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Référentiels de formation de licence en lettres et sciences humaines. CR d’une journée d’études à la Maison des Universités, 14 janvier 2010
jeudi 28 janvier 2010, par
Cette journée, organisée le 14 janvier par le MESR (qui convoquait les responsables de licence), s’appuyait sur les Recommandations du conseil de suivi de la licence et de la licence professionnelle (en document joint). On y apprend ce qu’est l’employabilité, comment appliquer des référentiels de compétence à l’élaboration de parcours de formation en histoire et plus généralement comment faire mousser la réflexion actuelle sur les formations universitaires avec un jargon managérial.
Le compte rendu (source Fabula) est téléchargeable en document joint.
Quelques citations :
VP CEVU de Nanterre : à propos d’« employabilité » : "un terme plus intéressant qu’« insertion
professionnelle », car il est centré sur les compétences de l’étudiant. Il suppose que les
compétences acquises sont transposables à diverses situations. Il est en effet nécessaire de
réfléchir sur les acquis des étudiants, en plus des compétences disciplinaires. Les équipes
disciplinaires doivent se poser les questions pédagogiques différemment."
JP Lanboley, sur le référentiel en histoire :
"Enseigner en histoire implique :
1 – de transmettre des connaissances et de permettre de maîtriser des outils de recherche (analyse
des sources primaires)
2 – de former un esprit critique : développer l’amour de la connaissance, aimer apprendre toute la
vie. Il est important de prendre en compte la notion d’envie, qu’il faut développer chez les étudiants.
Le référentiel s’inscrit entre ces deux pôles et se décline selon les compétences suivantes :
1 – Haut niveau de compréhension critique (autonomie du jugement, orientation dans l’espace et
le temps)
2 – Respect de la diversité humaine, dans l’espace et le temps.
3 – Conscience d’appartenance à une communauté spécifique. Tout citoyen a une légitimité à être
historien.
4 – Analyse de l’information complexe
5 – Aptitude à vulgariser."
G. Michaux, VP CEVU de l’université de Metz : "Il faut inciter les enseignants à l’innovation pédagogique, ce qui passe par la reconnaissance du mérite des
grands pédagogues parmi les enseignants-chercheurs, alors que tout, dans les réformes actuelles, est centré
sur la recherche. Un projet d’excellence pédagogique figure sur le site du ministère."
