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Formation des enseignants : éspé, espoirs et désespoirs … / Blog de Luc Cédelle - 10-14 janvier 2014

mardi 14 janvier 2014, par Bouvard et Flaubert, Chris

Entretien avec André Ouzoulias, professeur agrégé honoraire de philosophie, Université de Cergy-Pontoise (ex-IUFM), directeur de la collection "Comment faire ?" (coédition CRDP de l’Académie de Versailles-Retz), cofondateur du Groupe reconstruire la formation des enseignants (GRFDE).

Vincent Peillon, sur le sujet, crucial pour sa « refondation », de la formation initiale des enseignants fait-il fausse route ? C’est ce que pense une figure du milieu des formateurs, André Ouzoulias, qui a été aussi un des animateurs les plus en vue du mouvement de 2009 contre la réforme Darcos-Chatel. Et il est loin d’être seul à le penser, même si la plupart des critiques, contrairement aux siennes, s’expriment jusqu’à présent sur un mode feutré.

Complexe, jargonnant avec sa forêt de sigles et d’acronymes, au centre d’intérêts et de visions fortement divergentes, le sujet « formation des enseignants » est un des plus difficiles à traiter par les médias. Cela rendait d’autant plus utile cet entretien approfondi, pour lequel nous avons pris le temps d’un échange posé et suivi, publié sur ce blog en quatre parties, dont le présent billet est la première.

Que l’on partage ou non l’analyse particulièrement sévère d’André Ouzoulias, ses arguments, exprimés avec l’élégance de pensée qu’on lui connaît, ont du poids et contribuent à la réflexion collective, qui n’est pas terminée, sur ce dossier. Afin de démarrer sur de bonnes bases, nous commençons ici par un retour en arrière, sorte de « résumé des chapitres précédents ». Bonne lecture. L.C.

ENTRETIEN

LC : On lit un peu partout aujourd’hui, en résumé, que la formation initiale des enseignants, supprimée par Xavier Darcos en 2009, a été rétablie cette année par Vincent Peillon. Cette vision à la fois schématique et « heureuse » ne vous convient sans doute pas. Mais revenons un instant à l’étape antérieure : cette formation initiale était-elle vraiment « supprimée » ? Le propos de Xavier Darcos était de remplacer une formation en IUFM, très contestée, par une formation « par les pairs », un « compagnonnage » sur le terrain. Cela n’avait donc pas été fait ?

AO : Pour certains de vos lecteurs, qui ne connaissent pas forcément dans le détail les modalités de formation des enseignants qui se sont succédé ces dernières années, il faut même revenir à l’épisode précédent. [...]

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- ET LA TROISIÈME

- POUR FINIR : LA QUATRIÈME

[…]

Luc Cédelle : C’est un peu troublant ce que vous venez d’exposer là... En substance, vous m’expliquez donc que les universitaires, SNESUP-FSU en tête, ont adopté au nom de la préservation du savoir académique une position essentiellement dictée par la volonté de garder suffisamment d’étudiants dans leurs filières - mais parfaitement contraire aux intérêts des futurs enseignants et à la qualité de leur formation, du moins telle que vous la concevez. Il est bien loin, le temps où vous manifestiez ensemble en vous donnant du « chers collègues »...[…]