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Après la Sorbonne à Abu Dhabi, voici la Sorbonne à Almaty - 12 décembre 2014

samedi 13 décembre 2014, par Mariannick

Si l’on se réfère au classement de Shanghai des droits de l’homme, de la liberté de la presse, de la corruption, de la torture… on peut prédire que la Sorbonne va bientôt ouvrir une antenne à Pyongyang ou à Asmara.

Kazakhstan :161e sur 180 dans le classement mondial 2014 de la liberté de la presse
Abu Dhabi : 118e

Kazakhstan :126e sur 175 dans le classement 2014 de Transparency International
Abu Dhabi : 25e (France, 26e !)

Par chance, ni Amnesty International, ni la LIDH ni Human Rights Watch ne proposent de palmarès !


En forme de revue de presse et de pro-memoria, SLU propose un bref itinéraire dans l’économie de la connaissance d’Almaty à Toulon en passant par Abu Dhabi . La connaissance, une marchandise ? Vraiment ?


Kazakhstan

Le président François Hollande en visite au Kazakhstan, a emmené dans sa valise de représentant de commerce « une vingtaine de présidents et vice-présidents d’universités » [1].
Il y a inauguré "l’Institut Sorbonne Kazakhstan" .

Selon le MESR , cet institut propose depuis septembre 2014 deux doubles masters (management des établissements d’enseignement supérieur et management des relations internationales) ; selon le site de l’institut — rubrique ‘à propos de nous’ [sic], il s’agirait plutôt de « Dialogue international dans les conditions de la globalisation  » et « Gestion des changements dans le monde moderne ».

Des conditions financières de cette coopération, nous ne saurons rien ; des enseignements délivrés, pas grand’ chose. Les conditions d’inscriptions sont par contre détaillées :


- Copie du livret de travail certifée ; […]
- Les candidats qui ont les certificats se délivreront du test de la langue française ;
- Lettre qui garantie le contrat et le paiement des frais des études ;
- Certificat de domicile (Cente de service de population). »

Difficile aussi de prendre connaissance du contrat signé par JY Mérindol (président de Sorbonne Paris Cité) et Praliev Serik (Recteur de l’Université nationale pédagogique KazNPU Abaï) ; on ne trouve sur le site que des avenants et autre préambule.


AFP 4 décembre 2014 à 14:22

« Le président français François Hollande effectuera vendredi et samedi une visite officielle au Kazakhstan axée sur l’intensification des échanges économiques et universitaires avec cette puissance émergente d’Asie centrale.

« Sur le plan géopolitique, il s’agit de faire en sorte que le Kazakhstan ne reste pas simplement pris dans l’étau russo-chinois mais puisse s’ouvrir sur l’Occident », fait-on valoir à Paris.

La délégation française comprend une cinquantaine de représentants d’entreprises et une vingtaine de présidents ou vice-présidents d’universités françaises.

« Le travail que nous menons sur le plan économique mais aussi universitaire contribue à moderniser le pays, à l’ouvrir et à former des cadres », explique-t-on de même source.

Une manière de répondre aux ONG de défense des droits de l’Homme. Le Kazakhstan pointe à la 161e place sur 180 dans le classement mondial 2014 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières. Et dans un rapport publié en juillet 2013, Amnesty International dénonçait l’impunité dont jouissent les forces de sécurité dans ce pays et l’omniprésence de la torture dans les centres de détention.

Un dossier figure tout en haut de la pile, celui de l’oligarque kazakh Moukhtar Abliazov, détenu en France depuis plus d’un an et considéré comme une figure de l’opposition. La justice française a autorisé son extradition vers la Russie qui, tout comme l’Ukraine et le Kazakhstan, l’accuse d’avoir détourné des milliards de dollars. La Cour de cassation française doit encore se prononcer sur ce dossier. »


Selon Transparency International, dans son classement de la corruption pour cette année, le Kazakhstan serait à la 126ème place sur 175. [2]


En pleine dérive autoritaire, le Kazakhstan accueille François Hollande

(Thomas Hubert, France 24.com)

[…] « Après l’éclatement de l’URSS en 1991, "le Kazakhstan était un pays modèle en Asie centrale, le plus actif sur les réformes", explique à France 24 Anne Souléliac, avocate française spécialiste de la région. Elle représente en France la fondation Open Dialog, qui soutient la démocratie dans les anciennes républiques soviétiques.

