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Etat de la mobilisation dans les universités : le point (pendant et) après les vacances de Pâques (on actualise tous les jours, grâce à vous !)

mardi 28 avril 2009

Les informations sont évidemment à compléter ! merci de nous aider à le faire en envoyant une synthèse de l’état de la mobilisation dans votre établissement à postmaster@sauvonsluniversite.com.

Une liste des établissements mobilisés a été établie par les organisateurs de la 9e CNU. Elle est disponible ici.

2Aix-Marseille I2

En vacances jusqu’au 4 mai (date des prochaines AG).

Très forte mobilisation dans tous les secteurs (sciences et LSH).

Un vote a eu lieu le 14 avril dans les UFR LSH, qui fait apparaître une mobilisation très forte. Voir le détail ici.

Plus d’une centaine d’enseignants-chercheurs ont signé une lettre refusant de présider les jurys de bac.

Plus d’une centaine d’enseignants-chercheurs ont démissionné de leurs responsabilités administratives (y compris directions d’UFR).

2Amiens2

Bilan du lundi 4 mai 2009 à l’UNIVERSITE de PICARDIE JULES VERNE
(AMIENS)

Fac de sciences :

Le déblocage des enseignements à l’UFR sciences est voté à la suite de
l’AG
d’aujourd’hui à 14H. Ce déblocage est valable jusqu’à la prochaine AG du
mercredi 6 mai à 12H

Résumé des votes de l’AG d’aujourd’hui en sciences : Présents entre
500 et 550.

1) Blocage de l’UFR :

NPPV : 7 ; Abstentions : 33 ; Contre : 297 ; Pour : 160.

2) Occupation des locaux :
Pour : Majorité visible.

3) Grève
Pour : Majorité visible

4) Examens : Ne pas organiser des examens entre le 1er juillet et le 31
août :
Pour Majorité visible

5) Motion de la CNU : Coordination Nationale Universitaire

NPPV : 27 ; Abstentions : 77 ; Contre : 129 ; Pout : 159.

Fac des arts :

AG des enseignants et enseignants-chercheurs du lundi 4 mai à 10h :

Motion A : L’ AG des EC et des Enseignants réunie ce lundi 4 mai à 10h
décide de poursuivre le mouvement dans les modalités actuelles : 14
POUR, 21 CONTRE.

Motion B : L’AG des EC et des Enseignants réunie ce lundi 4 mai à 10h
décide la reprise des cours pour les semaines à venir mais se réserve
la POSSIBILITE DE NE PAS ORGANISER LES EXAMENS : 21 POUR, 14 CONTRE ;

Prochaine AG le mardi 12 mai à 10h.

AG unitaire du lundi 4 mai à 12h ( Etudiants, EC et Enseignants,
Biatoss)

Grève : NPPV, 4 ; Abst, 19 ; Contre, 6 ; Pour 155

Blocage de la faculté : NPPV, 12 ; Abst, 39 ; Contre 37 ; Pour, 99.

Motion validation des semestres pour tous : NPPV, 16 ; Abst, 61 ; Contre,
43 ; Pour, 45. La motion sera donc représentée à la prochaine AG du
lundi 11 mai.

GREVE ET BLOCAGE DE LA FACULTE DES ARTS DE L’UNIVERSITE DE PICARDIE
JULES VERNE SONT RECONDUITS.

Pôle Campus (SHS, lettres, langues, histoire géo)

Pôle Campus : Toujours bloqué, 442 POUR et 291 contre le blocage.

2Arras2
- L’université d’Arras et tout le pôle Arras reste très mobilisé. La dernière AG du 16 Avril, après vote, a reconduit le blocage jusque après les vacances (prochaine AG le 5 Mai). Voir le blog pour plus d’informations.
- La Faculté de Lens a été bloquée totalement durant 1 mois, avant de reprendre les cours normalement 2 semaines avant les vacances actuelles d’avril. L’IUT a également cessé le blocage quelques temps avant.

2Avignon2

La fermeture administrative a été levée le 20 avril, et le C.A. a voté un texte instituant le "passage à une évaluation par contrôle continu pour ce semestre, pour l’ensemble des formations."

Le comité de mobilisation a adressé le 20 avril une lettre au président de l’université pour protester contre ses propos parus récemment dans la presse locale.

Journée du jeudi 23 avril : il y a eu une réunion de mobilisation à 10h, mini-AG à 13h, et action "ronde des obstinés" durant l’après-midi place de l’horloge, puis alternativement sur l’une des deux voies du haut de la rue de la République. Ensuite, une farandole qui a serpentillé dans le centre-ville jusqu’à la place Pie où la ronde a été faite à nouveau.

2Besançon2

L’UFR SLHS (fac de Lettres) de Besançon, en grève continue depuis le 2 février
2009, a reconduit la grève jusqu’au 4 mai lors de l’AG SLHS du 16
avril 2009.

La prochaine AG Lettres qui se tiendra le lundi 4 mai à 17h, jour de
rentrée des congés de Pâques, décidera de la suite, notamment pour ce
qui concerne la tenue ou non des examens.

Le campus de Sciences ets également bloqué, mais depuis moins
longtemps (6-7 semaines).

Pour en savoir plus, voir notre site dédié "UFC en lutte".

(Source : VousNousIls, 24 avril) Franche-Comté : 76 enseignants-chercheurs refusent de présider les jurys du Bac

Dans une lettre ouverte adressée à la présidence de l’Université de Franche-Comté (UFC), 76 enseignants-chercheurs refusent de présider les jurys du baccalauréat 2009, pour "s’opposer à la destruction du système éducatif français".

Les signataires refusent que la présidence de l’Université de Franche-Comté transmettent leur nom au rectorat de l’académie de Besançon, pour présider les jurys du bac de la session 2009.

"Depuis le 2 février, les universités sont en grève pour s’opposer à la destruction du système éducatif français et défendre l’avenir de nos enfants. C’est pourquoi nous refusons que vous transmettiez nos noms à la rectrice afin qu’elle procède à la constitution des jurys de baccalauréat", précise cette missive.

Les signataires, qui sont issus des UFR de lettres, de sciences, de droit, de sports de l’Université de Franche-Comté, ainsi que de l’IUFM, protestent contre le projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants, contre la modification du statut des enseignants-chercheurs et contre le projet de contrat doctoral qui oblige les doctorants à trouver un financement pour leur thèse.

2Bordeaux 22

(27 avril 2009, AG étudiants) : Bordeaux 2 Victoire a voté à la majorité la reconduite du blocage pendant une semaine. Ce vote a été important du fait de la forte participation, mais aussi parce que l’administration, qui est fortement décidée à nous faire rattraper tous les cours même si la conséquence est de nous faire passer nos examens en
septembre, nous a proposé le calendrier suivant :
rattrapage des cours dès le mardi 28 avril et jusqu’à mi-mai suivi des
sessions d’examen fin mai.

Il en a suivi le vote du blocage et donc le refus du calendrier administratif.

