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Recherche : appel pour remplacer la LRU, Le Figaro, 5 mars 2012
lundi 5 mars 2012
Pour lire cette brève sur le site du Figaro.
Un "Appel de l’enseignement supérieur et de la recherche aux candidats à l’élection présidentielle et aux citoyens", lancé le 23 février et demandant notamment de "remplacer" la loi d’autonomie des universités, avait recueilli aujourd’hui 5500 signatures.
Cet appel, à l’initiative notamment des associations Sauvons la recherche (SLR) et Sauvons l’université (SLU), estime que la réforme de l’autonomie n’est pas "l’une des grandes réussites du quinquennat" et que le gouvernement n’a pas fait "des efforts financiers sans précédent".
Aux candidats à la présidentielle, il réclame de "remplacer la loi LRU" d’autonomie, d’"abroger" le décret de 2009 modifiant le statut des enseignants-chercheurs, d’élaborer "un plan pluriannuel de création de postes et un programme de résorption de la précarité" ou encore de "revenir à un traitement équitable entre universités". Cet appel a notamment été signé par l’Association française des professeurs de langues vivantes (APLV) et "L’Appel des appels".
Selon un communiqué, il "entre en résonance" avec la pétition "Halte à la destruction de la recherche scientifique" lancée le 3 février par deux biologistes, Yehezkel Ben-Ari et Joël Bockaert, et "il renforce le propos" du courrier adressé le 7 février à François Hollande par Anne Fraïsse, présidente de l’université Montpellier-3 et vice-présidente de la Conférence des présidents d’université (CPU). Dans ce courrier, elle exprimait sa "surprise" et sa "colère" devant les orientations du candidat PS à la présidentielle pour le supérieur et la recherche, et se disait favorable à "un service public de l’enseignement supérieur et de la recherche et une université d’Etat au service de la France".
Dans un discours ce soir à Nancy, Hollande a annoncé 5000 postes pour "un plan de recrutement et de résorption de la précarité", ainsi que sa volonté de revoir les premiers cycles universitaires, d’améliorer la condition étudiante et notamment celle des doctorants, ou encore d’avoir un financement des universités permettant de corriger les déséquilibres.