"Mais les manifestations qui ont eu lieu dans la ville de Janaozen en décembre 2011 ont marqué un tournant : les ouvriers du pétrole demandaient des augmentations de salaires et la répression a officiellement fait 17 morts, suivie d’arrestations massives et de procès de leaders syndicaux. Cela a servi de prétexte pour tout verrouiller", rappelle Anne Souléliac, qui s’est rendue au Kazakhstan l’année dernière.

Fin 2012, le gouvernement a fermé la plupart des médias kazakhs indépendants. L’association Reporters sans frontières, qui place le pays en 161e position sur 180 dans son classement 2014 de la liberté de la presse, rapporte qu’une liste de huit médias et 23 sites internet ont alors été interdits.

"Depuis, chaque réouverture est suivie d’une nouvelle fermeture, les médias étant accusés de violer diverses lois sur les publications," constate Anne Souléliac.

Dernier exemple en date, l’hebdomadaire d’opposition "ADAM bol", suspendu depuis le 20 novembre après la publication d’un article sur l’Ukraine, vient d’être condamné à des amendes qu’il ne peut payer. "Des peines disproportionnées qui risquent d’asphyxier économiquement ce journal", estime Johann Bihr de Reporters sans frontières.

Le nouveau code pénal entré en vigueur en juillet 2014 limite le droit d’association, de manifestation et de grève et alourdit fortement les peines pour les délits de presse. La "diffusion de fausses informations" est désormais passible de dix ans de prison et les droits de la défense sont réduits en cas de poursuites.

S’exprimant vendredi à Astana au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français, le président Nazarbaïev s’est défendu de toute atteinte aux libertés individuelles dans son pays : "En ce qui concerne les droits de l’Homme, j’ose vous dire qu’ils sont bien plus respectés [ici] que dans certains pays européens." "Il n’y a pas de censure, de discrimination politique", a-t-il insisté. Le Kazakhstan n’a "pas l’intention de renoncer à (son) identité et (sa) culture, tout en respectant la démocratie du monde occidental", a-t-il cependant poursuivi, appelant à revoir les "stéréotypes" véhiculés en Occident sur son pays.

L’affaire Abliazov met la France en première ligne

Les opposants politiques sont la cible de poursuites depuis les violences de 2011. Un cas emblématique pourrait s’inviter dans les discussions entre François Hollande et son homologue kazakh cette semaine : celui de l’homme d’affaires et ancien ministre Moukhtar Abliazov, cible de poursuites depuis son entrée dans l’opposition en 2001 et arrêté en France l’année dernière.

Emprisonné pendant un an au Kazakhstan après avoir fondé un parti politique, exilé un temps en Russie, il s’est reconverti dans la banque. Mais en 2009, le gouvernement kazakh a nationalisé BTA, l’établissement que dirigeait Moukhtar Abliazov, l’accusant d’avoir détourné des milliards de dollars.

Réfugié en Europe, il est aujourd’hui emprisonné en France, où ses avocats multiplient les recours, alors que la justice française a déjà autorisé à deux reprises son extradition vers la Russie. Alliée d’Astana, Moscou a en effet repris à son compte les accusations contre l’ancien banquier.

D’Amnesty International à la FIDH, toutes les organisations internationales de défense des droits de l’Homme ont fustigé ces jugements, mettant en avant les risques de torture et de procès inéquitable que présenterait cette extradition.

Bien que le statut de réfugié de Moukhtar Abliazov empêche son expulsion vers son pays d’origine, Anne Souléliac regrette que "la justice n’ait pas compris le risque qu’il soit renvoyé de Russie vers le Kazakhstan". La procédure exigerait l’accord préalable de la France, mais l’avocate exprime des doutes sur le respect des engagements internationaux de la Russie dans le climat actuel.