2Bordeaux 32

(27 avril) : L’assemblée générale de Bordeaux 3 a rassemblé plus de mille
personnels et étudiants. À la quasi unanimité, l’occupation avec
piquets de grève a été revotée, jusqu’au lundi 4 mai.
Auparavant, une assemblée générale des personnels a condamné à
l’unanimité la dernière version du décret sur le statut et la réforme
en cours de la formation des enseignants.

Occupée avec piquets de grève depuis plus de dix semaines, Bordeaux
3, bien qu’en vacances cette semaine, affiche sa détermination à
poursuivre le mouvement. Si un vote indicatif des trois conseils
(vendredi 17 avril) a accepté le calendrier d’une reprise possible
des cours le lundi 4 mai, avec 33 voix pour sur 102 inscrits et 52
présents, l’assemblée générale qui s’est tenue lundi 20 avril et qui
a rassemblé plusieurs centaines d’étudiants et de personnels
(600-700, pendant les vacances) a affiché une volonté offensive. La
poursuite de la mobilisation est à l’ordre du jour. Cette tonalité
combative n’a pas cessé lors des comités de mobilisation qui se sont
tenus régulièrement au cours de la semaine de "vacances", signe
supplémentaire de la détermination des personnels et des étudiants.
La prochaine assemblée générale aura lieu lundi 27 avril à 12h30.
Elle sera précédé d’une assemblée générale des personnels à 11h.
Autres dates importantes de la semaine à venir, mardi 28 avril, le
CEVU examinera le nouveau calendrier avant le CA le lendemain. Cette
proposition de calendrier est une préoccupation institutionnelle.
Elle n’indique en rien que les cours reprendraient. Ici comme
ailleurs, la stratégie du gouvernement, chantage et espérance d’un
pourrissement que rien ne vient attester, risque de se révéler
inefficace.

2Bretagne Sud - Lorient 2

(27 avril) A l’issue d’un nouveau vote a bulletin secret, l’ubs de Lorient a reconduit la grève et le blocage.

L’Assemblée Générale unitaire de l’Université de Bretagne Sud, réunie le 27 avril en amphi Soleil d’Orient, a adopté les motions suivantes :

Motion 1 (en réponse à la lettre du président Eric Martin)
Nous nous indignons de la forme et du contenu de la lettre du Président de l’UBS, adressée semble-t-il aux étudiants et reçue le 23 avril 2009 par l’ensemble du personnel de l’UBS. Il est indécent de faire peser les conséquences directes du mouvement sur les seuls étudiants. Cette responsabilité incombe au gouvernement.

En outre, nous rappelons que le Président est l’élu des personnels et des étudiants et non une simple courroie de transmission du ministère (cf. lettre de P.Hetzel, directeur de la DGES, adressée aux présidents d’universités le 21 avril 2009).

Enfin, un président d’université ne saurait exercer de pression sur les conseils – également élus – ni préjuger de leur vote.

Motion 2 (sur les examens des filières de l’ufr de science SSI)

L’Assemblée Générale unitaire demande à l’UFR Sciences SSI de veiller à ce que des solutions soient trouvées pour que les étudiants grévistes inscrits en sciences ne soient pas pénalisés. De même, elle demande que les étudiants grévistes de LEA 2 ne le soient pas non plus.

L’Assemblée a aussi établi un planning d’action pour la semaine.

Après 8h de débat, l’AG de l’Université de Bretagne Sud de Lorient (UFR LSHS) de 439 personnes a reconduit, le 20 avril, le blocage jusqu’au 27 avril à une large majorité avec 63% s’étant exprimé pour, le vote s’étant tenu a bulletin secret pour la première fois.

2Caen 2

(25 avril) depuis maintenant deux jours à Caen la mobilisation est encore plus importante avec :
- Campus I (le plus dans le mouvement) blocage de Droit, Lettres, Sciences et Géographie/Inscription... Donc la majorité des enseignements en Science de l’Homme et en Biologie sont interrompus.
- la nouveauté est l’entrée dans le mouvement du Campus II (Sciences : chimie physique math et informatique ) avec blocage des trois principaux bâtiments.

De plus la mobilisation continue avec le rapprochement avec edf et gdf ainsi que des entreprises du privé et le CHU de Caen.

Donc la mobilisation n’a jamais été aussi forte qu’à la reprise des vacances de Pâques !

(AEF) (24 avril) Le conseil d’administration de l’université de Caen
Basse-Normandie lance aujourd’hui, vendredi 24 avril 2009, un appel « 
solennel en forme d’ultimatum » pour une reprise des enseignements à
compter du lundi 4 mai. « Il s’agit d’une limite extrême, au-delà nous
ne pourrons plus rien garantir » indique à l’AEF Françoise Epinette
vice-présidente de l’université.

Le conseil d’administration de l’université s’est réuni pour une
nouvelle séance extraordinaire, en début d’après-midi vendredi 24 avril,
et a constaté l’échec de la rencontre de sa délégation avec le « comité
de lutte » à l’origine du blocage. Le « comité de lutte » maintient son
blocage jusqu’à la date de la prochaine assemblée générale du 30 avril
2009. Seule concession : la délégation a obtenu l’engagement du « comité
de lutte » sur le déroulement normal des concours de pharmacie et de
professeurs des écoles programmés du 27 au 29 avril 2009.

Dans un communiqué diffusé à l’issue de sa réunion, le conseil
d’administration « considère que le blocage des bâtiments de
l’université […] compromet gravement le bon déroulement des activités
scientifiques et administratives de l’établissement [et] fait peser un
risque majeur sur la fin d’année universitaire et au-delà, sur le
calendrier même de la prochaine année que seule une reprise pérenne des
enseignements à compter du lundi 4 mai peut lever ».

Dans ces conditions, le conseil d’administration « invite l’équipe de
direction, les directeurs d’UFR, Instituts et Ecoles à mobiliser
l’ensemble des personnels des sites caennais de l’université de Caen
Basse-Normandie et le plus grand nombre possible d’étudiants en vue
d’une participation massive à l’assemblée générale du 30 avril. » Le
conseil d’administration souhaite que sa position et son appel solennel
soient exprimés dans le cadre de l’assemblée générale. La présidente de
l’université Josette Travert et l’ensemble de l’équipe de direction
pourraient s’exprimer à l’occasion de cette assemblée générale.

Reprise du mouvement. Mardi matin 21 avril, une AG d’à peu près 1000 personnes s’est tenue sur le campus I et a voté le blocage avec une majorité de 100 voix environ. Afin d’éviter la dégradation de locaux la présidence a ordonné la fermeture administrative du Bâtiment Lettres (qui avait déjà été bloqué avant les vacances). Aucun blocage en droit et sur les trois autres Campus de l’Université (Sciences, Éco et IAE, Médicine).

2Grenoble 1 2

a été très peu perturbée.

2Grenoble 2 2

(28 avril)
L’AG de l’UFR SH a rassemblée environ 500 personnes cet après-midi, sur une UFR brassant 1300 étudiants. L’UFR est toujours en lutte, et cela depuis le 2 février. Il n’y a eu ce semestre qu’une seule semaine de cours effective, + 4 semaines qui ne peuvent servir de support aux examens (voté au conseil d’ufr).

