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L’Université paris 2 Assas veut s’associer, mais avec qui ? - Camille Stromboni, EducPros, 7 mai 2014

mercredi 7 mai 2014, par Cécile

La COMUE dénoncée comme pré-fusionnelle.
Assas refuse de faire communauté au profit de l’association

C’est décidé : Assas refuse de faire communauté, au profit de l’association. Un choix plutôt iconoclaste mais peu surprenant, pour la seule université qui a quitté son regroupement, Sorbonne Universités, il y a quelques mois.

"Le principe d’une association est acté, nous ne ferons pas de communauté", annonce Guillaume Leyte, président de l’université Paris 2, suite à l’assemblée générale organisée dans son établissement le 6 mai 2014.

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"Les avis chez nous sont assez partagés, décrit Guillaume Leyte. Avec des avantages et des inconvénients de chaque côté. Avec l’ICP, nous pourrions établir des collaborations sur les formations d’info-com, travailler ensemble avec leur réseau à l’étranger, ou encore nous retrouver sur des questions de vie étudiante. Nous serions en outre porteur du contrat", explique-t-il.

Revenir avec Sorbonne Universités, comme associé, serait plus classique pour la fac publique, mais il s’agirait du coup d’être "rattaché à". "Nous allons discuter avec Sorbonne Universités, qui souhaite très fortement que nous les rejoignions. Il s’agira de réfléchir à des articles protecteurs pour Assas et de voir si le ministère considère alors que nous sommes dans les clous", prévoit Guillaume Leyte, prudent.

Nous voyons bien que les communautés ne sont qu’une étape avant la fusion, ce à quoi nous sommes totalement opposés (G.Leyte)

la Comue dénoncée comme pré-fusionnelle

Le responsable s’attend-il à une forme de traitement défavorable du ministère envers ce choix à la marge ? "Je n’ai pas d’inquiétude, assure-t-il, car nous nous inscrivons totalement dans le cadre de la loi. Quoi qu’il en soit, les moyens financiers ne risquent pas d’aller en augmentant de la part de l’Etat. Et surtout, nous voyons bien que les communautés ne sont qu’une étape avant la fusion, ce à quoi nous sommes totalement opposés."

Le président se refuse en revanche à apparaître comme le vilain canard qui voudrait rester seul, réfractaire à tout travail en commun. "A côté de ce volet institutionnel, nous développons des collaborations avec d’autres établissements, comme HEC ou Centrale", souligne-t-il.