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L’Université de Lyon veut l’argent du Grand emprunt - Muriel Forin, Le Progrès, 4 janvier 2010

jeudi 6 janvier 2011, par Laurence

Obtenir une grosse part du gâteau. C’est l’ambition du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur de Lyon. Le PRES-Université de Lyon vise 1,221 milliard sur les 7,7 milliards du Grand emprunt d’État consacrés aux « initiatives d’excellence ». Selon le taux estimé par l’État, ce capital rapportera 41,6 millions d’intérêts par an. En attendant de toucher éventuellement le capital, c’est la somme qui serait utilisée par le PRES pour stimuler innovation et recherche. L’objectif principal consistant à renforcer l’attractivité internationale de Lyon, explique Michel Lussault, le président du PRES. Concrètement, l’argent servirait à recruter des chercheurs -comme les joueurs dans les clubs de football- en leur offrant un salaire et un environnement de travail satisfaisants.

Parmi la dizaine de candidats en France, le PRES se situe dans la fourchette haute des prétentions, « parce que nous le valons bien ». C’est ce qui ressort du discours de Michel Lussault. De fait, la métropole Lyon-Saint-Etienne constitue le deuxième pôle d’enseignement supérieur et de recherche après Paris.

Il regroupe 4 universités, 14 écoles ou instituts, soit 130 000 étudiants et 7 000 chercheurs et enseignants chercheurs. Le territoire a par ailleurs déjà prouvé ses capacités d’innovation.

Le soutien de collectivités et d’entreprises conforte aussi le dossier titré « construire la métropole de l’innovation ».

Il présente quatre axes : le premier, intitulé « sciences, santé et société » promeut la recherche sur le cancer et les neurosciences. Le deuxième « savoirs, échanges et régulations » s’intéresse à la construction et la circulation des savoirs, l’interculturalité. Le troisième axe porte sur les « enjeux et modélisation de la complexité », à savoir les systèmes qui permettent de traduire des données. Le dernier axe est consacré aux techniques favorisant le respect de l’environnement.

Pour lire la fin

Et pour s’assurer que la compétition du Grand Emprunt n’a rien d’aimable, lire le papier d’Educpros sur la colère du président de l’université du Mans.