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Réflexions autour du 7° Grand Débat de l’EHESS, « La médiatisation du mouvement universitaire », 14 mai 09, par Michel Barthélémy, chargé de recherche au CNRS (Centre d’étude des mouvements sociaux - EHESS)

vendredi 5 juin 2009, par Elie

La séance animée par André Gunthert (EHESS) s’est déroulée en deux temps.
Le premier volet a été consacré à un examen des conditions et modalités de
la médiatisation du mouvement universitaire, réflexion à laquelle étaient
conviés un certain nombre de journalistes des médias nationaux (Luc
Cédelle pour Le Monde, Ixchel Delaporte pour l’Humanité, Sylvestre Huet
pour Libération) et d’un nouveau média diffusé sur internet (Jade
Lindgaard de Médiapart), auxquels s’étaient joints une universitaire
(Valérie Robert de SLU) et un Enseignant-chercheur de l’EHESS (Cyril
Lemieux). Il s’agissait de faire retour sur les difficultés et les
insatisfactions à la fois des membres de la communauté universitaire mais
également des journalistes eux-mêmes au sujet de la couverture médiatique
du mouvement universitaire. Le second volet, auquel ont pris part deux
universitaires (Sophie Pène et Olivier Ertzcheid) a permis de dresser un
premier bilan de la montée en puissance, parmi la communauté
universitaire, de l’usage des nouvelles technologies d’information et de
communication (NTIC), à des fins d’échanges d’informations et de
coordination des actions que le caractère décentralisé du mouvement
anti-LRU rendait nécessaire (1) et comme un moyen d’expression autonome de
la communauté universitaire mobilisée sur des questions qui la concernent
au plus près.

La dérive des professions

En introduction à la séance, Cyril Lemieux a présenté un aperçu du
mouvement d’éloignement réciproque constaté depuis le début du XX° siècle
entre ces trois professions que sont celles de scientifique en sciences
humaines et sociales, de journaliste et de politique. La
professionnalisation des deux dernières dans des filières spécifiques,
distinctes des humanités, aurait contribué à cette prise de distance
croissante par rapport au milieu de la recherche qui a fini par se
traduire par une mauvaise connaissance de celui-ci. Par ailleurs, eu égard
à la situation du mouvement actuel, la couverture du mouvement par des
journalistes polyvalents, non spécialistes du sujet, les aurait rendus
plus dépendants pour leur propre information des sources officielles faute
d’un développement de réseaux d’informations autonomes. Ce qui soumet
l’agenda des journalistes à celui des politiques.
Un point important souligné par C. Lemieux est l’absence de relais exercé
par le milieu politique de la controverse générée par le mouvement
universitaire autour des réformes de la formation des maîtres et de
l’enseignement supérieur. Ce qui n’a pas favorisé le travail des
journalistes qui n’ont pas trouvé là un espace déjà structuré par la
variété des points de vue émergents sur cette question qu’ils auraient pu
à leur tour commenter et analyser. Il y a là une responsabilité du monde
politique et notamment des partis d’opposition. C’est un signe patent de
l’éloignement de ces mondes les uns par rapport aux autres.

