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Texte de la pétition nationale de l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie - 27 octobre 2008

lundi 27 octobre 2008, par Laurence

ATTENTION : cette pétition date d’il y a un an. L’APGH a lancé une autre pétition que vous trouvez ici et ici

Cette pétition se trouve sur le site de l’APHG.

L’Histoire -Géographie : un enseignement fondamental

Selon des déclarations imprécises et parfois contradictoires du ministère de l’Education nationale, les projets de réforme des études de lycée envisagés élimineraient l’Histoire et la Géographie du tronc commun en Première et en Terminale et aboutiraient ainsi à un démantèlement de l’enseignement de l’Histoire et de la Géographie, qui ne peut se concevoir que dans un ensemble continu et cohérent dispensé à tous les élèves des classes élémentaires à la Terminale des lycées. L’Histoire et la Géographie sont par nature des disciplines d’insertion dans la cité. Elles structurent les identités personnelles et les appartenances collectives quelles que soient les spécialisations professionnelles ultérieures. Rien dans les moyens de communication actuels ne peut remplacer la valeur formatrice d’un cursus scolaire ordonné selon les étapes du développement intellectuel dont la terminale constitue un couronnement.

L’Association des Professeurs d’histoire et de Géographie tient à affirmer son attachement à la présence de l’histoire et de la géographie comme disciplines fondamentales au cours des trois années de lycée et comme source d’éducation à la citoyenneté. Elle souligne la nécessité d’être présente aussi dans des modules de spécialisation d’Histoire –Géographie prévus par la réforme.

L’APHG s’élève aussi contre le projet de réforme du CAPES qui, en imposant un mémoire de recherche en même temps qu’un concours même allégé, ne peut aboutir qu’à un abaissement de la formation des enseignants. Elle exige le maintien d’un niveau de connaissances et de culture répondant aux exigences du service public de l’Education nationale. L’APHG demande d’abandonner tout projet d’amoindrissement et de marginalisation de nos disciplines.

La mise en œuvre de ces projets entraînerait inévitablement une régression culturelle. L’APHG s’y opposera de toutes ses forces.

Les personnes soussignées soutiennent ces points de vue et appuient l’action de l’APHG