Accueil > Revue de presse > À l’étranger > Revue de presse anglaise après la victoire des conservateurs : coupes (...)
Revue de presse anglaise après la victoire des conservateurs : coupes budgétaires - 6 juin 2010
dimanche 6 juin 2010, par
Merci au préparateur de cette revue de presse.
Les coupes budgétaires visent pour l’instant des "quasi
organisations non gouvernementales" mises en place par le gouvernement
dans un but de modernisation ou de "diffusion des bonnes pratiques".
http://www.timeshighereducation.co.uk/story.asp?sectioncode=26&storycode=411935&c=1
http://www.timeshighereducation.co.uk/story.asp?sectioncode=26&storycode=411905&c=1
http://news.bbc.co.uk/1/hi/education/10176060.stm
Le ministère des universités, au sein du plus grand ministère des affaires.
http://www.timeshighereducation.co.uk/story.asp?sectioncode=26&storycode=411666
une nouvelle lettre de soutien aux philosophes de Middlesex envoyée à la New York Review of Books
http://savemdxphil.com/2010/06/04/balibar-et-al-an-open-letter-to-the-board-of-governors-for-nyrb/
Le nouveau gouvernement anglais a commence à mettre en place une nouvelle
vague de coupes budgétaires. Pour l’instant, ce sont les quangos
(quasi organisation non gouvernementales) qui sont en première ligne :
http://www.timeshighereducation.co.uk/story.asp?sectioncode=26&storycode=411778&c=1
http://www.guardian.co.uk/education/2010/may/21/cuts-education
Pour simplifier, les quangos sont des associations à qui l’Etat donne
mission de développer certains aspects, comme la pédagogie internet,
les programmes TV destinés aux enseignants, etc... Les universitaires
attendent le 22 juin, date à laquelle un nouveau budget sera présenté avec des coupes budgétaires peut-être plus importantes.
Le gouvernement travailliste avait promis 20.000 places étudiantes
pour les sciences, le nouveau gouvernement a ramené ce nombre à 10.000 :
http://www.guardian.co.uk/education/2010/may/24/ten-thousand-fewer-university-places
Le programme des conservateurs était de ne plus les flécher sur les
sciences mais la presse est peu précise sur ce point.
Le grand embrouillamini politique du moment concerne les frais d’inscriptions :
Les libdem s’étaient engager à les supprimer sur 6 ans (une durée peu
réaliste qui dépasse la durée moyenne d’une législature, alors que les
supprimer maintenant était moins indolore pour le budget de l’Etat
puisque c’est seulement la première année que les étudiants
remboursent, ce qui fait qu’ils sont encore en grande partie une
charge plutôt qu’une ressource). L’union étudiante NUS avait fait signer
un engagement à ne pas augmenter les frais, que les libdems ont signé
en masse. Or les conservateurs (et le labour) sont plutôt favorables a
l’augmentation.
Quelques victoires maintenant. Les humanités de King’s college ne sont
plus menacées de licenciements :
Mais ce n’est pas nécessairement le cas chez les ingénieurs. Le
département des sciences de la vie de UCL a par contre réussi à éviter
les licenciements :
http://www.london-student.net/2010/05/16/ucl-staff-claim-victory-following-strike-negotiations/
Ça chauffe par contre à Middlesex et à Sussex. Le syndicat UCU
(environ 100.000 membres revendiqués, plus de la moitié de la
communauté universitaire) menace de boycotter Sussex :
http://www.ucu.org.uk/index.cfm?articleid=4655
University of Arts London est aussi en grève :