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Enseignants stagiaires : "dire que je viens d’en prendre pour 40 ans !" - Le Monde (08 octobre 2010)

samedi 9 octobre 2010

En septembre, les enseignants stagiaires qui ont réussi leur concours en juin ont effectué leur première rentrée. Un mois après, ils font part de leur malaise face au manque d’encadrement et de formation.

"Je mets en moyenne quatre heures pour monter un cours d’une heure", par Lilas F.
J’aimerais bien vous faire partager mon expérience, malgré tout enrichissante, durant ce premier mois de travail, mais je n’en ai pas le temps. Je dois monter dix-sept heures de cours par semaine et lorsque l’on n’a pas été formé pour faire cela, c’est une affaire laborieuse.

Je mets en moyenne quatre heures pour monter un cours d’une heure. Calculez : sachant que j’ai deux niveaux de classe, cela fait environ 30 heures de préparation de cours auxquelles s’ajoutent les 17 heures de cours hebdomadaires, soit un total approximatif de 50 heures consacrées à mon travail par semaine (sans compter tout ce qui est du ressort de la recherche de matériel, de la communication avec les membres de l’équipe éducative, et puis la correction des copies qui peut être longue surtout quand on ne sait pas créer un barème).

En plus de cela, étant domiciliée à Melun, je dois suivre des cours de formation un jour par semaine à l’IUFM de Saint-Denis, qui me coûtent – car ils ne sont pas toujours très utiles – douze heures supplémentaires de mon temps. Comble de l’absurde : la semaine dernière, ces cours de formation se déroulaient sur trois jours, dont deux pendant lesquels je suis normalement en classe.

Heureusement, c’est un beau métier et quand ça se passe bien en classe, la sensation du travail bien accompli que l’on éprouve n’a pas de prix.

"La prise de fonction est beaucoup plus difficile que ce qu’on nous avait fait croire", par Anonyme

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