Depuis la fin janvier, plusieurs actions ont été entreprises, et la lutte continue toujours. Plusieurs modalités d’actions ont été votées aujourd’hui, comme la participation au débat de France Inter, car la matinale se déplace à Grenoble le 9 Mai. De plus, le même Jean-Marie Le Pen vient tenir meeting pour les européennes, là encore une action sera organisée.

Un blocage de la gare a été voté, ainsi qu’une action en centre ville (suicide collectif, après lecture des décrets, cours alternatifs). La lutte continue donc toujours, MAIS il a 2té question des examens également.

En ce moment même, un référendum est organisé, à l’initiative d’étudiants,et d’E-C sur 7 questions. 4 concernent les décrets et réformes eux-mêmes :
- pr ou ctre la LRU, Mastérisation, Contrat doctoral, et Statut des EC

3 autres questions, sur la modalité des examens
- êtes-vous favorables à la tenue d’examens sur un programme aménagé ?
- Etes-vous favorable à une préparation des examens aux heures de cours et dans les salles de cours habituelles, pendant la préiode du mercredi 29 avril au vendredi 5 juin, conformément aux programmes aménagés ?
- Etes-vous favorables à la banalisation des journées nationales d’action ?

IL EST UTILE DE NOTER, QUE NOUS N’AVIONS PAS LE CHOIX. Ainsi, avec une seule semaine de cours éffectives, le recteur et le rectorat ne validerait pas administrativement la tenu d’examens. Une année blanche pour nous, est une catastrophe, du fait de l’état de l’université actuellement et de notre UFR principalement (baisse effectifs, heures dûes). Nous sommes les seuls à GRENOBLE II mobilisé à ce point, et c’est la seule solution trouvé afin de valider ce semestre e sauvegarder le peu qu’il nous reste.

NOUS CONTINUONS LA LUTTE, TOUT EN MAINTENANT CE QUI FAIT L’UNIVERSITE, SON ROLE DE DELIVRER DES DIPLOMES ET UN SAVOIR.

Nous combinerons ces semaines de préparation aux examens, et la lutte, par des jours de mobilisation et des actions d’éclat et MEDIATIQUE !

La rétention des notes, ainsi que la non-tenue des jurys ont été votées.

2Grenoble 3 2

est complètement bloquée

2IUT de Lannion2

(24 avril 2009)

En dépit des discours actuels qui font croire à la fin du mouvement de
contestation, la mobilisation initiée le 2 décembre dernier se
poursuit et même s’amplifie à l’IUT de Lannion.

En effet, le conseil d’institut de l’IUT de Lannion a apporté son
soutien aux étudiants et personnels de l’IUT en lutte et dénoncé les
réformes en cours dans l’enseignement supérieur en adoptant la motion
qui lui a été soumis par le collectif des personnels en lutte pour la
défense du service public d’éducation et de recherche.

Cette même motion, qui avait été adressée par le collectif des
personnels et étudiants en lutte aux élus locaux, a d’ores et déjà été
adoptée par une dizaine de collectivités locales du Trégor.

Une ronde des obstinés, rassemblée à l’appel des personnels de l’IUT
et de la plupart des sections locales des syndicats de l’éducation
nationale et d’associations de parents d’élèves a tourné jeudi 23
avril dans le centre ville de Lannion en continue de 17h à 22h et
rassemblé plus de 150 personnes venues de tous les secteurs de
l’éducation nationale, du service public et des entreprises privées et
de tout le Trégor.

LA RONDE DES OBSTINÉS TOURNERA À NOUVEAU JEUDI 30 AVRIL PROCHAIN DE
17H À 22H.

La prochaine AG des personnels aura lieu lundi 27 avril à 12h15.

2Lille 2 2

Une pétition de soutien aux enseignants-chercheurs de Lille a été lancée par leurs collègues de Lyon 2.

Menaces contre les universitaires mobilisés. Voir ici leur communiqué.

24 avril 2009 : dépêche AEF

« Si les enseignants remontent les notes rapidement, il ne seront
pas pénalisés », déclare vendredi 24 avril à l’AEF Christian
Sergheraert, président de l’université Lille-II (Droit et Santé). Il
avait menacé, lundi 20 avril (L’AEF n°112965), de traduire en
conseil de discipline et de pratiquer des retenues sur salaire pour une douzaine d’enseignants de la faculté de droit qui pratiquent la
rétention de notes . « Ce n’est pas pour les prendre en traître », a
expliqué Christian Sergheraert à propos du courrier envoyé en
période de vacances. « Les services de l’administration doivent
pouvoir rendre les notes ». Contacté par l’AEF jeudi 23 avril, le « 
collectif des enseignants mobilisés » de Lille-II, qui compte une
trentaine de membres, avait jugé la méthode « un peu sournoise ».

Il s’agit du second courrier envoyé aux enseignants refusant de
remettre les notes des étudiants du premier semestre. « Après un
premier courrier vraiment soft, qui n’a pas eu d’effet, on va tirer
les conséquences », justifie le président de l’université. « Les
enseignants qui refusent de rendre les notes ne sont qu’une
douzaine, mais cela touche des milliers d’étudiants », indique
Christian Sergheraert. « J’ai des témoignages de parents et d’élèves
tous les jours. On prend les étudiants en otage. Ce n’est pas
admissible ».

DES ATTESTATIONS PROVISOIRES DE DÉLIVRANCE DE NOTES

Les enseignants refusant de transmettre leurs notes à
l’administration les ont communiquées oralement aux étudiants et
affiché dans les locaux de la faculté, indique Philippe Enclos,
responsable Snesup et membre du collectif des enseignants mobilisés
de Lille-II : « Je n’ai eu aucune critique de la part des élèves.
Pour les dossiers de master 2, on leur a fourni des attestations
provisoires de délivrance des notes. »

« L’objectif de l’action n’a jamais été de nuire aux étudiants »,
affirme Philippe Enclos. « La décision de non transmission des notes
à l’administration a été prise lors de la séance du conseil de la
faculté le 2 février. Le conseil en a pris acte et a renvoyé les
délibérations du premier semestre au mois de juin ».

Le collectif des enseignants mobilisés de Lille-II a prévu de se
réunir le jour de la rentrée des classes, le 4 mai, pour décider de
poursuivre, ou non, leur action. « Ce qui est clair, c’est qu’à
partir du moment où le processus de retenue de salaire est engagé,
financièrement, cela va poser un problème », a confié Philippe Enclos.

