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La semaine de la critique du 28 février au 6 mars sur le site de SLU
dimanche 6 mars 2011, par
En cette fin d’hiver froide, la semaine de la critique de l’ESR a tenu toutes ses promesses. Son succès annonce, n’en doutons pas, de nombreux autres rendez-vous critiques.
La semaine de la critique dans l’Université
La commission universitaire de l’Association des Professeurs d’Histoire-Géographie vote une motion contre la réforme à la hussarde des concours mastérisés de recrutement des enseignants.
Un rapport pointe le bilan amer de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur.
Pierre Dubois critique l’ouverture du chantier de la licence par V. Pécresse.
Le Tribunal administratif de Paris critique la censure à l’ENS Ulm.
Jean-Luc Antonucci, mcf à l’École Normale Supérieure d’Audiovisuel (Toulouse II, Le Mirail), co-secrétaire général de la Ferc-sup CGT dénonce le leurre de l’excellence.
Pour Marc Delepouve, co-responsable du secteur international du SNESUP-FSU, universitaire lillois, à travers l’université, c’est la démocratie qui est attaquée.
La semaine de la critique dans la recherche
Certains critiquent l’Ecole d’Economie de Paris (ou la Paris School of Economics, comme on dit) qui fête son birthday (5 ans).
La section 20 du CNU n’est pas du tout satisfaite des nouvelles nomenclatures en sciences sociales et tient à le faire savoir et à ce que la CP CNU se prononce aussi.
Henri Audier montre que l’assassinat des structures de la recherche en sciences de la vie profite à quelques uns.
Le SNCS appelle toujours au boycott de la PES.
Devant son succès, la semaine de la critique s’étend même hors de l’ESR...
Des historiens critiquent la Maison de l’histoire de France.
Les associations d’historiens critiquent le limogeage de la directrice des Archives nationales.
Des associations d’universitaires refusent la liquidation des SES.
Le mouvement de renvoi des palmes académiques s’accentue dans l’enseignement secondaire pour protester contre l’ensemble des réformes actuelles.
...et s’exporte à l’étranger
Aux Etats-Unis, les enseignants ne sont pas contents, ils le disent dans le New York Times.
Et en bonus, la nouvelle version de "Perrette et le pot au lait".
A moins que vous ne préfériez apprendre que l’ancien secrétaire général du CNRS, Alain Resplandy-Bernard, est le prochain directeur général de la Fédération française de Football. Il faut honorer son patronyme !