Le mouvement universitaire et les grands médias : entre surprise et
indignation

- Une information insuffisamment analysée

De l’avis général des journalistes et universitaires présents, la
couverture médiatique du mouvement a été conforme, tant du point de vue de
la quantité des articles de presse que du contenu, rapporté aux lignes
éditoriales des différents journaux, de ce que l’on pouvait attendre du
traitement de ce type d’événement.
En revanche, le manque de pédagogie de la part des journaux sur les
éléments de la réforme a été souligné par divers intervenants. Ce qui
désignait plus particulièrement la reprise par les journalistes des termes
de « réforme », « modernisation », « autonomie », etc., tels qu’utilisés
par le gouvernement, sans l’accompagner d’un effort de décryptage ni
d’explicitation et en donnant l’impression que ces termes étaient non pas
neutres, mais dotés d’une valeur positive en soi (2). Ce qui, du même
coup, sous-tendait que s’y opposer témoignait d’une attitude pour le moins
inappropriée, incorrecte, et somme toute négative. L’adoption de cette
perspective peut être assimilée à une démission des médias vis-à-vis d’une
partie non négligeable de ce qui fait leur raison d’être, en termes de
délivrance d’une information non biaisée. La conséquence de cela, c’est
que le discours politique dominant n’est pas investigué en détail. La
critique se porte alors tout naturellement sur les arguments des opposants
à cette même politique, tandis que celle-ci échappe au débat faute de
l’instauration d’un espace publico-médiatique propice au développement
d’une controverse et à son examen raisonné, d’où une solution acceptable
pourrait surgir. Au final, dans ce flou ainsi préservé, où les mêmes mots
peuvent servir à signifier des choses différentes, en fonction des
circonstances d’usage notamment, tout devient affaire d’opinion et rien ne
peut être véritablement tranché (3).

Sylvestre Huet (Libération) donne ainsi l’exemple de l’annonce par le
ministre Darcos d’une mesure de la mastérisation consistant à améliorer,
d’après ce dernier, la formation des enseignants du primaire et du
secondaire en exigeant que la formation minimale requise pour se présenter
au concours soit relevée de bac + 3 à bac + 5. Or, souligne S. Huet, les
enseignants du secondaire ont déjà une formation bac + 5 (4). L’argument
de Darcos est donc mensonger. Cependant, en l’absence d’une rectification
systématique de ce point par les médias, le ministre peut continuer à le
présenter tel quel sans être repris par le journaliste qui l’interroge.
L’évocation du thème de la mastérisation donne l’occasion d’une mise au
point par Luc Cédelle (Le Monde), qui indique que le suivi du mouvement
universitaire réalisé par S. Huet fait de son blog l’épicentre du
mouvement. S. Huet conteste avoir adopté ce rôle de porte-parole du
mouvement en reprenant l’exemple de la mastérisation et l’absence
d’allongement de la durée de la formation. Ce qui signifie que bon nombre
de médias, selon S. Huet, n’ont pas souligné le point de vue mensonger de
Darcos, alors que lui même l’a fait (5). Le message implicite du
journaliste dans cet exemple est que dénoncer un mensonge gouvernemental
n’est pas prendre fait et cause pour une partie à une controverse contre
une autre, c’est faire son travail de journaliste. On peut alors en tirer
la conclusion sous-entendue que ne pas souligner l’existence du mensonge,
ce n’est pas faire son travail de journaliste et c’est, d’une certaine
manière, laisser accréditer une idée fausse dans l’opinion et donc se
comporter en allié objectif du menteur (6).

Toutefois, le journaliste estime qu’en matière de manque d’effort
pédagogique sur les raisons du mouvement, les torts sont partagés entre
les médias (7) et les universitaires eux-mêmes. Il relève, de la part de
ces derniers, un manque de distinction entre un discours militant
qualifiant la politique du gouvernement avec des slogans simplistes, et
les questions de fond. Or, seules des causes complexes liées à l’évolution
du monde universitaire peuvent expliquer, selon lui, l’ampleur de la
mobilisation, et auraient amplement mérité un effort de présentation plus
soutenu de la part de la communauté universitaire auprès du grand public.
Valérie Robert, enseignante-chercheuse à Paris 3 et « cellule média » de
SLU, a indiqué que les médias surtout régionaux avaient couvert la plus
grande partie des opérations médias réalisées par les membres du mouvement
afin de le rendre publiquement visible. C. Lemieux avait auparavant évoqué
le fait que ces opérations de communication externe avaient eu un succès
mitigé auprès des journalistes. Faut-il y voir le fait que ce qui est
publicisé de la sorte, ce sont justement les opérations de communication
elles-mêmes et moins les arguments des opposants aux réformes éclairant
leurs effets nuisibles potentiels ? Par conséquent, ces opérations par
elles-mêmes n’apportaient finalement pas grand-chose à la compréhension de
la mobilisation par les personnes extérieures au mouvement et pouvaient
finir par lasser sans avoir même convaincu leurs destinataires (8).