2Lyon2

La manif lyonnaise du 23 avril réunissant 1500 personnes, étudiants et enseignants chercheurs venus de Lyon 1, Lyon 2, et dans une moindre mesure de Lyon 3,
de l’IUFM, des ENS, et d’autres lieux encore, a fait la démonstration ce jeudi que notre mouvement se poursuit obstinément ! C’est presque autant
qu’avant les vacances alors même qu’il ne s’agissait pas d’une journée nationale d’action. (Les manifs hebdomadaires à Lyon ont réunis le plus souvent
2000 personnes, 4 à 5000 pour les plus grosses)

Les oreilles de la caravane UMP qui se trouvait par hasard sur le chemin de notre manif ont d’ailleurs chauffé en conséquence. (Ce qui n’autorise en
rien ce parti à pratiquer la désinformation la plus grossière, comme relevé par la presse locale, Lyon Capitale , Rue89 et
même par le Figaro !)

Le plus savoureux :”Heureusement, les CRS sont arrivés au bout de trois quarts d’heure.” !! Alors que notre manif était entourée de 5 cars de CRS
devant et 5 derrière ! Il leur a fallu environ deux minutes pour intervenir ! (Bon que ça ait semblé long à nos amis de l’UMP soit :-)

Malgré le passage en force du décret enseignant-chercheur, nous maintenons la pression sur toutes nos revendications, pour l’emploi, la formation
des enseignants, la recherche, et contre la LRU !

2Lyon 12

Après une semaine de vacances, la grève a été
reconduite par une AG de personnels et étudiants. (grève principalement effective en informatique, biologie, math et staps). Le CR de l’AG ici et le communiqué de presse suite à l’AG :

Communiqué de presse : L’université Lyon 1 toujours en grève et dans le
mouvement.

Alors que le gouvernement poursuit le passage en force de ses
contre-réformes universitaires, les personnels et étudiants de Lyon 1
réunis en AG ce mardi 21 avril ont réaffirmé leurs revendications :
- retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs ;
- abrogation de la LRU ;
- retrait du projet de "masterisation" de la formation et recrutement
des enseignants ;
- retrait du projet de contrat doctoral unique ;
- retour des 1030 postes supprimés en 2009 et plan pluri-annuel de
créations d’emplois ;
- arrêt du démantèlement des organismes de recherche.

L’AG a reconduit la grève et a souligné qu’elle avait conscience qu’à terme les examens du semestre seront menacés. Elle a également réitéré sa volonté que soit proposé à chaque étudiant concerné la validation sans évaluation des unités d’enseignements touchées par la grève.
L’AG consciente que les mesures gouvernementales font parties du processus européen de Bologne et de la stratégie de Lisbonne, appelle à soutenir le contre-sommet de Louvain (25-29 avril)

Lyon 1 sera présente dans les manifestations à venir et notamment le jeudi 23 avril à 14h aux Terreaux.

2Lyon 2 2

(AEF 24 avril) Ce vendredi 24 avril dans la matinée, alors que le Cevu de
l’université Lumière Lyon-II s’apprêtait à se réunir, « 15 à 20
étudiants mobilisés sont passés en force », indique à l’AEF Stéphane
Nivet, chargé de la communication de l’université. « Nous n’avons même
pas eu le temps de parler d’une délégation à recevoir », affirme-t-il.
Selon lui, le vice-président du Cevu aurait proposé que les étudiants
qui s’étaient invités puissent tout de même s’exprimer. « Il y a eu un
débat d’une heure environ, sur la question de la validation du semestre
 », poursuit Stéphane Nivet. Suite à quoi la proposition du
vice-président du Cevu de poursuivre le conseil en présence de la
vingtaine d’étudiants entrés en force a été refusée, via un vote, par
les membres du Cevu. « Les étudiants mobilisés ne voulant pas quitter
les lieux, ce sont les membres du Cevu qui sont partis. La séance a été
levée et le président de l’université a préféré annulé le conseil
d’administration de 14 heures, qui devait débattre de la même question
 ». Les étudiants mobilisés, « rejoints par quelques autres par la suite
 », seraient, eux, restés sur place encore jusqu’en début d’après-midi « 
sans doute pour s’assurer que le CA n’aurait pas lieu », estime le
chargé de communication.

La version de l’administration est confirmée par le président de l’Unef
Lyon, Yannis Burgat, lui-même renseigné par des étudiants présents sur
place. « Les AG de début de semaine avaient prévu de bloquer le Cevu de
ce matin. Une majorité d’étudiants bloqueurs souhaitent la validation
automatique du semestre. Ce n’est pas forcément la position de l’Unef »,
souligne Yannis Burgat. Il indique par ailleurs que les étudiants élus
avaient décidé de boycotter le CA de cet après-midi. « Je ne sais pas si
c’est volontaire, mais il a été placé à une date où nous sommes en
congrès de l’Unef », précise Yannis qui ajoute : « Or ce CA devait
notamment aborder le prochain contrat quadriennal. Ce dernier remet
fortement en cause la possibilité de s’inscrire dans deux majeures en
première année, sujet de discorde entre les étudiants et l’équipe
présidentielle », explique-t-il.

(21 avril) Une AG des personnels de Lyon 2 s’est tenue mardi 21 avril et a rassemblé 150 participants, dont 110 membres du personnel.

L’Assemblée Générale demande à la présidence de Lyon-II de s’engager à verser aux vacataires la totalité des heures de cours qui n’ont pas pu être effectuées durant les périodes de blocage et de banalisation (motion votée à l’unanimité).

Suspension de la grève des cours au profit d’autres formes de mobilisation (ne votent que les enseignants). Proposition rejetée (1 pour, 103 contre, 2 abstentions et 0 NPPV).

Poursuite de la grève des cours ET poursuite des actions alternatives jusqu’au mardi 28 avril inclus (ne votent que les enseignants). Proposition adoptée (105 pour, 1 contre, 0 abstention, 0 NPPV).

La prochaine AG des personnels se tiendra le mardi 28 avril, à 13h. Lors de cette AG, les délégués à la prochaine Coordination Nationale des Universités seront désignés.

Plus d’informations ici.

De leur côté, les étudiants ont voté la poursuite du blocage des deux campus à une large majorité

Le président de l’université a annoncé l’organisation d’une consultation (étendue à tous les personnels et aux étudiants) sur la question du blocage lundi 27

Dépêche sur VousNousIls du 24 avril 2009

Environ soixante dix étudiants de l’université Lyon-II ont interrompu vendredi le conseil des études et de la vie universitaire avant d’occuper une salle de la présidence où ils comptaient passer la nuit, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon une étudiante en sciences économiques, et membre de la Fédération syndicale étudiante (FSE), Julie Ckuentz, quelque 70 étudiants ont demandé lors de cette réunion "que soient validés les crédits du second semestre" afin que chaque étudiant obtienne son diplôme.

La séance a alors été levée et des échauffourées ont eu lieu entre des membres de la présidence, des vigiles et les étudiants, ont indiqué Melle Ckuentz et un porte-parole de l’université.

Les étudiants ont alors décidé d’occuper cette salle du conseil, où ils ont prévu de passer la nuit de vendredi à samedi. Le président de l’Université a annulé le conseil d’administration prévu à 14H00.

Un vote à bulletin secret doit avoir lieu lundi à Lyon-II. Selon un porte-parole de l’université, la question posée aux 30.000 votants (étudiants, enseignants, personnels), sera : "êtes-vous favorable à la levée du blocage ?".

