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Communiqué d’Isabelle This Saint‐Jean, Guillaume Balas et Bastien Recher (PS, Ile de France) - 10 mars 2010
jeudi 11 mars 2010, par
Communiqué d’Isabelle This Saint‐Jean, ancienne présidente de Sauvons la Recherche et candidate n°2 sur la liste des Yvelines, Guillaume Balas, enseignant et n°2 sur la liste à Paris et Bastien Recher, enseignant et candidat à Paris (10 mars 2010)
Après
avoir
rencontré
à
plusieurs
reprises
des
représentants
franciliens
du
monde
enseignant
ainsi
que
des
représentants
des
parents
d’élèves,
Isabelle
This
Saint-‐Jean,
Guillaume
Balas
et
Bastien
Recher,
enseignants
et
candidats
de
la
liste
Huchon
2010,
partagent
leurs
vives
inquiétudes
et
dénoncent
fortement
les
prétendues
réformes
du
gouvernement
actuel
en
cours
dans
l’Education
nationale.
Sous
couvert
d’amélioration
du
système,
on
assiste
en
fait
à
l’application
bornée
du
dogme
libéral
de
non
remplacement
d’un
poste
d’un
fonctionnaire
sur
deux,
ainsi
qu’à
une
remise
en
cause
du
modèle
républicain.
La
politique
menée
par
le
ministre
Luc
Chatel
met
en
péril
l’idée
même
de
continuité
du
service
public
d’Education
nationale.
Non
remplacement
des
enseignants,
surcharge
des
classes
à
la
suite
de
suppressions
de
postes
massives
(50
000
depuis
2002
et
16
000
à
la
rentrée
2010),
disparition
programmée
des
dispositifs
d’aides
et
de
remédiation
(RASED,
SEGPA…),
conséquences
catastrophiques
de
la
réforme
Darcos
des
lycées
professionnels
(20
000
jeunes
sans
formation
cette
année)
:
le
constat
est
clair,
la
droite
au
pouvoir
renonce
pour
des
raisons
idéologiques
et
budgétaires
à
lutter
contre
les
inégalités
scolaires
et
les
inégalités
sociales.
A
cette
incurie
s’ajoute
aujourd’hui
une
consternante
politique
de
dévalorisation
des
métiers
de
l’enseignement.
La
réforme
de
la
formation
des
enseignants
conduit
l’Etat
à
imposer
aux
nouveaux
professeurs
la
responsabilité
d’un
service
complet
sans
aucune
période
d’adaptation,
ni
aucune
préparation
pédagogique.
Dès
la
rentrée
prochaine,
100
000
élèves
dans
l’académie
de
Créteil
et
1,6
millions
en
France
seront
touchés
par
cette
réforme.
C’est
la
réussite
de
ces
élèves
qui
est
en
jeu
et
les
associations
de
parents
d’élèves,
les
syndicats
enseignants
et
les
associations
du
supérieur,
qui
la
dénoncent,
l’ont
parfaitement
compris.
Dans
ce
contexte,
la
montée
des
violences
scolaires
est
la
conséquence
directe
du
désengagement
de
l’Etat.
La
piteuse
exploitation
politicienne
par
l’UMP
et
sa
candidate
des
agressions
récentes
dans
les
lycées
du
Val-‐de-‐Marne
ne
doit
pas
masquer
une
montée
globale
des
tensions
liée
à
la
diminution
constante
du
nombre
d’adultes
formés
dans
les
établissements
scolaires.
Les
collectivités
territoriales
franciliennes
ne
peuvent
compenser
ce
désengagement
massif
de
l’Etat.
Cependant,
des
efforts
considérables
sont
faits
dans
le
domaine
de
l’éducation.
Dans
le
cadre
des
élections
régionales,
à
l’inverse
des
propositions
de
l’UMP
francilienne,
la
liste
de
Jean-‐Paul
Huchon
défend
un
projet
ambitieux
de
lutte
contre
le
décrochage
scolaire
et
universitaire,
de
promotion
de
l’apprentissage
et
d’amélioration
de
l’équipement,
notamment
numérique,
des
établissements.
Pour
toutes
ces
raisons,
les
candidats
de
la
liste
conduite
par
Jean-‐Paul
Huchon
affirment
leur
franc
soutien
aux
mouvements
en
cours
dans
les
académies
franciliennes
et
aux
principales
revendications
des
enseignants
et
des
organisations
de
parents
d’élèves
et
de
lycéens.
Ils
seront
à
leurs
côtés
lors
de
la
manifestation
du
12
mars
à
Paris.