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Enseignants grévistes : 98 jours de salaire en moins - Var Matin, 15 mai 2009

vendredi 15 mai 2009

Des enseignants-chercheurs « payés à faire grève » : voilà le bruit qui courait ces derniers temps. Le 16 mars, Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur, s’est donc fendue d’une missive aux présidents d’universités pour leur demander d’opérer expressément des pénalités financières. Le président de l’Université du Sud Toulon-Var, Laroussi Oueslati a fini par prendre, cette semaine, ses responsabilités. Et créer la polémique.

Bientôt une deuxième vague ?

Pourtant, le principe d’une retenue sur salaire les jours chômés n’a jamais vraiment été contesté par les militants anti-LRU. En fait, le problème était comptable : qui et quand ? Il reste, en effet, extrêmement ardu de dénombrer les heures « opérationnelles », au volume horaire et à la nature variables, de ces personnels identifiés par l’administration.

Personnels qui cumulent des fonctions d’enseignements au temps annualisé, d’encadrement, de recherche ou encore de tâches administratives.

Et, depuis le début de la contestation, nombre d’entre eux ont alterné, au cas par cas, mobilisation active et exercice de leur profession.

Dans ces conditions, Laroussi Oueslati, a choisi de trancher. Net. En attendant sans doute une deuxième vague, il a adressé à onze enseignants, un courrier portant la mention « retenue sur salaire pour fait de grève ». Avec cette précision : « Cette retenue porte sur un total de 98 jours. » Période qui correspond aux jours écoulés depuis le premier jour de grève, le 2 février dernier.

Mais ce « forfait » a déclenché l’ire des concernés. S’ils assurent « bien évidemment comprendre que l’on ne leur paye pas les jours de grèves », ils n’entendent pas, en revanche, la globalisation de cette sanction.

« Sur quoi l’administration se base-t-elle pour en arriver à ce total ? », s’offusque Stéphane Mounier, enseignant-chercheur à la tête du mouvement. « Parmi les pénalisés, sont comptées des missions pour la fac, d’autres sont en arrêt maladie, d’autres encore ont repris partiellement les cours, mis des enseignements en ligne ou préparé les examens ! »

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