévisible de devoir payer à la fois les abonnements et la publication. Les défauts inhérents au système auteur-payeur (voir lien sur SLR) ne sont pas pris en compte.

Pour lire la brève sur le site de SLR