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Précarité dans l’enseignement supérieur et la recherche publique : « Cachez ces chiffres que l’on ne saurait voir » (communiqué de SLR)
mardi 16 février 2010
45 000 à 50 000 précaires ! C’est le résultat de l’enquête sur la précarité dans l’enseignement supérieur et la recherche réalisée entre octobre 2009 et janvier 2010 dont SLR est partie prenante et qui sera remise au Ministère le mardi 16 janvier.
Le chiffre souligne que la politique de ces dernières année transforme l’enseignement supérieur et la recherche en usine à précaires. Ce désastre, dramatique pour les précaires, est aussi lourd de conséquences pour l’avenir de la recherche et de l’université françaises : le précariat à temps indéterminé est-il capable d’attirer les vocations scientifiques ?
Le Ministère a immédiatement riposté en avançant le chiffre de 37 000 précaires. C’est infiniment plus que ce qu’il avait jamais consenti à reconnaître jusque là. L’on peut se féliciter de ce premier résultat et souhaiter que Valérie Pécresse ne s’arrête pas en si bon chemin. Elle pourrait par exemple réviser ses récents propos sur l’autonomie des universités propice à la réduction de la précarité et accomplir le vœu du Président de la République promettant dans sa dernière intervention télévisée la titularisation des contractuels.
La révolte de l’année dernière a permis de rétablir les postes supprimés. Demeurent à créer tous ceux dont cette enquête a montré la nécessité.
Pour remettre le rapport sur la précarité
à V. Pécresse :
Rassemblement mardi 16 février
à 13h30 au Ministère
