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Enseignement supérieur : une augmentation des frais de scolarité à prévoir "à moyen terme", selon Fitch Ratings, Virginie Bertereau, Éducpros, 29 février 2012

mercredi 29 février 2012, par Sylvie

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L’agence de notation financière Fitch Ratings vient de rendre public un rapport sur l’enseignement supérieur français (1). Un document dans lequel cette agence concurrente de Standard & Poor’s ou Moody’s considère le rapprochement des universités et des grandes écoles comme positif, prévoit une hausse des frais de scolarité à moyen terme ou encore souligne que les moyens de fonctionnement des universités stagnent, voire diminuent. Alors, l’enseignement supérieur français vaut-il un triple A ?

L’agence de notation financière internationale Fitch Ratings publie un rapport sur l’enseignement supérieur français. Le document commence par dresser le panorama du système national et s’attarde sur une spécificité française : la coexistence d’universités et de grandes écoles. Mais Fitch souligne un rapprochement entre les deux modèles d’établissements depuis quelques années et considère celui-ci comme un «  facteur positif dans la mesure où cela permettra d’augmenter l’attractivité des établissements et leur reconnaissance internationale ainsi que le développement des ressources propres provenant tant de la recherche que de la formation initiale et continue ».

Des frais de scolarité en hausse, à moyen terme

Le document s’attarde ensuite sur le financement des établissements : frais de scolarité, bourses, dotations universitaires basées sur la performance, financements privés…. Pour l’agence de notation, « une grande majorité des établissements est en bonne santé financière ». Elle souligne toutefois que 7 d’entre eux avaient été placés sous la surveillance financière de leur recteur fin 2011, suite à deux années successives de déficit.
Avec la crise économique, Fitch estime que le financement privé – notamment les frais de scolarité – devrait augmenter à moyen terme. Mais selon l’agence, « la limite du financement privé est la dimension sociale de la politique de diversification des revenus ». Plus loin, elle évoque également une autre limite, celle des fondations. «  L’une des limites des fondations dans les universités est l’impossibilité pour les investisseurs privés d’avoir un droit de regard sur les formations dans lesquelles ils investissent », indique le rapport.

Facs : les moyens de fonctionnement stagnent

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