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Une soirée UMP (3) : les « bonnes maîtresses » ont les « bonnes méthodes » - L. Cédelle, blog Interro écrite, 10 novembre 2010

samedi 13 novembre 2010

La première partie de ce "verbatim" se lit ici, et la deuxième .

Secrétaire d’Etat chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique, secrétaire générale adjointe de l’UMP et maire de Longjumeau (Essonne), Nathalie Kosciusko-Morizet faisait partie des « grands intervenants » à cette réunion du 26 octobre du club de Jean-François Copé, Génération France.fr.

Réunion intéressante à beaucoup d’égards, et à laquelle j’ai déjà consacré les deux billets précédents.

Juste après l’invité socialiste Bruno Julliard, l’animateur convie la secrétaire d’Etat à prendre le micro à son tour. Il s’adresse à « la ministre et la maman », ce qui lui vaut une réplique souriante mais cinglante disant qu’il y a « beaucoup de parents sur l’estrade ce soir » et qu’elle « adorerait qu’ils soient tous questionnés en tant que parents ».

Pas de « fuite en avant » dans le numérique

« NKM » estime qu’en matière scolaire, « on a une grosse marge de progression sur les méthodes » après avoir « beaucoup progressé sur les programmes ». Selon elle « on a progressé - et Bruno Julliard, quelque part, l’a dit - sur la clarification, la simplification des programmes, on s’est mis d’accord sur ce qu’il fallait absolument avoir ».

Elle explique que dans sa ville, qui compte 22 000 habitants et 11 groupes scolaires, « on se bat sur tout, sur la forme des réverbères, la couleur des bancs… mais on est tous d’accord sur une chose, c’est : qui sont les bonnes maîtresses. On peut recevoir en mairie des gens qui veulent un changement de classe pour leur enfant parce que tel prof est demandé et tel prof ne l’est pas ».

« Et derrière, poursuit-elle, il y a une question de méthodes. On devrait pouvoir se mettre d’accord à l’intérieur de l’éducation nationale et partager mieux les bonnes méthodes. On devrait pouvoir les diffuser, en faire une chance pour tous plutôt qu’elles restent confidentielles. »

Dans cette évolution qu’elle souhaite, « le numérique peut aussi jouer une part, mais pas toute la part qu’on voudrait lui donner oui, mais pas de fuite en avant, on ne va pas tout révolutionner avec de la e-education, le numérique, ça vient en plus des bases mais ne peut pas ça ne compenser des lacunes profondes ».

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