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Position de la CPU sur les procédures d’admission des étudiants chinois dans les universités françaises (28 mai 2009)
jeudi 28 mai 2009, par
La Commission des Relations Internationales et Européennes réunie le 27 mai 2009 a étudié les
procédures d’admission des étudiants chinois en vigueur dans les universités françaises. Afin de
se prémunir contre un certain nombre de dérives en cours et de préserver l’attractivité de la France
comme destination d’études à l’étranger pour les étudiants chinois, la CORIE a voté à l’unanimité
la mise en place de nouvelles modalités d’admission des étudiants chinois.
Dans un courrier daté du 27 avril 2009, l’Ambassade de France en Chine a effectivement appelé
l’attention de la CPU sur la révision nécessaire des procédures d’admission des étudiants chinois
dans les universités françaises : « les préinscriptions en spécialités dans les universités françaises
sont malheureusement trop souvent conditionnées à l’accord d’une commission pédagogique qui
ne se réunit qu’au terme de la période de préparation que doit suivre l’étudiant dans un centre FLE
(85% du flux total), soit souvent plus d’un an après l’arrivée de celui-ci en France ».
La CPU recommande aux universités de favoriser la mobilité sous convention
interuniversitaire plutôt que la mobilité individuelle des étudiants. Les partenariats avec des
établissements chinois doivent donc être une priorité de manière à offrir de meilleures
conditions de réussite aux étudiants en France. Les procédures d’audition des candidats
chinois sur place, déjà effectuées par plusieurs universités françaises, apportent dans ce
cadre une garantie supplémentaire tant pour l’étudiant que pour l’établissement d’accueil.
La CPU encourage les universités à généraliser, dans la mesure du possible, ces entretiens.
Dans tous les cas, la CPU recommande fortement aux universités de procéder à une
inscription à une formation diplômante incluant si nécessaire une année préparatoire
linguistique et culturelle, afin d’éviter toute ambiguïté vis-à-vis des candidats à l’entrée sur
le territoire.