Les étudiants grévistes ont annoncé qu’ils boycotteraient le scrutin.

Deux des trois universités lyonnaises sont bloquées, au moins partiellement, depuis plusieurs semaines, en réaction à la loi Pécresse de réforme de l’enseignement supérieur.

2Montpellier 22
- L’AG du 21 avril a voté la validation du semestre et remplace les deux mois d’examens à venir par 2 mois de cours et de mobilisation.
- le congrès des trois conseils a voté des motions contre les réformes en cours.
- La présidence de l’UM2 et ses trois conseils se désolidarisent de l’appel de Brest voté par les membres de la CPU présents à Brest dans leur demande d’arrêt de la mobilisation des personnels et étudiants contre les projets de réforme en cours. Ils rappellent que la CPU n’a pas vocation à dicter au mouvement ses positions ni ses modalités d’action. Seuls les personnels et étudiants sont légitimes pour décider des modalités de poursuite du mouvement.
- L’UM2 refuse les chaires qui lui étaient attribuées.

2Montpellier 32

(27 avril) Les étudiants ont voté aujourd’hui le blocage de
l’université Paul Valéry (192 voix pour, 176 contre). Pas de cours donc, à
l’exception des concours.

Depuis la rentrée (lundi 20 avril) :

Grève tournante votée en AG : 1 jour de grève "totale" par semaine :
- mercredi 22 avril : grève, actions d’information sur le campus, AG, manifestation au rectorat (faible mobilisation :-( ... essouflement ou défaitisme des collègues par ailleurs toujours très opposés aux réformes ?)
- mardi 28 : prochaine journée grève/manifestation

Une consultation sur les réformes ainsi qu’une motion-pétition (cf. Nancy-2) sont prévues pour remobiliser les personnels.

La grève administrative est par contre tjs très suivie (rétention des notes...)

Mobilisation BIATOSS/ITA quasi inexistante. Mobilisation étudiante essouflée, même si une AG ultra minoraitaire a voté un blocage pour lundi 27.
http://cmp-upv.blogspot.com

2Mulhouse2

la FLSH est bloquée jusqu’au 6 mai, date de la prochaine AG qui
décidera de la suite à donner.
Les enseignants et personnels de l’UHA se réuniront en début de
semaine pour décider de la forme que prendra leur mobilisation des
prochaines semaines.

2Nancy 1 (Fac des Sciences) 2

. Le 20 avril, une AG Enseignants-Chercheurs-Etudiants réunissant 450 personnes a reconduit le blocage de la fac jusqu’au lundi 27 avril.

Le mercredi 22 avril, l’équipe de direction de la faculté des sciences a organisé un vote auquel seuls les étudiants étaient conviés. La question (fallacieuse au possible) posée était : "souhaitez-vous la reprise des cours ? ". L’ensemble des personnels et étudiants bloqueurs avait appelé au boycott.

Les résultats, fièrement annoncés sont les suivants :

Chers collègues
Suite au vote massif des étudiants pour la reprise des cours, celle-ci aura lieu dès demain 8h (voir message ci-dessous)
Par la même occasion, j’enjoins aux collègues qui retiennent encore des notes de mettre fin à ce comportement dommageable pour nos étudiants
3552 inscrits
643 votants
631 suffrages valablement exprimés
548 OUI
83 NON

En conséquence, ce matin (Jeudi 23 avril), le Doyen de la faculté, accompagné par un directeur d’UFR qui n’a jamais jugé bon de s’exprimer depuis fin janvier, et par des agents techniques réquisitionnés pour l’occasion, sont venus débloquer la fac.

Suite à cela, une centaine de personnes (Etudiants + EC + C) sont descendus en ville pour bloquer la Présidence de Nancy 1. Aucune apparition du Président Jean-Pierre Finance. Vers 16h, une centaine de personnes en luttes de Nancy 2 (campus Lettres) est venu soutenir Nancy 1 à la présidence...

Par ailleurs, il semblerait que la rétentions des notes, signée par 77 collègues, commence à s’effriter.... Dans 1 UFR sur 3, aucun jury de premier semestre ne s’est tenu.

Dépêche sur VousNousIls du 24 avril 2009
La présidence de l’Université de Nancy Henri Poincaré, occupée par les étudiants, a été évacuée dans la nuit de jeudi à vendredi par les forces de l’ordre, a indiqué vendredi la préfecture de Nancy (Meurthe-et-Moselle).

Les locaux de la présidence de l’université étaient occupés depuis jeudi matin par une quarantaine d’étudiants. L’opération d’évacuation "s’est déroulée sans aucun incident", a ajouté la préfecture dans un communiqué.

Le quotidien L’Est Républicain précise sur son site internet que dans l’académie de Nancy-Metz qui compte 50.000 étudiants, seules les facultés de Lettres et des Sciences et techniques à Nancy ne seront pas en mesure de tenir leur calendrier d’examens du fait des grèves.

Les présidents de ces deux facultés vont travailler à un plan de rattrapage qui doit être proposé pour le 30 avril.

Dans un communiqué publié avant l’évacuation, des étudiants, enseignants et chercheurs de l’université Nancy 1 estimaient que "la gravité des enjeux" imposait "la poursuite du mouvement".

(témoignage d’étudiant) L’évacuation du bureau de la présidence ne s’est pas du tout fait dans le calme mais a coup de matraques et de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre !

Prochaine AG a la fac de science lundi matin 10h, le vote
du blocage ne sera certainement pas reconduit, l’administration ayant menacé
tout les étudiants de ne pas délivrer de diplôme ; elle a supprimé les cours du
lundi matin.

2Nancy 22

Reprise de la lutte à la sortie des vacances

Le campus lettres avait été bloqué 10 jours avant les vacances.

AG des étudiants ce mardi 21 avril :
700 personnes, reconduction du blocage jusqu’à jeudi vote très massif (env. 30 contre)

Un bras de fer est engagé avec le ministère qui veut nous faire rentrer
à la niche avant l’été. L’AG est parvenue à une position très
majoritaire sur un ultimatum : pas de validation de l’année
universitaire sans retrait des décrets d’ici au 15 Juin.

Motion adoptée (4 nppv. 2 abst. 4 contre 48 pour) :

"Le gouvernement continue de faire la sourde oreille aux revendications portées très largement par la communauté universitaire, sur les statuts, la formation des enseignants, les suppressions de postes, le démantèlement des organismes de recherche, la loi LRU. Nous, enseignants et/ou chercheurs de l’Université Nancy 2, réunis en Assemblée générale lundi 20 avril 2009, décidons de poursuivre notre mouvement de grève administrative (rétention des notes du premier et du second semestres, non participation aux jurys, non participation aux jurys de Bac). Si le décret sur le statut des enseignants-chercheurs et la réforme de la formation et du recrutement des enseignants n’étaient pas retirés ou annulés le 15 juin, le gouvernement nous mettrait dans l’incapacité de clôturer et de valider l’année universitaire."

