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Motion de l’UFR de communication de l’université Paris 13 (18 décembre 2008)

vendredi 19 décembre 2008, par Elie

Le conseil de l’UFR des Sciences de la Communication de l’Université Paris 13, réuni le jeudi 18 décembre 2008, conteste le bien fondé des réformes en cours dans l’enseignement supérieur concernant l’ensemble des personnels.

Il exprime :

· l’inséparabilité absolue des deux fonctions d’enseignement et de recherche attachées individuellement au statut d’enseignant-chercheur ;

· le refus qu’entrent en concurrence les activités d’enseignement et de recherche en général et notamment par le biais d’une modulation imposée des services ;

· le refus d’une concurrence entre les personnels, tant enseignants que BIATOSS, par le biais de la modulation généralisée des salaires et de l’individualisation des carrières ;

· le souhait du maintien d’un dispositif indépendant de gestion de la carrière et de l’évaluation des enseignants-chercheurs, par un Conseil national des universités majoritairement élu, ne laissant pas les décisions à la seule discrétion des présidents et conseils d’administration des universités ;

· le refus de restrictions budgétaires exercées aux dépens de la qualité et de la diversité des formations et préjudiciables aux étudiants ;

· le refus de l’externalisation des services de l’université qui serait rendu inévitable avec la suppression programmée des BIATOSS de catégorie C ;

· la demande d’un plan pluriannuel de publication des postes vacants et à créer pour l’ensemble des personnels.

Le projet de décret introduit une inégalité entre les enseignants-chercheurs entraînant un risque d’alourdissement des services officiels d’enseignement et d’administration. Il ne prend pas en compte la réalité de l’ensemble des tâches d’organisation administrative et pédagogique actuellement réalisées par les enseignants. Tout alourdissement du service compromettrait et l’activité de recherche, et l’enseignement, et la gestion des formations, au détriment des étudiants. La stigmatisation de l’enseignement considéré comme une punition est indigne des valeurs que doit porter l’Université et dangereuse à terme pour la qualité de l’enseignement et de la recherche.

Le conseil de l’UFR des Sciences de la Communication demande la réunion des trois conseils de l’Université Paris 13 en janvier afin que soit présentée une motion commune s’opposant à l’ensemble de ces dispositions, et envisage un ensemble d’actions destiné à manifester son opposition à cette réforme.