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Why we should bulldoze the business school - Martin Parker, The Guardian, 27 avril 2018

dimanche 29 avril 2018, par Mariannick

There are 13,000 business schools on Earth. That’s 13,000 too many. And I should know – I’ve taught in them for 20 years.

À lire ici en VO.

(There is a whole genre of jokes about what MBA – Master of Business Administration – really stands for : “Mediocre But Arrogant”, “Management by Accident”, “More Bad Advice”, “Master Bullshit Artist” and so on.)

In 2011, the Association to Advance Collegiate Schools of Business estimated that there were then nearly 13,000 business schools in the world. India alone is estimated to have 3,000 private schools of business. Pause for a moment, and consider that figure. Think about the huge numbers of people employed by those institutions, about the armies of graduates marching out with business degrees, about the gigantic sums of money circulating in the name of business education. (In 2013, the top 20 US MBA programmes already charged at least $100,000 (£72,000). At the time of writing, London Business School is advertising a tuition fee of £84,500 for its MBA.) No wonder that the bandwagon keeps rolling.

Ou bien lire dans Libération (Kiosque) « Une tribune dans le « Guardian » défend la fin des écoles de commerce »

Une proposition plutôt intéressante, voire franchement enthousiasmante, est parue ce vendredi sur le site du Guardian (en anglais donc) : raser les écoles de commerce. Et c’est un ancien professeur ayant exercé dans ces usines à petits soldats du capitalisme qui le propose, d’une manière on ne peut plus explicite : « Il y a 13 000 écoles de commerce dans le monde. C’est 13 000 de trop. »

« Nous devons arrêter d’enseigner que des leaders héroïques transformationnels sont la réponse à chaque problème, ou que l’objet des cours sur le droit fiscal est d’échapper au fisc, ou que créer de nouveaux désirs est le but du marketing », écrit donc Martin Parker. Qui explique qu’une « combinaison d’idéologie et de technocratie est ce qui a rendu les écoles de commerce aussi efficaces et dangereuses ». D’abord, car dans ces institutions, « le capitalisme est présumé être la fin de l’histoire, un modèle économique qui a triomphé de tous les autres ». Ensuite car on y présuppose qu’il « faut comprendre le comportement humain comme étant celui d’égoïstes rationnels », ce qui ne peut que nuire aux capacités d’empathie des étudiants. Enfin car la manière dont les matières sont enseignées, sous des apparats universitaires et scientifiques, « leur donnent l’air moins stupides qu’elles ne le sont vraiment ». […]