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Cohortes italiennes, blog Histoires d’Universités, 15 juin 2010

mardi 15 juin 2010

Dans la chronique précédente “Les OVE et les suivis de cohortes“, je concluais à la nécessité de centraliser la production de données sur les parcours de formation des étudiants, données comparables d’une université à l’autre et d’une année à l’autre, et prenant en compte la spécificité de l’offre de formation de chaque université ainsi que celle de la population étudiante inscrite (analyse toutes choses étant égales par ailleurs). Quoi qu’ils fassent et quels que soient leurs moyens, les observatoires universitaires ne peuvent faire face à un tel cahier des charges ! La question de leur labellisation ne se pose donc pas : aucun n’obtiendrait le label (chronique : “Labelliser les OVE ?“).

Quel dispositif centralisé ? Prise en charge des analyses de cohortes par le Service statistique de la la DGESIP ou par une organisation nationale créée par l’ensemble des universités et indépendante de la DGESIP ? 60 universités italiennes, en créant le Consortium AlmaLaurea, ont choisi la seconde solution. Celle-ci serait facilement implantable en France, en dépit de la résistance fort probable du Résosup.

AlmaLaurea vient de publier les résultats de sa 12ème enquête sur les parcours de formation de près de 200.000 diplômés de l’année 2009, diplômés de 3 ou 5 ans d’études. Cette enquête est dénommée “Profils des diplômés universitaires” : elle est présentée en 5 langues étrangères sur le site, dont le français : cliquer ici. Elle se distingue des suivis de cohortes à la française car elle retrace, ex-post, le parcours des diplômés alors que les suivis à la française accompagnent, au fil des ans, la population d’entrants à l’université une année donnée. Un des points forts de la méthode italienne est l’inclusion, dans l’enquête, de jugements des diplômés sur la formation qu’ils ont suivie (évaluation par les étudiants) et de leurs projets professionnels.

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