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"Le compte n’y est pas" : propos présidentiels presque imaginaires

mercredi 1er avril 2009

"Je ne m’associerai pas à un sommet qui ne se conclurait par un communiqué de faux compromis, qui ne traiterait pas des problèmes qui nous occupent." "Aujourd’hui aucun accord n’est stabilisé. Je sais d’expérience qu’il va falloir se battre jusqu’à la dernière minute. En l’état actuel des choses les projets qui sont sur la table ne conviennent ni aux enseignants-chercheurs ni aux chercheurs, ni aux Biatoss, ni aux étudiants. Pour le moment, "le compte n’y est pas", ajoute le chef de l’Etat.

Le Président de la République évoquait-ils les discussions avec les Ministres de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et de l’Education Nationale ? Donnait-il une feuille de route pour les acteurs de la mobilisation et notamment les syndicats et associations qui se sont opposés aux simulacres de négociations passés ?
Presque... Il ne s’agissait (avec quelques modifications) que du G20.
(Pour lire les propos réellement tenus par le chef de l’Etat)

Pour une véritable perle sur les enseignants-chercheurs :

« sur les enseignants- chercheurs quel est le problème ? J’ai dit qu’on n’évaluait pas assez leurs travaux et que ces évaluations devaient être internationales car on ne peut pas s’évaluer soi-meme. Les Français en ont plus qu’assez des réponses convenues et de la pensée unique. J’ai été élu pour changer. Les universités françaises chutaient dans les classements internationaux, c’est un fait ».
(Sur Europe 1, mercredi 1er avril)
(pour une transcription)