Depuis, nous recueillons des signatures individuelles sur cette motion.
Notre capacité à mettre en oeuvre cet ultimatum après le 15 juin, si le gouvernement n’a pas cédé d’ici là, va dépendre :
- du nombre d’enseignants localement prêts à le mettre en oeuvre (la
masse critique de signataires devrait être bientôt atteinte)
- du nombre d’universités prêtes à reprendre ce mode d’action.

NB : par ailleurs les positions parmi les enseignants à Nancy 2 divergent sur la possibilité de dissocier la validation de l’évaluation, la suspension de la session d’examens, le rattrapage des cours, la moyenne automatique, le "20 politique", des évaluations alternatives, etc. Cette remarque pour insister sur le fait que la non validation de l’année (la non délivrance des diplômes, et ce qui va avec) proposée ici est compatible avec différents scénarios locaux en matière d’organisation des cours et des évaluations de fin de semestre.

2Nantes2

Etat des lieux : après un blocus étudiant commencé le 5 février, les
cours ont repris en mars en droit, sciences et, plus récemment (1er
avril), en LSH ; le calendrier des cours et des partiels a été
repoussé (http://www.univ-nantes.fr/1240844445553/0/fiche___actualite/).

Un bon nombre d’EC restent néanmoins mobilisés :

résumé de l’AG intercomposantes de l’université de Nantes, lundi 27
avril

- l’AG réitère son appel à la rétention des notes tant que nos
revendications ne sont pas satisfaites (1er et 2ème semestre)

- l’AG appelle à soutenir les enseignants-chercheurs de Lille 2 menacés
par leur président de sanctions administratives pour avoir pratiqué la
rétention des notes en signant la pétition

(soutien peut-être à proposer
plus généralement lors de la CNU à toutes les facs car le problème peut
s’étendre : un collègue de psycho parlait hier d’une lettre similaire en
préparation pour les EC de Nantes !)

- la lettre demandant à nos directeurs d’UFR et au
président d’univ. de ne pas transmettre de noms pour les jurys de bac a
été adoptée avec le point 4 sur la laicité ; lettre ouverte qui
serait si
possible publiée dans la presse
(voir ci-dessous)

- appel à signer les 5 pétitions

2Paris 12

L’AG de l’UFR de philosophie de Paris I Panthéon-Sorbonne a voté la reconduction
de la grève cette après-midi à la quasi-unanimité. Rien n’a encore été décidé
pour les examens.

Dans l’AG des enseignants et personnels de l’université de Paris I, la grève a
été également votée à la quasi unanimité. (0 contre, 2 abstentions, 2 ne prennent
pas part au vote.

2Paris 32

(27 avril) La grève a été votée en AG.

2Paris 42

L’AG du personnels de Paris4 , enseignants et BIATOSS, (approx 200) a voté
ce jour la reconduction de la greve jusqu’au lundi 4 mai :

Abs : 10
Contre : 5
Pour : 185 (approx)

2Paris 52

L’AG de l’UFR Institut de Psychologie de l’Université Paris Descartes (PV)
a voté les 3 motions suivantes :

1ère motion

A la question "Etes vous d’accord avec la nouvelle version du décret sur
les enseignants-chercheurs telle que publiée au Journal Officiel du 25
avril 2009", ont répondu :

College enseignants-chercheurs :

Non : 45
Oui : 6
Asbst. 11

College ATER & moniteurs

Non : 10
Oui : 0
Asbst. 2

2ème motion Motion présentée par le directeur de l’Institut de Psychologie.

Au vu de la situation au 27 avril 2009, nous enseignants-chercheurs et
enseignants de l’Institut de Psychologie de Paris Descartes, réunis ce
jour, en Assemblée générale, poursuivons l’action engagée depuis le
début de la mobilisation pour la défense du Service Public de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et celle de notre statut,
avec notamment :
- participation aux actions et manifestations nationales avec
banalisation des journées d’action ;
- mise en œuvre de nouvelles formes de transmission alternative des
connaissances ;
- non participation totale ou partielle à la gestion de l’établissement
(maquettes, conseils divers etc….).
Parallèlement, nous nous engageons auprès des étudiants à ce qu’une
session d’examen de second semestre ait lieu avant les vacances d’été
2009, validant des acquis consistants et significatifs, assurés par un
encadrement pédagogique adapté comprenant la part nécessaire de présentiel.

Pour : 33
Contre : 10
Abstentions : 14
Refus de Vote : 3

3ème motion

Au vu de la situation au 27 avril 2009, nous enseignants-chercheurs et
enseignants de l’Institut de Psychologie de Paris Descartes, réunis ce
jour, en Assemblée générale, affirmons que :
- contrairement aux affirmations du premier ministre, notre mouvement
n’est pas minoritaire ;
- nous ne reprenons pas les cours.

Nous poursuivons l’action engagée depuis le début de la mobilisation
pour la défense du Service Public de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche et de notre statut, et la renforçons avec notamment :
- participation aux actions et manifestations nationales avec
banalisation des journées d’action ;
- mise en œuvre de nouvelles formes de transmission alternative des
connaissances ;
- non participation à la gestion de l’établissement (maquettes, conseils
divers etc….) ;
- assemblée générale chaque semaine.

Parallèlement, nous nous engageons auprès des étudiants à ce qu’une
session d’examen de second semestre ait lieu avant les vacances d’été
2009, validant des acquis consistants et significatifs, assurés par un
encadrement pédagogique adapté comprenant la part nécessaire de présentiel.

Pour : 27
Contre : 3
Abstentions : 5
Refus de Vote : 2

2Paris 82

(27 avril) La grève a été votée en AG pour une semaine.

2Paris 10 Nanterre2

Motion votée le 27avril 2009 par l’UFR de Sciences Psychologiques et Sciences de l’Education de l’Université Paris Ouest – Nanterre La Défense

Les enseignant-e-s chercheur-e-s de l’UFR SPSE réunis en assemblée plénière le 27 avril 2009 expriment leur souhait d’une réforme générale de l’Université française, négociée avec l’ensemble de la communauté universitaire. Ils font part de leur exaspération face à l’absence de véritable négociation entre les Ministères de l’Enseignement Supérieur et de l’Education nationale et l’ensemble des instances représentatives de la communauté universitaire. Le mouvement dans lequel ils sont engagés est sans précédent. Conscients de l’inquiétude suscitée chez les étudiants par les conséquences de ce mouvement, ils alertent les Ministères précités sur les risques croissants qu’ils font courir à la communauté universitaire, notamment les risques de dérive. Ils dénoncent le déni par les ministères du mouvement en cours depuis plus trois mois dans l’Université française. Ils dénoncent de même les procédés de désinformation utilisés par l’Elysée, le bureau de la CPU et les Ministères de l’Enseignement Supérieur et de l’Education nationale. Excédés par les méthodes de passage en force, ils condamnent les pressions exercées sur la communauté universitaire et les répressions qui la frappent.