- pourrissement de la situation et stratégie politique

Les participants se sont interrogés sur la logique qui a contribué au « 
pourrissement » du mouvement, sur les responsabilités et les raisons
envisageables de celle-ci. Selon Jade Lindgaard (Médiapart), le
gouvernement a laissé pourrir le mouvement jusqu’aux examens. Il est donc
légitime de se poser la question de la satisfaction que peut retirer le
gouvernement de voir certaines universités mises en grande difficulté et
en particulier en sciences humaines. S. Huet (9) nuance en resituant ce
qui s’est passé dans un contexte historique. D’après lui, la construction
de l’attitude du gouvernement face à cette crise universitaire pour en
faire un exemple montrant que le gouvernement ne recule pas est une
opportunité qui est venue en cours de route, non une stratégie délibérée.
Il précise que La droite s’est donné un programme pour réorienter la
recherche publique, l’Enseignement Supérieur et la relation entre
l’Enseignement Supérieur et la Recherche et l’économie, qui a connu un
début de réalisation maladroit sous la présidence de J. Chirac.
Aujourd’hui, les choses sont plus fermement engagées, avec le choix d’une
politique de premier plan qu’est V. Pécresse, ex responsable des études à
l’UMP. Il ne s’agit pas de tarir la recherche en SHS, mais de l’orienter
vers les domaines qui paraissent importants aux yeux du gouvernement. En
revanche, s’agissant de l’enseignement supérieur en SHS, il y a la volonté
de réduire les effectifs étudiants, trop nombreux selon lui. Pour
l’Enseignement Supérieur, et les SHS en particulier, ils ne sont pas
opposés à l’idée d’avoir quelques centres universitaires d’excellence bien
dotés avec des gens sélectionnés pour des contenus de formation sur les
domaines qui leur semblent devoir compter. En revanche, ils ne veulent pas
engager d’investissement public pour la formation des futurs employés et
cadres moyens qui est le destin de ceux qui passent par l’enseignement de
masse en université. Il incombera aux familles et étudiants de payer les
frais de scolarité.

Les médias alternatifs et l’autodiffusion de l’information par et dans la
communauté universitaire.

- Un rapide panorama des outils internet utilisés dans la mobilisation

La seconde partie du débat à laquelle ont pris part les universitaires
Olivier Ertzscheid et Sophie Pène, s’est intéressée à la manière dont le
mouvement avait été l’occasion pour beaucoup de ses participants
d’expérimenter le rapport aux nouveaux médias et au web 2.0. (blogs et
réseaux sociaux).

Olivier Ertzscheid évoque les circonstances de la genèse du site
universités en lutte (10), qui, avec quelques autres (SLR, SLU,
SLRU-EHESS), a servi de relais au mouvement universitaire. Ces sites ont
correspondu au besoin de combler un manque entre le journalisme d’opinion
et un journalisme très peu compréhensif dès le commencement du mouvement
envers les raisons qui pouvaient justifier que les enseignants-chercheurs
descendent dans la rue. Il convient d’ajouter l’absence d’analyses
véritables du mouvement par la presse régionale, plus cantonnée dans les
reportages et le traitement au cas par cas. D’où la nécessité d’un
troisième pôle d’informations sur le mouvement, via des sites internet,
dont celui d’universités en lutte. Par la suite, plusieurs centaines de
blogs de différentes tailles, et notamment locaux, se sont rapidement
créés à la faveur du mouvement. Grâce aux outils des flux RSS, il a été
possible d’« accrocher » toutes ces informations locales au site
universités en lutte. Les informations sont regroupées en différentes
catégories pour en faciliter la lecture. En outre, ces rubriques
permettent d’archiver les traces du développement de ces thématiques
pouvant en faire un outil pour les recherches ultérieures qui pourront
être menées sur l’histoire du mouvement.