Intérêts commerciaux contre droits de l’Homme

"Abliazov est l’ennemi numéro un de Nazarbaïev, qui veut sa peau et poursuit tous ses proches en Europe avec des notices rouges d’Interpol", affirme Anne Souléliac. "Le Kazakhstan viole non seulement les droits de l’Homme à l’intérieur de ses frontières, mais aussi ailleurs, grâce à sa puissance politique et économique."

Elle cite l’exemple d’Alexander Pavlov, un autre opposant kazakh réfugié en Espagne et recherché par Astana. "L’Espagne a signé un contrat de 500 millions d’euros pour exporter des trains vers le Kazakhstan et adopté en même temps un accord de coopération judiciaire avec le pays", souligne l’avocate.

L’ONG Open Dialog plaide depuis plusieurs mois auprès de parlementaires proches du gouvernement français pour éviter que les intérêts économiques occultent ainsi les violations des droits de l’Homme, notamment dans l’affaire Abliazov. "On entend chez certains le discours sur une ’jeune démocratie à laquelle il faut donner du temps’ – ils ont surtout des dollars plein les yeux. Mais d’autres sont plus réceptifs", constate Anne Souléliac.

Quand bien même le message aurait convaincu François Hollande à la veille de sa visite à Astana et Almaty, la capitale économique du Kazakhstan, il n’est pas certain que ses interlocuteurs soient prêts à entendre un message démocratique. "Nazarbaïev est un ancien communiste venu au pouvoir dès l’indépendance en 1991. On le dit malade et il veut régler sa succession sans être embêté par l’opposition," résume Anne Souléliac. »


Extrait de la Lettre ouverte de Human Rights Watch à François Hollande

« Nous considérons qu’il est essentiel que vous exprimiez aux autorités du Kazakhstan votre profonde préoccupation face à la poursuite de ces violations des droits humains, et insistiez sur la nécessité pour le gouvernement de prendre des mesures décisives pour mettre fin à ses politiques répressives.

Plus précisément, nous vous recommandons d’appeler le gouvernement du Kazakhstan à :

  • Mettre fin aux fermetures de médias indépendants et d’opposition et permettre à ceux qui ont été contraints d’arrêter leurs activités de les reprendre.
  • Supprimer les restrictions excessives à la liberté de réunion et s’assurer que les lois sur les réunions publiques sont en conformité avec les obligations internationales du Kazakhstan.
  • Réexaminer la loi de 2011 sur la religion en vue de s’assurer que ses dispositions sont conformes à la Constitution du pays ainsi qu’aux normes internationales des droits humains.
  • Libérer Vladimir Kozlov, dont la condamnation est fondée sur des accusations vagues et un procès inéquitable ; Maksat Dosmagambetov et Vadim Kuramshin, dans l’attente d’un examen complet et impartial de leurs cas ; et Zinaida Mukhortova, qui a subi un internement psychiatrique forcé.
  • Enquêter immédiatement et de manière impartiale sur toutes les allégations de torture et de mauvais traitements, et traduire en justice les individus responsables.
  • Respecter et promouvoir la liberté d’association et les droits des travailleurs à former des syndicats indépendants, mener des grèves, et négocier collectivement avec les employeurs, conformément aux obligations du Kazakhstan en vertu du droit international des droits humains.

Nous sommes convaincus qu’une prise de parole de votre part serait un signal important pour la communauté locale des droits humains et pour la population kazakhe en général. »


Abu Dhabi…

la Sorbonne déserte

Enfin une fac que ne menace aucune grève, où les profs se battent pour travailler et dont les étudiants ignorent jusqu’au sens du mot blocus. Normal : les enseignants y roulent sur l’or et leurs étudiants sont systématiquement reçus à leurs examens. Cette université de Cocagne existe : la Sorbonne. Pas celle de Paris, mais sa petite sœur qui a ouvert ses portes en 2006 à Abu Dhabi, sur les rives du golf persique.

