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Vitry : pas de reprise des cours, les enseignants veulent un débat avec Chatel - VousNousIls, 12 février 2010

vendredi 12 février 2010

Les enseignants du lycée Adolphe-Chérioux de Vitry-sur-Seine qui ont cessé les cours le 3 février, ont voté la poursuite du mouvement vendredi et réclament un débat public avec le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, a constaté un journaliste de l’AFP.

Les enseignants, qui avaient arrêté le travail au lendemain de l’agression d’un élève, ont décidé de "poursuivre le mouvement" et demandent un "débat télévisé" avec M. Chatel pour qu’il "justifie publiquement son refus de répondre à (leur) juste revendication", ont-ils indiqué à la presse.

Au lendemain d’une journée d’action dans l’académie de Créteil, ils continuent de réclamer le doublement du nombre de surveillants dans leur établissement (11 pour 1.500 élèves). Ils jugent insuffisantes les propositions du ministère.

Après un défilé jeudi à Paris au côté de leurs collègues de l’académie, ils prévoient une nouvelle action "symbolique" vendredi après-midi, ont-ils indiqué sans donner plus de précision.

Le 2 février, un lycéen de 14 ans a été blessé au couteau par sept personnes qui s’étaient introduites dans l’établissement.

"On ne demande pas la lune (...) Le ministre est en devoir de répondre à nos besoins humains urgents", a déclaré Sabine Contrepois, enseignante en lettres.

Une délégation avait déjà été reçue mardi au ministère par Luc Chatel qui avait appelé les enseignants à "reprendre le travail" tout en maintenant les propositions faites par le rectorat (trois surveillants supplémentaires, six médiateurs).

"Il nous a reçus mais il nous a pas entendus (...) Il est allé parler à la presse avant la fin de la réunion avec la délégation", a dénoncé Minh Do, un des 11 surveillants de ce lycée polyvalent.

Alors que plusieurs établissements de l’académie de Créteil restent mobilisés contre les suppressions de postes et la réforme du lycée, les enseignants de Chérioux, déjà appuyés par le conseil général, ont reçu de nouveaux soutiens politiques.


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