Internet a permis de lancer de nombreuses pétitions dont certaines ont
fait date. Elles ont constitué un élément d’appui aux revendications des
universitaires.
Internet permet également de diffuser des « vidéos virales ». La
conférence de Geneviève Azam sur le processus de Bologne (11) a connu un
large succès en informant sur les enjeux des réformes.
On élabore à travers ces outils une temporalité différente de celle des
grands médias. L’inconvénient de la prolifération de ces informations est
la difficulté parfois de repérer les informations pertinentes pour ses
objectifs et fins pratiques en relation avec le mouvement et ses actions.

- Outils internet et élaboration d’une communauté universitaire dans et
pour l’action collective

Sophie Pène est revenue sur la relation entre les médias et le mouvement
universitaire dans l’intention de ce dernier d’attirer l’attention du
politique. Or, la cause défendue n’est pas devenue cause commune. Mais il
convient de revenir sur l’idée que le mouvement a démarré avec une
plateforme claire et des objectifs définis au départ. En effet, S. Pène
conteste cela, de même qu’elle précise que l’une des particularités de ce
mouvement est de ne s’être pas construit sur le registre classique d’une
dynamique de revendication. C’est en cours de route et en tant que réponse
circonstancielle à un adversaire avançant très rapidement pour éviter que
la riposte s’organise et se structure, que le mouvement universitaire
s’est véritablement élaboré en se saisissant du statut des
enseignants-chercheurs comme d’un thème permettant de fixer le débat sur
un point et d’immobiliser l’adversaire.

La question est de se demander ce que ces outils ont permis d’élaborer en
termes de construction des volontés des participants à ce mouvement et de
leur identité, permettant de faire communiquer entre eux les membres d’un
milieu réputé pour sa profonde hétérogénéité interne. Un certain nombre de
termes - « évaluation », « statut », « indépendance ».- ont ainsi pu être
travaillés collectivement par la profession, donnant lieu à un certain
nombre de textes de référence (Olivier Beaud, Barbara Cassin, Vincent
Descombes.). A cet égard, la narration médiatique du conflit a permis au
milieu universitaire de se saisir de cette base sémiotique pour élaborer
un travail intellectuel réflexif qui a été amplifié par les outils du web.
Un espace de communication multi-utilisateurs s’est ainsi construit sur et
à travers des pratiques de décontextualisation et recontextualisation des
informations à des fins d’action en particulier.

En conclusion, j’ajouterai qu’il est permis de penser qu’une fois les
préoccupations du mouvement universitaire sortie de l’agenda médiatique,
les membres du mouvement n’en auront pas pour autant perdu les outils de
publicisation de leur réflexion et de leur action collectives, variées et
décentralisées. Ces quelques semaines et mois intenses leur auront permis
de se doter d’un outil de communication, d’échange d’informations et de
mobilisation pérenne, indépendant des médias classiques. Cet outil est
plus adapté à un travail de fond qui va pouvoir ainsi se poursuivre selon
son tempo sur la base des initiatives et chantiers ouverts au plus fort de
la mobilisation.


Notes

(1) On trouvera les interventions audio des participants cités sur le site
de SLRU-EHESS dans la rubrique podcasts :
http://www.slru.ehess.org/index.php? Un des intervenants a présenté sa
propre analyse du débat :
http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2009/05/mediatisation-du-mouvement-universitaire.html
On consultera également l’article de Régis Soubrouillard (Marianne)
consacré au débat :
http://www.marianne2.fr/Mouvement-universitaire-medias-la-rupture,-elle-est-la_a179635.html

(2) Ce qui est également le cas, dans ce cadre de pensée, de l’idée de « 
modulation des services » conduisant à alourdir la charge d’enseignement
des enseignants-chercheurs qui auraient été qualifiés de « non-publiants
 », c’est à dire n’ayant pas assez publié dans la liste restrictive de
revues définie arbitrairement par l’AERES (Agence d’Evaluation de la
Recherche et de l’Enseignement Supérieur), les publications faites
en-dehors de cette liste n’étant pas ou seulement médiocrement prises en
compte. Cette mesure a pu passer pour légitime aux yeux de certains, et
donc être vue comme une mesure positive, s’il s’agit de sanctionner un
déséquilibre dans le « service rendu » par un enseignant-chercheur en
réorientant les priorités de son activité. S’il ne fait pas (suffisamment)
de recherches, qu’il assure donc plus d’enseignement, sous-entendu que
cela soulagera d’autres enseignants-chercheurs d’une partie de leur charge
d’enseignement pour se consacrer davantage à leurs recherches.