Portée sur les fonts baptismaux par Jean-Robert Pitte, l’ancien président de Paris-IV, cette Sorbonne des sables est censée « faire la nique aux américains ». […]
… à l’Elysée comme au Quai d’Orsay, certains se disent « préoccupés par le scandale qu’est devenu la Sorbonne » accusée de « brader son nom ».

Quelque 350 étudiants y sont actuellement inscrits. […] Pour y accéder, un tiers d’entre eux ont dû d’abord apprendre le français — en seulement huit mois. Et aujourd’hui, miracle, 100% des élèves sont reçus à leurs examens. « Les effectifs sont si réduits — quatre, par exemple en première année de philo— qu’il faut bien faire passer les élèves au niveau supérieur si on veut maintenir la filière », explique Michel Fichant, le responsable du dossier à la Sorbonne. Qui soupire : « Évidemment, ça ne valorise pas les diplômes. » De fait, la notation n’est pas trop sévère. Témoin cet élève de troisième année de licence de géographie qui, lors d’un contrôle, s’était contenté de recopier les questions marquées au tableau, agrémentées de quelques fautes d’orthographe. Il avait écopé d’un 1 sur 20. Sa note a été remontée à 8 par l’administration. Pas question de lui faire rater sa licence . Et de perdre un client.
Car les étudiants — dont le tiers est originaire des émirats, les autres venant de divers pays arabes— paient de 15 000 à 25 000 dollars de droits d’inscription annuels. Non seulement la Sorbonne ne débourse pas un sou, mais elle se voit reverser près de 1 million d’euros par sa petite sœur d’Abu Dhabi.

Cette pluie d’or fait quelques heureux. Telle la petite cohorte de professeurs et maîtres de conférences qui se bousculent pour aller travailler dans cette Sorbonne des sables. Pour quinze à vingt heures de cours réparties sur deux semaines, ils reçoivent, en sus de leur salaire habituel, 7500 euros de défraiement, donc non imposables. Avec, bien sûr, hébergement dans un hôtel cinq étoiles. Enfin, le voyage aller et retour est assuré en classe « affaire » […]. Le tout, évidemment, aux frais des Emirats. Lesquels manifestent de plus en plus leur mécontentement devant ces « turbo-profs ». Les cinq étudiants inscrits en première année d’archéologie, l’année dernière, ont eu droit à quinze enseignants successifs…

A Paris, aussi, les élèves sont mécontents, car ces professeurs en déplacement ne sont généralement pas remplacés. En 2008-2009, ce sont ainsi 450 semaines de cours qui n’ont pas été assurées à la Sorbonne, selon Michel Fichant. Lequel accuse l’ancien président Jean-Robert Pitte d’avoir lancé une « mission bling-bling sans réflexion et sans prévisions ».
Mais pas sans retombées financières…

Jérôme Canard, Le Canard Enchaîné, 11 août 2010.


- Un prof arrêté à Abu Dhabi : la Sorbonne fait l’autruche
- "Etrange mic mac autour de la Sorbonne à Abu Dhabi"
- Nouvel appel du monde universitaire français pour libérer Nasser bin Ghaith !(Enseignant à l’Université Paris-Sorbonne Abou Dhabi)
- "Prof jugé à Abu Dhabi : le silence coupable de La Sorbonne", Rue89, 4 octobre 2011
- "Un prof arrêté à Abu Dhabi : la Sorbonne fait l’autruche", Rue89 (avril 2011)
- le communiqué d’Amnesty International.
- Compte rendu du premier procès (26 septembre) sur le site de Human Rights Watch, à l’initiative de la pétition.
- Communiqué de Human Rights Watch du 4 octobre 2011. Émirats arabes unis : un procès de militants « profondément injuste ».
Les autorités émiriennes devraient abandonner les poursuites et libérer les accusés.