L’assemblée plénière est extrêmement préoccupée par l’obstination et les provocations des ministères précités, qui mettent en péril la tenue des examens du second semestre. Elle alerte les étudiants et leurs familles sur les menaces que les décrets promulgués le 25 avril 2009 constituent pour eux et leur avenir.

Les enseignant-e-s Chercheur-e-s de l’UFR SPSE exigent :
• L’abrogation des décrets contestés par la communauté universitaire, en particulier celui concernant le statut des Enseignant-e-s Chercheur-e-s.

Ils rappellent
• Leur exigence du maintien de tous les emplois, y compris ceux de 2009, dont la suppression a été annoncée dans l’enseignement supérieur, et de résorption du déficit de BIATOSS et d’enseignant-e-s chercheur-e-s ;
• leur exigence du report d’un an de l’ensemble de la réforme sur la formation des professeurs des écoles et des professeurs des collèges et lycées, afin de permettre l’ouverture de véritables négociations ;
• leur décision de retenir les notes du premier semestre.

Ils appellent à :
• reconduire la grève des enseignements jusqu’à l’abrogation des décrets en question ;
• participer activement à la manifestation « de la maternelle à l’université » du mardi 28 avril à partir de midi à Jussieu ;
• ne pas participer à l’élaboration des sujets d’examens, et plus généralement à la préparation et à la tenue des concours nationaux (Baccalauréat, CAPES, Agrégation et autres diplômes d’Etat).

Pour : 60

Contre : 1

Blanc : 2

L’AG de l’UFR LLPhi (Paris X Nanterre) ce lundi 27 avril, de 9h30 à 12h, a réuni plus de 120 enseignants, personnels et étudiants, ce qui représente une participation sans précédent.
Elle a adopté à la quasi unanimité la reconduction de la grève active, et procédé aux votes suivants :

"L’AG de l’UFR LL-Phi réunie le 27 avril 2009, constatant que le ministère, au mépris total du mouvement des universités a fait passer en force durant les vacances l’ensemble des décrets que nous combattons depuis 3 mois,
- vote la contiuation de la grève active,
appelle :
- à intensifier la mobilisation universitaire
- à participer à la convergence des luttes et à manifester
massivement les 28 avril et 1er mai prochains"

Abst : 1
NPPP : 1
Contre : 1
Pour : 115

Vote contradictoire sur la question des examens :

1. L’AG émet un avis favorable à une validation automatique du semestre votée par le CA

Abst. : 31
NPPPV : 18
Contre : 12
Pour : 46

2. Proposition de "validation d’accompagnement" avancée par le Snesup de Nanterre (dissociation de l’examen dérogatoire et du CC ; Validation du CC après un "rv pédagogique" avec les étudiants ; autorisation à choisir librement le régime de l’examen dérogatoire ; constitution d’une commission paritaire par UFR ).

Abst. : 19
NPPPV : 29
Contre : 15
Pour : 31

2Paris 132

L’AG des personnels de l’Université Paris 13, campus de Villetaneuse, qui
s’est tenue ce lundi 27 avril, a reconduit la grève jusqu’au lundi 4 mai
inclus.

Date de la prochaine AG des personnels : lundi 4 mai à 12h30.

2Poitiers2

Une prochaine AG des personnels est prévue le mardi 5 mai 2009 avec pour ordre
du jour la question des modalités d’action : vote sur la rétention des notes
(assez bien suivie jusqu’ici), vote sur les démissions de responsabilités
administratives ; vote aussi sur des modalités nouvelles : non
surveillance des examens par exemple.

La ronde des obstinés continue. La prochaine est prévue en ouverture du 1er mai.

2Rennes 22

(AEF 24 avril) Le conseil d’administration de l’université Rennes-II
Haute-Bretagne a adopté aujourd’hui, vendredi 24 avril 2009, le nouveau
calendrier des cours et examens ; ces derniers auront lieu à la fin du
mois de mai et au mois de juin. « En adoptant ce calendrier, le CA
soutient la direction de l’université pour assurer les conditions d’une
validation du semestre sur la base de contenus scientifiques et
pédagogiques », indique à l’AEF Marc Gimonet, le vice-président en
charge de l’insertion professionnelle. « Désormais, la volonté de
l’université est explicite : on y va ! ».

Ce matin, quelques dizaines d’étudiants partisans du blocage ont empêché
la tenue du Cevu, qui devait valider le nouveau calendrier des cours et
examens. Hier, à l’issue de l’AG qui a voté la poursuite du blocage,
le contenu de plusieurs salles de cours a été déménagé. « La situation a
été pendant un moment un peu tendue », note Marc Gimonet. Aujourd’hui
les cours ont lieu ; certains sont perturbés par l’irruption de petits
groupes de « bloqueurs ». Des tables, des chaises et des panneaux
d’exposition ont été sortis de plusieurs bâtiments par des étudiants,
qui les ont entassés dans la cour intérieure du campus Villejean.

2Rouen 22

Vacances jusqu’au 4 mai. Prochaine AG des personnels inter UFR le 4 mai à 10 heures.

Vendredi 9 avril : blocage du site du Madrillet où devait se réunir un forum
de l’APEC. La banderole : "L’Université n¹est pas une entreprise" exprimait
clairement les raisons de ce blocage.

Mardi 14 avril : blocage du CA. Le président de l’Université Cafer Oskül a
affirmé qu’il ne soutenait plus la mobilisation dans ses formes actuelles,
estimant qu’il n’y aurait pas d’avancées supplémentaires et que la poursuite de la grève ternissait l’image de l’Université.

Mercredi 15 avril : pétition et rassemblement devant l’hôtel de police en soutien à une étudiante convoquée comme "meneuse" d’une manifestation devant le rectorat où quelques cartons avaient été brûlés.

Une consultation des personnels (enseignants, enseignants-chercheurs et
agents administratifs et techniques) sur les réformes actuelles et les moyens de poursuivre la mobilisation a été organisée qui fait apparaître une
opposition franche aux réformes et un soutien massif à la mobilisation.

Vendredi 17 avril, les Rouennais ont participé à la ronde des obstinés à
Paris.

2Saint-Etienne2

(28 avril) Réunis en A.G. à l’appel de la coordination de l’établissement (avec les syndicats Snesup-F.S.U., Sdprees-F.O.-42, Ferc-Sup-C.G.T.), les personnels de l’université Jean-Monnet (Saint-Etienne) ont voté les motions et revendications suivantes :

- l’abrogation du décret relatif au statut des enseignants-chercheurs ;

- Retrait du projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants (« masterisation »). Nous nous adressons aux organisations qui en ce moment négocient ou discutent à ce sujet avec le ministre de l’Education Nationale pour qu’elles respectent et défendent cette revendication ;

- Restitution des postes supprimés dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche en 2009 (dont 6 postes à l’U.J.M.) ;

- Abrogation du décret créant le contrat doctoral unique ;

- Abrogation du décret portant publication de l’accord entre la république Française et le Saint-Siège sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l’enseignement supérieur.