(3) Ce qui n’empêche pas que des décisions puissent être prises, des
textes adoptés, y compris en catimini et sans réelle concertation ni a
fortiori recherche d’un compromis négocié avec l’ensemble des partenaires
concernés. Cf. entre autres : http://iufmparis.canalblog.com/ ainsi que :
http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2785
et « Université : le
gouvernement veut faire passer la masterisation de force » - Jade
Lindgaard, Médiapart, 21 mai 2009 :
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article2622, voir aussi
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/06/lacademic-pride-sest-tenue-%C3%A0-paris.html#more

(4) Pour plus de détails sur cette question, on se reportera au blog de S.
Huet et, plus particulièrement, à cette note-ci :
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/02/la-mastrisation.html#more

(5) S. Huet reconnaît néanmoins que son propre journal, auquel il
proposait un dossier clé en main sur les raisons du mouvement, a refusé de
le publier le jour même du début de la grève dans les universités, le 2
février 2009.

(6) C’est en partie sur cette problématique que la couverture du mouvement
universitaire par le journal Le Monde a été l’objet d’une sévère critique
venant des universitaires eux-mêmes. Luc Cédelle, au cours du débat,
reviendra longuement sur ce point qui a affecté la rédaction du journal.
Il évoque un article dont il est le rédacteur et qui lui a attiré de
nombreuses critiques. Cet article a pour titre « La réforme de l’éducation
face à la loi du « buzz » : La rumeur nourrit la révolte étudiante. Et
aucune déclaration ne semble en mesure de la neutraliser » (13/02/09).
Dans ce texte, l’auteur évoque un certain nombre de fausses nouvelles qui
se sont répandues sur internet et dont le contenu alarmant a eu un effet
sur la mobilisation des étudiants. Le problème évoqué est celui des
perceptions qui se détachent des faits sur lesquels elles prétendent
porter et qui alimentent un discours et des craintes que rien ni personne
dans la situation présente ne peut ni justifier ni endiguer. En fait ce
n’est pas ce texte seul qui a focalisé l’irritation d’un certain nombre
d’universitaires. Plusieurs autres articles du Monde ont contribué à
l’alimenter. On en aura un aperçu ici :
http://www.acrimed.org/article3102.html et là :
http://www.slru.ehess.org/index.php?post/2009/04/03/Sur-la-charte-de-bonne-conduite
On pourra écouter le débat réunissant Valérie Robert, Luc Cédelle et
Sylvestre Huet : "Grève à l’université : les médias ont-ils failli ?",
débat organisé par Télérama, 23 mai 2009,
http://www.telerama.fr/idees/greve-a-l-universite-les-medias-ont-ils-failli,43099.php

(7) La presse elle-même est critique vis-à-vis de la faible couverture
médiatique des arguments du mouvement universitaire. Cf. Anna Alter
(Marianne)
http://www.marianne2.fr/Blocage-des-facs-des-medias-aux-ordres_a179612.html, Gérald Andrieu (Marianne) :
http://www.marianne2.fr/Incroyable-Le-Monde-decouvre-l-existence-d-un-conflit-dans-les-facs_a178143.html

(8) cf. à ce sujet au billet du 29/05/09 sur « la ronde des obstinés » du
blog : http://histoireuniversites.blog.lemonde.fr/

(9) qui s’était exprimé avec force sur ce sujet ici
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/05/universit%C3%A9s-%C3%A0-quoi-joue-le-gouvernement-.html

(10) http://universitesenlutte.wordpress.com/

(11)
http://www.dailymotion.com/search/azam/video/x8rxrj_du-processus-de-bologne-a-la-lru-un_news