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Appel à une AG sur les SHS au CNRS : Toulouse, 9 avril 2008

mardi 1er avril 2008, par Laurence

AG Chercheurs, ITA, Enseignants/chercheurs, IATOS, Doctorants Exclusion des SHS et restructuration du CNRS : quelles conséquences ? 9 avril 2008 13h00-15h00 – Université du Mirail Maison de la Recherche – salle D31

Depuis le 27 mars 2007, date de la réunion du CA du CNRS, la place des SHS au sein du CNRS est largement remise en cause. La réponse donnée par C. Bréchignac (présidente du CNRS) aux organisations syndicales (SNCS-FSU, SNESUP-FSU, SNTRS-CGT, SNPREES-FO, SLU) lors de l’entrevue du 25 mars est très claire.

« La pression extérieure pour retirer les SHS du CNRS est extrêmement forte. Dans le cadre d’un budget constant, il faudra faire des choix. Le CNRS défendra les équipements lourds, les réseaux d’instituts français à l’étranger, l’archéologie préventive (soutien à l’INRAP). Le reste peut être géré par les universités »

Chercheurs, Enseignants/chercheurs, ITA, Doctorants, Citoyens, nous sommes tous concernés par cette éviction

-  Chercheurs SHS : c’est une remise en cause de vos statuts mais aussi de votre autonomie de recherche. Grâce à la modulation de service instaurée par la LRU, un chercheur rattaché à une université pourra avoir des obligations d’enseignement. Il devra également se soumettre aux politiques scientifiques locales
-  Enseignants/chercheurs SHS : c’est la mort de vos disciplines car ce brusque afflux d’enseignants dans des disciplines peu professionalisantes, considérées comme superflues, anihilera tout recrutement pendant au moins une décennie, contribuant à la désaffection par les étudiants de vos filières
-  Doctorants SHS : c’est aucun débouché dans le monde académique pendant plusieurs années
-  ITA SHS : c’est, dans le meilleur des cas, votre réaffectation dans une unité de « Science dure » ou dans un autre corps de l’état, dans le pire, votre réorientation professionnelle avec à la clé, au bout de deux ans, votre placement d’office en disponibilité (cf. projet de loi relatif à la mobilité et aux parcours professionnels de la fonction publique)
-  IATOS : c’est une dégradation de vos conditions de travail car cet afflux de personnels à l’université se fera à moyen constant
-  Chercheurs d’autres disciplines : c’est une première pierre à la remise en cause de la recherche fondamentale au sein du CNRS. Toutes les disciplines considérées comme non stratégiques risquent à terme d’être liquidées
-  Citoyens : à travers la liquidation des SHS et de la recherche fondamentale, c’est la production d’un savoir critique qui est visée

Décidons ensemble des moyens d’action !