Pour : 45 ; Contre : 0 ; Abstentions : 0 ; NPPV : 3

Par ailleurs la mobilisation se poursuit à l’Université de Saint-Etienne, sous des formes diverses, une journée par semaine.
AG du 20 Avril : A Tréfilerie (Site Principal : ALL, SHS, DROIT, ISEAG) ;
1100 personnes, vote de la grève à une très large majorité, environ 730
pour.

Blocage total non reconduit : 633 contre ; 28 abstentions ; 471 pour. Blocage
partiel mardi et jeudi, rejeté également. A la Métare(Sciences), poursuite
de la grève et blocage pour la journée de jeudi.

La mobilisation prend donc cette semaine une nouvelle forme sur St Etienne,
car même si le blocage n’est pas repassé, le programme des actions est
maintenu et notre détermination à poursuivre la lutte ne se dément pas.

Prochaine AG le 27 Avril.

Blog : http://www.ujmenlutte-st-etienne.over-blog.com

2Toulouse 22

Etat de la mobilisation à Toulouse 2 Le Mirail, établi par personnels et étudiants en lutte, au 24 avril.

En grève depuis le 2 février, en piquets de grève (blocage) depuis le 5 mars, reconduits jusqu’au mardi 28 avril (personnels et étudiants). À la rentrée du lundi 20, AG étudiante massive (plus de 2000 étudiants) a revoté grève à 95% et piquets (blocage) à 75% environ des votants.

Étudiants et personnels ont à plusieurs reprises envahi les bâtiments administratifs pour empêcher la tenue de réunions destinées à mettre en place les réformes contestées

Après vote en AG du lundi 20 :
- envahissement et occupation de la présidence par 400 étudiants environ, signifiant au président qu’il n’était « plus reconnu comme légitime »
- fermeture administrative décidée par le président à la suite de cette occupation (2ème fermeture depuis le début du mouvement)
- malgré la fin de l’occupation du bâtiment administratif et son évacuation décidée par les étudiants, effective le lendemain mardi à 16h, le président a maintenu la fermeture administrative au moins jusqu’au 24 (un communiqué du président annonce la levée de la fermeture pour le lundi 27 à 10h).
- Forte pression de la direction, depuis avant les congés de printemps, et à la rentrée de ceux-ci, pour la reprise des cours et un réaménagement du calendrier des examens — sans résultats à ce jour sur la détermination et la mobilisation des personnels et des étudiants contre les réformes.

Pressions exercées sur certains Biatos et certains étudiants.
- Pressions venues « d’en haut » (malgré Préfet en raison du contexte de quartier « sensible ») pour une intervention policière (qui n’a pas eu lieu parce que les étudiants ont décidé de mettre fin à l’occupation du bâtiment administratif). De nombreuses actions étudiantes ont été l’objet d’une très forte répression (1 étudiant grièvement blessé, des blessés plus légers, plusieurs interpellations et affaires judiciaires en cours).
- Malgré ces pressions et la fermeture administrative, les réunions, assemblées générales, activités militantes et culturelles... se poursuivent. En particulier travail à l’interpro et à la convergence (dans le système éducatif avec collectifs de parents et enseignants désobéisseurs, mais aussi avec l’hôpital, EDF, les chômeurs et précaires, Airbus, Molex, Freescale...). Ronde des obstinés témoigne de ce travail : tourne tous les jours depuis le 6 avril, au moins 3h/jour place du Capitole, avec personnels et étudiants mobilisés, mais aussi parents, travailleurs, sans emploi et autres « sans »...

Sur les *examens* : analyse partagée mais divergences sur la tactique pour intégrer la question aux moyens de lutte (non-tenue des examens, validation pour tous..., à poser dès maintenant / à reporter à après la satisfaction des revendications).

2Toulouse 32

A Toulouse3-Rangueil (Université Paul Sabatier - Sciences), la
mobilisation continue.

La semaine du 20 au 25 avril avait vu la tenue de 3 AG étudiantes (de
250 à 450 participant-e-s), d’une AG des personnels (env. 100
participant-e-s) qui ont réaffirmé la détermination et la mobilisation
des étudiant-e-s et des personnels. Une manifestation a eu lieu jeudi 23
dans la matinée rassemblant entre 500 et 1000 personnes (ce qui était
correct pour une manif le matin et suite aux décisions des AG d’assurer
le déroulement des cours depuis le début de la semaine).

Des AG étudiantes et personnels sont convoquées lundi 27 avril à midi
qui (re)poseront la question des blocages levés depuis lundi 20 avril.
Le passage en force gouvernemental sur les décrets suscite la colère et
augure d’une remobilisation des collègues.

2Tours2

Le département d’anglais de l’UFR Lettres et Langues de l’université de Tours a récemment procédé à une consultation électronique de ses enseignants sur la question de la validation du semestre en cours. La décision retenue majoritairement et donc préconisée par le département est celle de la validation du S2 à 10 minimum (avec bénéfice des notes au-dessus de 10 au premier semestre gardé pour le second). Le résultat de cette consultation électronique a été dûment transmis au Doyen de l’UFR et adressé quelques jours plus tard aux étudiants. Le Doyen, qui, comme le président de l’université, ignore la très grande majorité des messages qui lui sont envoyés par les collègues mobilisés depuis des mois, et qui n’avait pas jugé bon de réagir au résultat de ce vote, a en revanche écrit à nos étudiants pour nous désavouer, indiquant que l’initiative du directeur du département d’anglais était "inopportune" et qu’elle aurait été prise sans concertation avec les instances dirigeantes de l’université. Enfin, le même jour, le directeur du département a constaté qu’il n’avait plus la possibilité technique d’envoyer des messages aux étudiants de L1, L2 et L3 et qu’il ne serait donc plus "modérateur" des listes électroniques des étudiants du département qu’il dirige. Ces manoeuvres sont extrêmement graves. Il se trouve que le directeur du département d’anglais n’est autre que M. Cingal, blessé par les forces de l’ordre et retenu en garde à vue à la suite d’une manifestation à Tours le 31 mars dernier. On constate donc qu’au lieu de lui apporter son soutien, l’administration de l’université — qui lui refuse l’aide juridique de l’université — 1) essaie de lui faire porter seul la responsabilité d’une décision collective du département ; 2) cherche à le désavouer auprès des étudiants ; 3) lui ôte la possibilité d’exercer sa fonction élective puisqu’il ne peut même plus communiquer avec les étudiants de L. En outre, le refus du Doyen de répondre aux divers courriers qui lui ont été adressés par M. Cingal et son obstination à mettre en place un nouveau calendrier de rattrapage des cours pour permettre la validation des examens, contre notre recommandation, témoignent de son mépris le plus absolu pour les positions adoptées majoritairement au sein du département d’anglais. Une lettre signée collectivement a été adressée au Doyen, soulignant notamment notre inquiétude, notre solidarité totale envers le directeur du département, notre condamnation très ferme des démarches effectuées pour le discréditer ou l’empêcher de faire normalement son travail et notre crainte que de tels agissements ne divisent la communauté de notre université et ne crée un climat de suspicion et de méfiance qui rendrait la rentrée prochaine extrêmement difficile.