« Economiste connu pour ses travaux sur le commerce international, le Dr Bin Ghaith a été invité, comme des dizaines d’autres intervenants extérieurs, à présenter quelques conférences dans le cadre du Master de Relations internationales. Dans le cadre de ces enseignements, il a naturellement joui de la liberté d’expression que l’établissement garantit en son sein. Il est intervenu par ailleurs dans de nombreux autres établissements d’enseignement supérieur de la région.
Depuis le mois d’avril, il est l’objet de poursuites en application des lois émiriennes, pour des motifs qui sont en tout cas étrangers à ses interventions académiques.
A propos de cette affaire, chacun peut prendre position à titre personnel. Les instances de l’Université, quant à elles, tout en déplorant les atteintes aux Droits de l’homme partout où elles se produisent, ne disposent d’aucun élément les autorisant à se prononcer sur ce cas particulier à titre institutionnel.

Cette position de la Présidence de l’Université a été approuvée par le Conseil d’administration le 10 juin dernier. Aucune information nouvelle ne conduit aujourd’hui à changer d’attitude.

Le Président Georges Molinié [3] »


« Chers collègues,

c’est avec une grande joie que nous venons d’apprendre la nouvelle ci-dessous [4], nous confirmant l’information qui courait ici et là depuis le début de la journée.
Vous pourrez trouver ci-joint la liste des 313 signatures d’universitaires parvenues à ce jour - que nous remercions très vivement de leur soutien à notre appel.
Il nous semble que l’ampleur et la rapidité de ce mouvement de solidarité, qui ne cessait de s’étendre ces derniers jours, a montré le souci d’agir pour défendre clairement la liberté d’opinion et le droit à une justice équitable, et témoigne de la force d’un attachement à la dignité de l’Université.

Bien cordialement à vous,

La coordination de l’appel Pour l’honneur de la Sorbonne »


Diplômes en toc

Sciences-Po Aix

  • Scandale des diplômes à l’IEP d’Aix : quelque chose de pourri au royaume de Christian Duval (Partie 1) - Rémy P, Mediapart, 27 octobre 2014
  • Sciences-Po Aix : le directeur tente d’étouffer le scandale - Louise Fessard et Jean-Marie Leforestier, Mediapart, 30 octobre 2014

Une centaine d’étudiants ont réclamé, mardi 28 octobre, le départ de Christian Duval, directeur de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, en allant scander sous ses fenêtres son mot d’ordre favori : « Rigueur, respect, responsabilité »

Toulon

  • A l’université de Toulon, Pécresse se prend les pieds dans la loi LRU - par la rédaction de Mediapart (Thomas Seymat), Mediapart, 8 février 2011

Retour en arrière : en octobre 2009, le président, Laroussi Oueslati, mis en cause dans une affaire de trafic de faux diplômes avec des étudiants chinois, est suspendu de ses fonctions. En mai 2010, une section disciplinaire délocalisée à Paris IV-Sorbonne le révoque de la fonction publique avec interdiction définitive d’exercer toute fonction dans un établissement public et privé. Dans le cadre de l’enquête sur les faux diplômes, il est écroué aux Baumettes depuis le 29 septembre dernier.

  • Trafic de diplômes : de "graves irrégularités" à l’université de Toulon (Pécresse) - VousNousIls, 8 septembre 2009
  • Trafic de diplômes : le président de l’université de Toulon dans le viseur - Libération, 18 octobre 2009

[1Université Sorbonne Paris Cité, Université de Lorraine [http://www.univ-lorraine.fr/content/projet-universite-de-lorraine-kazakhstan], Université de Perpignan, H.E.C., Universités du Havre, de Rouen, de Poitiers, Université Stendhal de Grenoble (selon le MESR)

[2Source Atlantico

[3Pour mémoire, « Georges Molinié, avait qualifié de « plouc » l’idée de « vendre une marque Sorbonne qui ne nous appartient même pas ». Une situation cocasse puisqu’il hérite aujourd’hui ce défi lancé par son prédécesseur, Jean-Robert Pitte. » (Rue 89)

[4De la libération de Bin Ghaith